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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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Affaire Daval

Publié à 10:16 par fandeloup Tags : voiture sur chez fond belle femme divers
Affaire Daval

Affaire Daval : une bombe aérosol au cœur de l’enquête

Le corps d’Alexia Daval a été retrouvé trois jours après sa disparition, le 30 octobre 2017. De nombreux habitants des environs avaient participé aux recherches.

Cet objet retrouvé en perquisition, et soumis à une expertise rendue en septembre, pourrait impliquer Jonathann Daval dans la crémation du corps de sa femme Alexia. Un fait qu’il a toujours nié. Ce sont deux indices pour le moins troublants qui pourraient mettre à bas la défense de Jonathann Daval.

D’un côté, une bombe aérosol entamée et sans bouchon découverte chez lui.

De l’autre, un capuchon, retrouvé près du corps brûlé de sa femme, et qui « s’emboît [e] parfaitement » avec la bombe…

En presque un an d’instruction, l’informaticien de 35 ans, actuellement incarcéré et mis en examen pour le meurtre de son épouse Alexia, a livré pas moins de cinq versions. Un récit pour le moins évolutif, dans lequel il s’est progressivement délesté de toute responsabilité, accusant désormais son beau-frère Grégory Gay de l’étranglement, quand lui-même ne serait qu’un simple exécutant au service d’un complot forgé par sa belle-famille.

Le corps de la victime brûlé à 30%

Il est toutefois un fait sur lequel Jonathann Daval n’a jamais varié, même lorsqu’il s’est trouvé acculé en garde à vue : la crémation du corps d’Alexia. Trahi notamment par un mouchard GPS sur sa voiture , l’homme avait simplement admis avoir déposé le corps, tout en niant y avoir mis le feu. Mais la bombe aérosol saisie en perquisition à son domicile pourrait précisément l’impliquer dans cet acte.

Le 30 octobre 2017, après deux jours de recherches, le corps de la jeune banquière de 29 ans avait été découvert dissimulé entre deux troncs d’arbres, sous des branchages, dans une forêt proche de Gray-la-Ville (Haute-Saône), où vivait le couple.

Un cadavre brûlé à 30% sur sa face antérieure, avec des zones de forte calcination au niveau de la jambe gauche, du bassin et autour du cou. Dans une expertise remise récemment au juge d’instruction, l’ingénieur mandaté estime ainsi que « le feu a été initié en plusieurs endroits distincts », supposant l’utilisation d’une source de chaleur supplémentaire.

« Si le feu n’avait été alimenté que par les vêtements que portait la victime, écrit-il, les brûlures auraient été beaucoup plus homogènes. »

Le polyuréthane « permet un départ de feu »

En l’absence de produit accélérant type essence, dont on n’a retrouvé aucune trace, quelle pourrait alors être la source de la « charge calorifique » qui a permis ces mises à feu ? Le juge d’instruction s’interroge explicitement sur une bombe de mousse de polyuréthane expansive - un outil de bricolage grand public, qui permet de colmater, calfeutrer, isoler - saisie en perquisition au domicile du jeune couple. Un aérosol entamé présentant quelques taches brunes, dont la canule est installée, mais étrangement dénuée de bouchon.

Or, sous le bras droit de la victime, au milieu des feuilles mortes, les gendarmes ont retrouvé justement une rondelle de plastique blanc « type collier de bouteille » et un capuchon en tous points similaire à celui manquant sur la bombe saisie chez Jonathann.

« Le bouchon peut parfaitement correspondre à celui de la bombe », note ainsi l’expert. Ce dernier a ensuite conduit divers tests pour savoir si et dans quelles conditions cette mousse pouvait s’enflammer - un danger que le fabricant précise d’ailleurs, via un pictogramme à l’arrière de la bouteille. Il en ressort que « la mousse polyuréthane est aisément inflammable à l’aide d’un simple briquet ».

En se consumant, elle « fond sous la forme d’une masse visqueuse marron et noire », poursuit le spécialiste notant que, s’il ne provoque pas en lui-même de brûlures, le polyuréthane « permet un départ de feu » et peut jouer « un rôle de mèche ». « Un élément de plus qui l’accable »

Enfin, ces expérimentations démontrent que la quantité de polyuréthane manquante - un peu plus de 155 g - dans la bombe saisie « permet de couvrir les zones de brûlures décrites par les médecins légistes ». « C’est un élément de plus qui l’accable, estime Me Gilles-Jean Portejoie, avocat de Stéphanie et Grégory Gay, sœur et beau-frère d’Alexia, parties civiles. Mais ça ne me surprend pas car nous sommes tous convaincus de sa culpabilité », évacue le pénaliste. L’expert, lui, se garde de toute conclusion définitive.

S’il juge « possible » « l’utilisation d’une bombe de polyuréthane pour tenter de faire brûler le corps », il souligne aussi ce paradoxe : ce composant chimique, a fortiori s’il a totalement brûlé, n’est pas détectable avec les procédés d’analyses disponibles.

De fait, écrit-il, « la thèse d’une mise à feu à l’aide de polyuréthane n’est pas vérifiable techniquement ». Contacté ce dimanche, Me Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathann Daval, n’a pas souhaité faire de commentaire dans l’immédiat.