Moutons attaqués à La Roche: il s’agit d’ADN de chien, et non d’un loup!

La semaine dernière, Stijn Van Dyck, un berger basé à Vielsalm, dénonçait une attaque de loup. Dans la région de La Roche, il avait retrouvé l’un de ses moutons dépecé et trois autres blessés.

Inquiet pour son élevage, ce dernier avait adressé une lettre au ministre Collin pour lui demander de l’aide face au retour du loup dans la nature. Ce mercredi, l’ADN a parlé.

Contrairement à ce qu’avait avancé le berger, cette attaque était l’œuvre d’un chien. Le doute était permis mais les résultats ADN sont clairs.

 Ce mercredi, le cabinet du ministre Collin vient de communiquer sur les analyses ADN effectuées après l’épisode des moutons attaqués à La Roche. Pour rappel, la semaine dernière, Stijn Van Dyck, un berger basé à Vielsalm, s’était inquiété d’une probable attaque de loup envers son cheptel.

En début de semaine, le berger avait retrouvé un de ses moutons entièrement dépecé et trois autres blessés dans une pâture à La Roche-en-Ardenne. Faisant valoir ses 20 ans d’expérience, il avait attribué cette attaque à un loup. « La carcasse du mouton était entièrement dévorée », avait-il expliqué. « Il n’y avait quasiment plus rien sur les os. Environ 15 kilos de viande ont été avalés. »

En voyant les photographies de la scène et en entendant la version du berger, le doute était permis. Inquiet et déjà victime d’une attaque de loup en 2016, Stjin Van Dyck avait écrit une lettre au ministre Collin. Dans son courrier, il s’inquiétait pour son gagne-pain et demandait de l’aide au ministre.

Ce week-end, René Collin s’est rendu sur place pour échanger avec le berger. Après la probable attaque de loup, un agent du DNF était descendu sur place pour effectuer des analyses techniques et visuelles.

Un prélèvement ADN avait été également effectué. Les résultats sont tombés cette semaine.

« Le Ministre wallon de la Nature et de la Forêt, René Collin, vient de recevoir, par l’entremise du Réseau Loup, les résultats des tests ADN effectuées suite aux attaques portées à un cheptel de mouton la semaine dernière à La Roche-en-Ardenne. Le laboratoire liégeois GECOLAB confirme les analyses techniques et visuelles effectuées dès la découverte des carasses par un agent du DNF, il s’agit bien d’une séquence ADN de chien. »

« Le loup, rappelle René Collin, est une espèce protégée au niveau européen. L’arrêté du 08 octobre 1998 relatif à l’indemnisation des dommages causés par certaines espèces animales protégées a été entendu aux dégâts éventuels causés par un loup. Cette disposition légale permettra de prévenir des situations conflictuelles liées à des dommages occasionnés par le loup à l’élevage wallon. Par ailleurs le loup ne présente pas de danger pour la sécurité des personnes. »