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ménopause

Publié à 16:44 par fandeloup Tags : france saint monde chez femme femmes enfant
ménopause

Bondy : malgré une ménopause précoce, elle a pu accoucher de jumeaux

 Une patiente de 37 ans a mis au monde des jumeaux après avoir bénéficié d’une maturation ovocytaire in vitro (MIV) réalisée à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy. AP-HP. Une femme de 37 ans souffrant d’une maladie auto-immune ayant accéléré sa ménopause a pu tomber enceinte après avoir bénéficié d’une maturation ovocytaire in vitro à l’hôpital Jean-Verdier.

Une première mondiale.

C’est une première médicale mondiale qui va redonner espoir aux femmes dont la fertilité est menacée par une maladie auto-immune (NDLR, qui dérègle leur système immunitaire).

L’AP-HP (Assistance Public-Hôpitaux de Paris) a annoncé ce mercredi qu’une patiente de 37 ans avait mis au monde des jumeaux, en décembre 2018 à l’hôpital Cochin de Paris, après avoir bénéficié d’une maturation ovocytaire in vitro (MIV) réalisée à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy. Préserver la fertilité Cette technique vise à préserver la fertilité des femmes qui ne peuvent pas subir de stimulation ovarienne in vivo.

La mère de famille, qui avait déjà donné naissance à un enfant, souffrait d’une ménopause précoce causée par sa maladie auto-immune. « Elle produisait des anticorps qui réagissaient contre ses ovaires, mais elle disposait encore de follicules ovariens », détaille le Pr Michaël Grynberg, chef du service de médecine de la reproduction et préservation de la fertilité à Jean-Verdier. La patiente, qui n’avait plus ses règles, avait été orientée vers l’établissement sous les conseils d’un médecin endocrinologue, (NDLR, spécialiste des troubles hormonaux).

Les follicules ovariens ont maturé dans un labo « On s’est dit qu’on pouvait peut-être faire quelque chose tant qu’elle avait encore des follicules pour lui permettre d’envisager une future grossesse, car la stimulation ovarienne in vivo n’aurait pas fonctionné chez elle », détaille le médecin.

Le gynécologue lui a donc prélevé des follicules immatures que son collègue, le docteur Christophe Sifer, responsable du laboratoire de biologie de la reproduction à Jean-Verdier, a ensuite fait maturer in vitro durant 48 heures. Les deux petits garçons se portent bien Cette technique avait déjà été utilisée chez d’autres femmes, mais jamais chez une personne souffrant d’une maladie auto-immune.

Les follicules de la patiente ont donné des ovules, qui ont ensuite été fécondés avec succès par les spermatozoïdes de son conjoint. Les embryons ont alors été congelés. « Ils auraient pu rester ainsi plusieurs années, mais notre patiente a finalement décidé de les utiliser très rapidement », décrit le Pr Grynberg. Deux embryons ont alors été décongelés avec succès pour être réimplantés dans son utérus.

« Une chance puisque les maturations in vitro marchent deux fois moins bien que les stimulations ovariennes classiques », rappelle le Dr Sifer.

Âgés désormais de six mois, les deux petits garçons se portent bien.