L’été qui ne voulait pas s’achever cerf dans un rai de lumière en forêt

 Peut-on parler d’été indien en France comme celui qui enflamme de ses incroyables couleurs les forêts canadiennes ?

En ce mois d’octobre, le mercure ne cesse de cumuler des records et les températures affichent 29,4 °C a Nevers ou 26°C à Nancy, soit entre neuf et dix degrés au-dessus des normales saisonnières.

Mais ce n’est pas pour autant un été indien. Cette expression que l'on peut également trouver sous la forme "été des Indiens" est née il y a deux siècles en Pennsylvanie, aux Etats-Unis et se caractérise par des températures particulièrement douces survenant durant quelques jours après l’arrivée des premières gelées, entre la mi-octobre et le début novembre. Ce que nous vivons actuellement sur l’hexagone n’a donc rien d’un été indien et n’est autre que que notre été jouant les prolongations.

Si nous devions lui donner un petit nom, nous devrions plutôt le qualifier d’été de la Saint-Martin en référence à la légende racontant que lors du passage de la dépouille de ce saint le 11 novembre, tous les buissons se mirent à refleurir sur son passage. Un phénomène qui ne doit rien au miracle mais à des vents venus du sud-ouest provoquant souvent un redoux à cette période.