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Publié à 14:38 par fandeloup Tags : chien sur france monde chez paris rose nuit air femmes automne centre
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Octobre rose : « Ce dépistage grâce à l’odorat canin pourrait devenir un pré-test du cancer du sein »

 A l’occasion d’Octobre rose, « 20 Minutes » fait le point sur l’expérimentation Kdog, un dépistage grâce à l’odorat de chiens, qui lance cet automne une étude clinique

l Des chiens sont entraînés dans le projet Kdog à détecter des cancers du sein. Des chiens sont entraînés dans le projet Kdog à détecter des cancers du sein. — Alice Housou A l’occasion d’Octobre rose, « 20 Minutes » se penche sur le dépistage du cancer du sein. Un projet innovant, lancé en 2016, se penche sur les capacités de chiens entraînés à dépister, grâce à leur odorat, des cancers du sein. Kdog passe une nouvelle étape cet automne en lançant une étude clinique et en organisant ce mardi un congrès international pour échanger avec d’autres équipes qui travaillent sur le sujet.

Comment les chiens (entraînés) pourraient-ils changer la donne ?

L’Institut Curie semble avoir eu du nez en confiant à deux bergers malinois le soin de repérer, grâce à leur odorat, des cancers du sein. A l’occasion du lancement d’ Octobre rose, les équipes qui travaillent sur ce projet, nommé Kdog , organisent mardi et mercredi un premier grand rendez-vous international à Paris. D’abord pour présenter les premiers résultats prometteurs de cette expérimentation. Mais aussi pour échanger sur les méthodes des diverses équipes qui avancent sur ce moyen original. Pierre Bauër, chef de projet Kdog à l’ Institut Curie, détaille à 20 Minutes ces avancées et la nouvelle étape qui s’ouvre à l’automne.

Quels sont les résultats des trois ans de recherches de Kdog sur le cancer du sein ?

On a validé une preuve de concept : dans plus de 90 % des cas, les chiens entraînés arrivent à repérer une patiente qui a un cancer du sein. L’idée, maintenant, c’est de passer à une étude clinique qui, on l’espère, viendra valider scientifiquement cette méthode. Pour qu’elle soit applicable en l’état dans le monde entier. Au début de nos recherches, beaucoup se montraient sceptiques. Aujourd’hui, ce n’est pas une idée ubuesque. D’ailleurs, nous avons obtenu un financement du ministère de la Santé pour lancer l’étude clinique

. Comment cela va se dérouler concrètement ?

A l’automne, nous allons commencer à recruter 450 patientes (dont environ la moitié sera atteinte d’un cancer du sein), qui seront suivies dans cinq hôpitaux et deux cabinets de radiologie pendant deux ans. C’est important de rappeler qu’il n’y a pas de contact entre le chien et la patiente. Ces femmes passeront une nuit avec une compresse sous l’aisselle. Quand on recevra ces échantillons, on ne saura pas s’ils viennent de patientes malades ou pas. Les chiens vont renifler une par une ces compresses et s’asseoir devant celles qu’ils estiment suspectes. A la toute fin, on va comparer les détections de nos chiens avec les mammographies et biopsies de ces femmes. Mais pour cela, nous avons besoin d’entraîner nos chiens. Ce n’est pas inné chez eux. On fait donc appel à des volontaires au sein de la population saine, qui accepteraient de passer une nuit avec une compresse*. Plus il y a d’échantillons, plus nos chiens sont performants.

Qu’est-ce que cela pourrait changer pour le dépistage du cancer ?

Si on prouve que ce dépistage grâce à l’odorat canin fonctionne, on pourra à l’avenir le proposer comme un pré-test. Cela ne va pas remplacer la mammographie et le chien ne va pas remuer l’oreille droite pour dire « vous avez un problème au sein droit ». L’idée, c’est plutôt qu’on ait suffisamment confiance dans le chien pour suivre son avis : s’il dit qu’il n’y a rien, vous ne faites aucun examen médical. Ce qui n’est pas anodin. En France, beaucoup de femmes ne font pas de mammographie parce qu’elles ont peur, parce que ça fait mal, parce qu’elles vivent dans des déserts médicaux, parce qu’elles sont handicapées… Proposer une alternative à la fois non invasive, peu coûteuse et fiable permettrait sans doute d’améliorer considérablement le dépistage du cancer du sein. Cette possibilité pourrait être encore plus importante dans les pays du Sud, où il n’y a pas assez de médecins et d’appareils. Nous ouvrons d’ailleurs un centre d’entraînement de chiens Kdog à Petropolis, au Brésil. Aujourd’hui, dans ce pays, il faut des mois d’attente pour avoir accès à la mammographie. Il y a énormément de cancers du sein qui sont diagnostiqués trop tard.

Vous évoquez aussi la possibilité que ces chiens puissent détecter des tumeurs trop petites pour être vues à la mammographie… Cela reste à prouver, et va faire partie de nos recherches. Toutes les femmes qui vont rentrer dans l’étude clinique vont passer une mammographie et une biopsie avant le dépistage par l’odorat du chien, mais aussi six mois à un an après. S’il n’y a rien sur les premiers clichés, mais que le chien montre qu’il y a quelque chose et que son intuition est confirmée par la deuxième salve d’imagerie, alors on pourra supposer que le chien avait détecté une tumeur avant la machine. Vous organisez un congrès international à Paris ce mardi et mercredi

Dans quel but ?

Nous réunissons lors de ce congrès des équipes scientifiques de treize pays qui travaillent sur des projets similaires au nôtre. L’objectif est double. On espère faire connaître Kdog au niveau international et créer une communauté. Pour l’instant, chacun travaille dans son coin. Ce congrès pourrait être l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques pour aller plus vite, coopérer plutôt qu’être en compétition. D’autres équipes travaillent en Nouvelle-Zélande, au Mexique, au Chili, aux Etats-Unis sur d’autres types de cancers (poumon, prostate, ovaires…), mais aussi différents types d’échantillon (urine, air, selles…), et diverses méthodes d’entraînement des chiens.

Vous avez noué un partenariat avec l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Pourquoi ?

On demande aux chiens de détecter les composés organiques volatiles du cancer. L’IRCGN est spécialiste de l’analyse de scènes de crime, notamment en prélevant les odeurs. On va leur donner des échantillons de sueur qui vont passer dans des appareils de chimie analytique, pour voir si certaines molécules sont caractéristiques du cancer du sein. Avec pour ambition, un jour, de créer un nez électronique, qui serait encore une autre manière de dépister. Comme un alcootest, mais pour le cancer. Mais attention, cela va prendre énormément de temps. D’autres équipes y travaillent.