Publié à 01:57 par fandeloup
Le célèbre roi Henri IV, qui a régné sur la France entre 1589 et 1610, connaît une fin tragique en mourant assassiné, le 14 mai 1610. Alors que le souverain a réalisé une paix fragile entre les catholiques et protestants, il ne fait pas l'unanimité et une nouvelle guerre se profile contre les royaumes catholiques d'Espagne et d'Autriche, aux portes de la France. Le 16 mai dans l'après-midi, Henri IV se rend en carrosse à l'Arsenal à Paris, sans escorte. Mais lorsque le convoi se trouve bloqué par une charrette de foin dans la rue de la Ferronnerie, François Ravaillac, catholique fanatique, poignarde deux fois le souverain. Henri IV mourra sur le chemin du retour au Louvre. Ravaillac, rapidement jugé, finira par mourir après d'innombrables séances de tortures sur la place de Grève de Paris, actuel Hôtel-de-Ville. La thèse du complot, longtemps privilégiée est désormais écartée par les historiens car on sait que l'homme a agi seul. Marie de Médicis, veuve
Publié à 01:56 par fandeloup
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Né dans la tradition calviniste, le futur Henri IV s'est converti au catholicisme le 25 juillet 1593. Sept mois plus tard, il monte sur le trône de France alors que le conflit entre protestants et catholiques continue. Reims et Paris se trouvent notamment contrôlées par des catholiques durs. Le Roi, qui arrive à faire rallier à lui la capitale, réalise la paix entre les communautés religieuses. Le 30 avril 1594, il signe l'Edit de Nantes. Le texte dit de pacification accorde aux protestants la liberté de culte dans certains lieux déterminés et leur donne plusieurs autres droits comme le celui d'aller à l'école, de posséder des places fortes militaires ou encore d'exercer des fonctions publiques. La promulgation de cet édit met un terme aux guerres de religion en France même si sa ratification a été plus lente dans certaines villes.
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Plongée dans une guerre de religion sans merci entre les catholiques et les protestants, la France connaît quelques périodes d'accalmie. Le 19 mars 1563, Catherine de Médicis, qui règne depuis la mort de son mari Henri II, fait rédiger l'édit d'Amboise qui accorde aux protestants la liberté de culte, Paris excepté. Mais le conflit s'envenime jusqu'à atteindre le paroxysme de l'horreur. Le jour de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572, Catherine de Médicis, craint un soulèvement des protestants. Elle convainc le roi Charles IX, son fils, de mettre à mort tous les chefs du protestantisme de Paris. Mais le massacre ne s'arrête pas aux dignitaires et frappe toute la société : femmes, enfants et personnes âgées. La folie s'étend rapidement aux grandes villes de province jusqu'en octobre et aurait fait près de 30 000 victimes.
Publié à 01:53 par fandeloup
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partir de 1534, l'Europe et notamment la France vont être secouées par une vague de protestation contre le pouvoir de Rome sur les affaires de l'Eglise. C'est ainsi que nait le protestantisme de Luther et de Calvin qui se traduit par un mouvement religieux et idéologique. En 1560, on dénombre près de 2 millions de protestants en France. Mais leur influence nouvelle inquiète et divise. Le 1er mars 1562, le duc François de Guise, fervent catholique, se rend à Wassy en Champagne et interrompt un culte protestant pour les rallier à lui. Devant l'opposition de l'assemblée, les hommes du duc auraient chargé. Selon certains historiens, le conflit aurait fait plus de 70 victimes et près de 200 blessés. Cette affaire, dite du massacre de Wassy, plonge le pays dans les terribles guerres de religion des catholiques contre les protestants qui vont durer jusqu'en 1598.
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Le règne de François Ier s'étend de 1515 à 1547. Mécène des artistes et fervent admirateur de la Renaissance, le roi a fait bâtir de nombreux châteaux de la Loire comme ceux de Blois et d'Amboise ou encore le célèbre Chambord. Mais le souverain a également été un protecteur des lettres. Le 10 août 1539, il signe l'ordonnance de Villers-Cotterêts qui fait de la langue française la seule langue officielle du royaume. Elle sera dorénavant obligatoire dans les échanges politiques comme dans les œuvres littéraires et l'enregistrement des naissances et des décès. Ce manifeste établit ainsi la suprématie du Français sur le latin même si dans le territoire coexistent différents patois
Publié à 01:50 par fandeloup