Fandeloup

L heure de mon ascension pourrait approcher. . Je partirais sans crainte ni recule

Parce-que ton cœur abritait toutes les étoiles, depuis que tu es parti, je regarde le ciel... il a revêtu tous les sentiments d’amour et de paix qui t’animaient, il s’habille de tes rêves, il m’offre les douces sensations que tu aimais tant éprouver, il me parle de toi lorsque je me sens seule... Parfois, je t'aperçois et je vois alors ton cœur briller dans le firmament

Et si tu cherches un chemin de fortune au loin, vers ton havre de paix, ton Avalon, sache, ma douce et fragile libellule, que le sourire est le plus court chemin vers le bonheur... De tout ce que j'ai pu apprendre sur ma route, je crois avoir compris que le sentier du cœur est le seul qui ne permette pas le doute

La tendresse est un mot tout en profondeur.. Un mot qui exalte les effluves du bonheur.. La tendresse est le fruit d'un partage spontané de battements de cœurs liés de complicité

Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage.Car la mer et l'amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage

Je vais, tel un nuage poussé sous un vent de brumes, par des chemins d'infortune ou bien de fortune, seule dans ma bulle, quérir le Graal de ma vie. Marchant sans grande allure, clopinclopant sous la lune, a la recherche de l’amour, vogue mon esprit... Où donc sont restés mes rêves et où donc, sont ces promesses que je croyais sincères, d'une vie de tendresse, accrochés dans mon âme vagabonde, si tant est que l'ivresse des mots, si doux, si suaves,si enchanteurs, peut conduire a la tristesse... Alors je rêve.

Comme il serait doux dans ces temps de souffrances pouvoir voir le monde avec l'innocence de l'enfance

Être vivant, c'est tisser une histoire entre un début dont on ne souvient pas et une fin que l'on ne connaît pas, pourtant, nous connaissons tous le chemin de notre cœur, qui nous emmène aussi loin que nos sentiments puissent nous porter... Être vivant, ne pas craindre d'aimer, ne pas avoir peur de donner, même au prix de la souffrance, tout cela est, pour moi, la seule route qui mérite d'être partagée

Et si nous partions, l’espace d’un instan l’espace d’une vie, l’espace d’un voyage… Là où le vent nous pousse, placidement, simplement pour revivre l’enthousiasme des premiers espoirs, des rêves d’enfants, juste un petit moment, sans pudeur, faire un doux voyage dans le temps respirer ces parfums oubliés, ces odeurs vivaces accrochées à nos mémoires, et croire encore que tout est possible

Il m'a fallu du temps. J'avais eu besoin que le soleil me montre la voie, qu'il ait beaucoup de patience, beaucoup de douceur, pour que je puisse enfin vivre par moi-même. Pour que j'ose partir plus loin, pour que j'accepte aussi de le laisser éclairer d'autres personnes, Oh ! Cela ne veut pas dire que je n'aie plus envie de sa présence, mais simplement que je le suivais par besoin