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L’Europe des animaux

Publié à 17:33 par fandeloup Tags : sur merci france photo animaux livre bleu
L’Europe des animaux

LE FIL VERT «L’Europe des animaux», quand l’UE mène le combat contre la souffrance animale Par Florian Bardou

Des lapins Orylag dans un élevage de Vandré, dans l'ouest de la France, le 19 décembre 2017.

Dans un essai bien documenté, l’eurodéputé Pascal Durand et le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot Christophe Marie défendent la pertinence de l’échelon européen pour faire progresser la cause animale dans les Etats membres

. «L’Europe des animaux», quand l’UE mène le combat contre la souffrance animale Jusqu’au 26 mai, le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération, se teinte de bleu à l’occasion des élections européennes.

Du «0» pour le bio au «3» pour les élevages en batterie : que ce soit dans les rayons des grandes surfaces ou sur les étals des marchés, les consommateurs se sont aujourd’hui habitués aux petits numéros sur les œufs de poules.

Ce marquage, qui permet de rendre compte des modes d’élevage des pondeuses, a été imposé dès 2002 par l’Union européenne ; il fait désormais l’objet d’un consensus malgré l’opposition des producteurs à ses débuts et a permis in fine de contribuer à la baisse des ventes des œufs issus des élevages en cage ainsi que la part du cheptel européen élevé dans ces conditions – y compris en France.

«Les poules pondeuses et leurs défenseurs peuvent dire merci à l’Europe», écrivent à ce propos l’eurodéputé écolo-marcheur Pascal Durand et le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie, dans l’Europe des animaux, un plaidoyer pro-européen paru jeudi.

Précis et bien documenté, leur livre montre d’abord combien l’Union européenne a été depuis quarante ans «indispensable» pour faire progresser la cause animale sur le continent face à l’inaction des gouvernements. Reconnaissance du bien-être et de la sensibilité animale, interdiction de l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques, embargo européen sur la fourrure de phoque, directive «oiseaux» : l’UE a en effet adopté une vingtaine de textes décisifs pour combattre la souffrance animale et protéger la faune sauvage, et a tout à gagner à porter cette cause.

«Aussi insuffisante que soit la législation européenne, sans elle, il est évident que les Etats membres ne prendraient pas des législations aussi protectrices», estiment d’ailleurs les deux auteurs, qui ne tombent pas pour autant dans l’adoration béate de la machinerie européenne.

L’eurodéputé, candidat à sa réélection avec LREM, et le militant animaliste regrettent ainsi les «contradictions» de l’UE, par exemple sur la corrida, à la fois dénoncée par le Parlement européen et défendue par l’Espagne et la France devant le Conseil des ministres, mais aussi le poids de la «technostructure», l’«opacité» de certaines décisions et le manque de moyens coercitifs – l’UE n’a pas de police pour vérifier l’application de ses textes – qui empêchent de faire respecter la réglementation européenne en matière de transport animalier.

Mais, poursuivent Pascal Durand et Christophe Marie, rien ne sert de rejeter la faute sur les institutions européennes, bien plus utiles qu’elles n’y paraissent pour améliorer le sort des animaux dans les élevages et les laboratoires, que certains Etats membres. Bien que l’opinion soit de plus en plus acquise à la cause, tout progrès contre la souffrance animale se heurte encore à une «classe politique conservatrice» qui a la mainmise pour ne pas légiférer.

Et c’est d’autant plus vrai en France, en raison de l’obstruction de certains lobbys (chasseurs, éleveurs, etc.) qui favorisent le statu quo – on l’a vu lors de la traduction législative des timides états généraux de l’alimentation. A moins d’enclencher le levier européen.