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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Les nuages couraient sur la lune enflammée Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée, Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon. Nous marchions, sans parler, dans l'humide gazon, Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes, Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes, Nous avons aperçu les grands ongles marqués Par les loups voyageurs que nous avions traqués. Nous avons écouté, retenant notre haleine Et le pas suspendu. -- Ni le bois ni la plaine Ne poussaient un soupir dans les airs; seulement La girouette en deuil criait au firmament; Car le vent, élevé bien au-dessus des terres, N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires, Et les chênes d'en bas, contre les rocs penchés, Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés. Rien ne bruissait donc, lorsque, baissant la tête, Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête A regardé le sable en s'y couchant; bientôt, Lui que jamais ici l'on ne vit en défaut, A déclaré tout bas que ces marques récentes Annonçaient la démarche et les griffes puissantes De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux. Nous avons tous alors préparé nos couteaux, Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches, Nous allions, pas à pas, en écartant les branches. Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient, J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient, Et je vois au delà quatre formes légères Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères, Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux, Quand le maître revient, les lévriers joyeux. Leur forme était semblable et semblable la danse, Mais les enfants du Loup se jouaient en silence, Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi, Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi. Le père était debout, et plus loin, contre un arbre, Sa Louve reposait comme celle de marbre Qu'adoraient les Romains, et dont les flancs velus Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus. Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées, Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées. Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris, Sa retraite coupée et tous ses chemins pris; Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante, Du chien le plus hardi la gorge pantelante, Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer, Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair, Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles, Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles, Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé, mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé. Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde. Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde, Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang; Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant. Il nous regarde encore, ensuite il se recouche, Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche, Et, sans daigner savoir comment il a péri, Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri. J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre, Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre A poursuivre sa Louve et ses fils, qui, tous trois, Avaient voulu l'attendre; et, comme je le crois, Sans ses deux Louveteaux, la belle et sombre veuve Ne l'eût pas laissé seul subir la grande épreuve; Mais son devoir était de les sauver, afin De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim, A ne jamais entrer dans le pacte des villes Que l'homme a fait avec les animaux serviles Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher, Les premiers possesseurs du bois et du rocher. Hélas! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes, Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes! Comment on doit quitter la vie et tous ses maux, C'est vous qui le savez, sublimes animaux! A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse, Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse. Ah! je t'ai bien compris, sauvage voyageur, Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur! Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive, A force de rester studieuse et pensive, Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté. Gémir, pleurer, prier est également lâche. Fais énergiquement ta longue et lourde tâche Dans la voie où le sort a voulu t'appeler, Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler. " Alfred de Vigny ( 1797-1863 ) Je publie de nouveau ce sublime poème écrit dans la douleur par Alfred de Vigny alors que sa mère est morte et qu'il laisse parler son coeur en transposant sa souffrance, y mêlant intimement des souvenirs d'enfance, souvenirs de chasse avec son père...
Toujours faire Attention à Ne Pas Blesser... Respecter... Comprendre... Pardonner... s'excuser.... Se Justifier... Mesurer ses Actes, ses Paroles, Rester calme... Ne Pas S'énerver... Se Taire... Accepter... Encaisser... Se Relever... Continuer.... Oublier... et Surtout ...Aimer...Vive la Paix...
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme ! Vous me connaissez, vous ! Vous m'avez vu souvent, seul dans les profondeurs, regardant et rêvant. Vous le savez, la pierre où court un scarabée, une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée, un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour. La contemplation m'emplit le ♥ d'amour Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure, avec ces mots que dit l'esprit à la nature, questionner tout bas vos rameaux palpitants, et du même regard poursuivre en même temps, pensif, le front baissé, l'oeil dans l'herbe profonde.Arbres,vous m'avez vu fuir l'homme,vous savez que je suis plein d'oubli comme vous de silence ! La haine sur mon nom répand en vain son fiel; je suis calme et pur comme vous. J'ai chassé loin de moi toute pensée amère, Et mon ♥ est encore tel que le fît ma mère. Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives, quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois, dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois, dans votre solitude où je rentre en moi-même, je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime ! C'est sous votre branchage solitaire, que je veux abriter mon sépulcre ignoré, Et que je veux dormir quand je m'endormirai.
Toi qui ensoleilles ma vie, Toi que je porte dans mon cœur, Toi qui fais mon bonheur, Je te vois, et ma journée si néfaste Devient soudain si belle, Car je suis entièrement voué à toi. Toi si jolie, si belle, si…joyeuse. Toi qui me ravis du regard, Toi qui tous les jours es dans mes pensées, Toi qui me calmes, qui me rends heureux lorsque je suis malheureux. Toi qui vis si paisiblement avec ta famille, Toi que j’aime, toi qui de mon cœur ne sortiras jamais. Toi que je vois dès le matin grâce à toutes ces photos qui me mettent de bonne humeur… Ce visage si angélique… Toi que je ne pourrai oublier.
Mon âme est un loup qui erre les nuits...,
Nous n'avions pour eux aucune haine. Ils faisaient métier de loups comme nous faisions métier d'hommes.
Ils étaient créatures de dieu. Comme nous.
Ils étaient nés prédateurs. Comme l'homme.
Mais ils étaient restés prédateurs, alors que l'homme était devenu destructeur.
J'avance doucement dans cette allée de pierres, Avec mon déséspoir pour seule lumière ,Perdue dans mes pensées et mes souvenirs ,J'arrive enfin en ce lieu qui me fais tant souffrir. Je reste un long moment, immobile, devant toi, Des larmes silencieuses sur mes joues ,Ce déséspoir que tu as fais naître en moi ,Je m'étais promis que jamais tu ne le verrais. Je suis toujours là, seule, face à ton silence, Et je pleure, je souffre, Fatiguée d'avoir trop pleuré, je me relève lentement, Et dépose sur ta tombe une rose couleur rouge sang.