Publié à 10:44 par fandeloup
Si les symboles de la monarchie ont péri, la France traverse toujours une période de troubles. Entre 1793 et 1796, la guerre de Vendée, véritable guerre civile, voit s'affronter les révolutionnaires et les contre-révolutionnaires. Alors que des troupes étrangères menacent toujours la France et forment une coalition, la Convention ordonne la réquisition d'hommes pour organiser la riposte. Le 10 mars 1793, en Vendée des partisans de la monarchie attachés à l'autorité religieuse prennent les armes. La révolte et les combats gagnent toute la région. Le conflit bascule en guerre civile lorsqu'il s'étend à tout le pays. Les Vendéens avec les Chouans, les blancs, affrontent les Républicains, les bleus. Les 16 et 17 juillet 1795, les Vendéens sont défaits et leurs chefs Stofflet et Charrette sont exécutés. Le conflit aurait fait 150 000 victimes dans d'atroces crimes et massacres. Mais depuis le 6 avril 1793, le comite de salut public a été formé par crainte de menace contre la République. C'est la période de la Terreur où vont mourir sous la guillotine tous ceux qui sont jugés anti-révolutionnaires à tort ou à raison.
Publié à 10:43 par fandeloup
Publié à 10:42 par fandeloup
L'issue de cette bataille aurait pu sceller le sort de la Révolution française. Début septembre 1792, les troupes prussiennes et autrichiennes se trouvent en Champagne et marchent vers Paris. Le 20, les sans-culottes leur font face à Valmy, dans la Marne. Les généraux Dumouriez et Kellermann utilisent la supériorité française de l'époque, des canons, pour remporter la victoire sur l'ennemi. La Prusse et l'Autriche, en déroute, retirent leurs troupes. Le mystère de cette retraite reste entier : certains historiens évoquent une dysenterie, d'autres des trahisons. Valmy réveille en tout cas les élans des révolutionnaires pour la nation. Le roi, déchu de ses pouvoirs depuis le 20 juin, reste toujours écarté des affaires. Au soir du 20 juin, la Convention, nouveau nom de l'Assemblée, se réunit. Le lendemain, elle abolit la monarchie. Le 22 septembre, un nouveau calendrier voit le jour en l'an 1 de la République, nouveau régime qui naît ainsi discrètement.
Publié à 10:41 par fandeloup
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Après la prise de la Bastille, la Déclaration des droits de l'homme est sans conteste le second épisode majeur de la Révolution. Rédigée depuis l'abolition des privilèges féodaux pour donner des droits à chaque citoyen, cette déclaration est votée le 26 août par l'Assemblée constituante. Les plus illustres penseurs de l'époque ont apporté leur contribution : Champion de Cicé, Sieyès, Mirabeau, La Fayette. A travers 17 articles, elle consacre divers droits et devoirs comme la liberté, l'égalité ou encore la propriété. Son article premier marque notamment la mort de l'Ancien régime : "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits." Elle traduit ainsi l'influence des philosophes du XVIIIe siècle et du mouvement des Lumières qui prônent l'exercice de la raison, la diffusion du savoir et la recherche du progrès. Cette déclaration servira de préambule à la future première Constitution de 1791.
Publié à 10:39 par fandeloup
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Dès le 15 juillet, la panique s'empare des provinces : c'est la Grande Peur. Déjà chahutée par les cahiers de doléances, la noblesse craint une nouvelle révolte populaire après l'épisode de la Bastille. Ce mois est marqué par des saccages et des pillages de châteaux, d'abbayes. A Paris, la foule en vient même à arracher le cœur de l'intendant de la ville, accusé d'affamer ses citoyens. C'est dans ce contexte que les députés de Versailles prennent la décision qui va bouleverser le régime. Dans la nuit du 4 août, ils abandonnent les privilèges féodaux, signent également l'égalité devant l'impôt et la suppression de nombreuses pratiques de l'ancien régime comme le droit de chasse à la noblesse ou encore les servitudes, les dîmes ecclésiastiques. Ces droits féodaux étaient fortement contestés par le tiers état.
Publié à 10:37 par fandeloup
Publié à 02:07 par fandeloup
Certains y voient le moment clé de la Révolution française. L'Assemblée nationale se proclame Assemblée constituante le 9 juillet pour travailler sur la rédaction d'une Constitution : ce qui signe la fin de la suprématie du roi et donc la mort de l'Ancien régime. Mais à Paris et à Versailles l'agitation est grande. De nombreuses troupes stationnent autour des villes à la demande de Louis XVI. Le 11 juillet, le renvoi de Necker, argentier du pouvoir galvanise la foule. Deux jours plus tard, de nombreuses personnes prennent les armes par crainte d'une charge des troupes royales. Le 14 juillet au matin, cette foule se masse à la Bastille, prison royale quasi désaffectée, qui contiendrait des armes et de la poudre. Après l'assaut des révoltés et des affrontements, le gouverneur Launay se rend et finira massacré avec ses hommes. L'évènement marque le passage à une révolution populaire. Depuis 1880, cette date est la fête nationale de la France.
Publié à 02:06 par fandeloup