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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Symbole de notre monde qui s’écroule, sous le régime des lobbying
La triste réalité du changement climatique. Comme L'Arctique est à court de glace, les morses sont maintenant forcés de grimper sur les îles Rocheuses. Souvent, il n'y a pas assez d'espace pour tout le monde , donc les pauvres animaux grimpent les rochers, ne sachant pas comment descendre.
https://youtu.be/qVJzQc9ELTE
Documentaire "Notre Planète" : ces morses sont-ils victimes du changement climatique ? Par Anne-Sophie Tassart
Une scène poignante du documentaire "Notre planète" diffusé par Netflix a mis les morses sur le devant de la scène. Comment expliquer cette séquence ? Ces animaux sont-ils menacés par le changement climatique ? Les avis divergent.
Diffusée depuis le 5 avril 2019 sur Netflix, la série-documentaire "Notre planète" fait déjà beaucoup parler d'elle, notamment pour l'une de ses séquences tragiques. Dans celle-ci, l'équipe de tournage a filmé en Russie la mort de plus de 200 morses tombés d'une falaise.
Pourquoi étaient-ils montés si haut ?
Comment expliquer leur chute ?
Sciences et Avenir fait le point sur le débat. Un regroupement sur la côte à cause de la présence d'un ours ou de la fonte des glaces ? Interrogée par The Atlantic, la réalisatrice Sophie Lanfear, visible dans l'extrait ci-dessous, assure que cette scène traduit "la triste réalité du changement climatique". "Ils seraient sur la glace s'ils le pouvaient".
Elle fait ainsi le lien direct entre la présence d'un grand nombre de morses à un même endroit et la fonte des glaces. Ces rassemblement de morses du Pacifique ont lieu dans la mer de Béring (où s’installent généralement les mâles) et dans la mer des Tchouktches.
Dans cette dernière, les femelles profitent de la glace pour se reposer avec leurs petits et des jeunes âgés de 2 à 3 ans. Avec le réchauffement de l'Arctique, ces animaux se retrouveraient donc obligés de se diriger davantage vers les terres, parfois trop petites pour tous les accueillir. Une explication qui a fait bondir la zoologiste Susan Crockford, également professeure à l'Université de Victoria (Australie).
Dans une note de blog, elle évoque même "une absurdité". Pour la chercheuse "les morses filmés dans ce film Netflix ont très certainement été conduits sur la falaise par la présence d'ours polaires". L'équipe de tournage soutient pour sa part qu'il n'y avait pas d'ursidés dans le secteur et qu'eux même se trouvaient à bonne distance afin de ne pas les perturber.
Pour le Dr Isabelle Charrier, co-auteure d'un documentaire intitulé "À la poursuite des morses" et chercheuse au CNRS, ces animaux cherchent seulement à redescendre mais leur difficulté à se mouvoir dans ce genre d’endroit – la falaise semble très accidentée – fait qu’ils n’arrivent pas à retrouver leur chemin. "Cet incident survient probablement à cause de la densité d’animaux.
S’ils avaient vu un ours polaire comme le suppose Mme Crockford, ils auraient été pris de panique ce qui n’est pas le cas ici", remarque la chercheuse auprès de Sciences et Avenir. "Susan Crockford est une climatoseptique" Qu'importe, pour Susan Crockford. Elle considère que le changement climatique n'a rien à voir là-dedans.
"Cette 'histoire extrêmement forte' n'est qu'une fiction et une manipulation (...). Nous savons que les morses atteignent les sommets des falaises dans certains endroits et peuvent tomber s'ils sont surpris par des ours polaires, des personnes ou des avions, mais pas parce qu'ils sont désorientés par la diminution de la couverture glacielle", note Mme Crockford avant d'ajouter :
"Les morses ne remplaceront pas les ours polaires comme icônes du changement climatique car ni les uns ni les autres ne sont affectés par la réduction estivale de la banquise".
"Susan Crockford est une climatoseptique et elle est financée par des fondations qui ont les mêmes idées qu'elle, rétorque à Sciences et Avenir le Dr Isabelle Charrier. Elle est par exemple connue pour soutenir qu'il n'y a pas de fonte des glaces et que les ours polaires ne sont pas menacés par le réchauffement climatique et surtout qu'ils pourront s'adapter s'il a lieu. Il faut aussi ajouter qu'elle se prétend spécialiste de ces ursidés mais qu’elle n’a en réalité aucune compétence dans ce domaine, elle n'a pas étudié ces animaux sur le terrain. En outre, ses 'publications' se résument à ses posts de blog ou des livres qu'elle vend sur son blog et qui ne sont donc pas validées par la communauté scientifique".
Un phénomène favorisé par la fonte des glaces ?
Sur son blog, Susan Crockford rappelle qu'il ne s'agit pas là d'un phénomène nouveau. En effet, en 2014, des biologistes de l'United States Geological Survey (USGS) avaient observé par voie aérienne près de Point Lay un incroyable rassemblement de près de 35.000 animaux parmi lesquels des mâles, des femelles et des petits.
Mais est-il plus fréquent ?
"La glace permet aux jeunes et aux femelles de se reposer et d’être plus proches des zones d’alimentation. Mais depuis 2007, la banquise disparaît poussant ces animaux à se réfugier davantage sur les côtes, entraînant parfois des rassemblements de milliers d’individus, assure de son côté Isabelle Charrier. Les morses sont craintifs et ne sont pas fait pour se déplacer dans ces zones donc une bousculade est vite arrivée et peut causer des dizaines voire des centaines de décès".
L’estimation de la population de morses du Pacifique est incertaine et il est donc compliqué de connaître la tendance qu'elle suit, comme l'indique l'Union internationale pour la conservation de la nature sur le site de la Liste rouge. Mais il paraît évident que la fonte des glaces et les rassemblements qui en découlent sont des risques pour eux favorisant notamment la mortalité des plus jeunes. "Et puis il ne faut pas oublier qu’avec la fonte de la banquise, le passage des navires en Arctique est facilité avec tous les problèmes que cela entraîne : augmentation du trafic maritime et aérien, pollution, possibilité de prospection pétrolière… L’Arctique est une région convoitée", conclut le Dr Charrier.