Fandeloup

Son âme brille de mille feux Telle une étoile dans les cieux Son coeur est pourtant comme cet astre Un corps éteint dans le désastre Ce corps céleste à l’infini Etincelle pour qu’on ne l’oublie L’étoile réssuscite peu à peu Pendant qu’elle meurt à petit feu…

Quand deux êtres s’enlacent Loin de toutes les traces Il ne reste qu’un corps A deux doigts d’un trésor… Quand l’amour unit là En confiance et émoi La sculpture de l’âme Brûle toutes les flammes… La fusion de l’amour Rend si fort les beaux jours Gravant là dans la pierre Un sentiment de fer… Et taillée dans la roche L’allégresse rapproche Deux âmes sans pression En troubles impressions…

Une histoire de tourterelles Se découvrant tout doucement Entre les douceurs et querelles Au coeur de vie de sentiments Et ce sont bien les premiers temps Loin des notes de violoncelle Que l’esprit chaque jour apprend Les réactions émotionnelles Entre bien-être immatériel Et les vagues de sentiments Les débuts sont conflictuels Pour mieux perdurer dans le temps

bonne journée

 Les douleurs de l’amour sont les plus meurtrières Invisibles aux regards, mais tuant les prières L’extérieur cache tout devant la société Mais l’intérieur est mort depuis bien des années Mais comment faire quand la vie nous en veut là Lorsque l’amour nous tue à chacun de nos pas Voilà bien des années que son coeur décédé Se protège comme il peut entre les meurtriers

smile

Elle a chanté sa dernière danse, S’est en allée dans le silence… Son âme est partie dans les cieux Telle une note de mille feux… Et sous un air sans mélodie, Nos coeurs souffrent en harmonie… La partition de nos douleurs Se chiffonne à travers nos pleurs… Elle a chanté sa dernière danse, Pour retrouver la bienveillance Auprès de son cher Séraphin Là haut, tous deux, main dans la main…

Ai-je besoin de tendresse D’une peau qui me caresse Tel un doux lin cachemire Pour adoucir l’avenir… Ai-je besoin de tendresse Pour que ma vie se confesse De tous ces maux derrière moi Qui ont fermé mes émois… Pourquoi dire que j’ai besoin D’une moitié, de quelqu’un… Alors qu’ils m’ont tant blessée Toutes ces dernières années… Ai-je besoin de tendresse Pour qu’encore on me rabaisse… Après tant d années, esseulée, Mon coeur s’est anesthésié…

sourire

Tous les jours elle monte Sur la scène de sa vie Quand ses âmes s’affrontent Sous son bouclier gris… Et c’est avec prestance En sourires et délices Qu’elle garde la distance Dans son rôle d’actrice… Elle rit, elle danse Gesticule et s’exprime En cachant en silence Tous les maux qui l’abîment… Tous les jours elle monte Devant bien des gradins Quand son coeur raconte Le mal-être assassin…