Fandeloup

Je vogue à travers les étoiles, cherchant à déchirer le voile. Ce rideau de noirceur, qui éprouve tant de peur. Cette étrange porte de mystères, qui nous fait lever la tête en l'air. Dans cette immensité, je me perd, préférant garder les pieds sur terre. Cette infime lueur, qui transcende toute frayeur, nous ôte toute retenu, l'appel vers l'inconnu.

L'objet de toute mon attention, a longtemps reçu mon affection. maintenant délaissé par la vie, elle est couverte d'un manteau gris. A mes yeux de grande valeur, en période de doute, elle venait réchauffer mon cœur, et me montrer la route. Je ne suis plus qu'une âme en peine, doucement sommeillant. J'attend que vienne mon heure, dans son écarlate lueur. Ma vieille et fidèle amie, nul soucis en ta compagnie. Toi qui m'a fait passer bien des soirées, n'ait craintes, je ne t'ai point oublié.

- Tu crois pas qu'il serait temps d'arrêter ?

- D'arrêter quoi ?

- De courir

- Mais on ne court pas.

- Bien sûr que si. On passe toute notre existence à courir

- Après quoi court-on ?

- La mort. Et nous passons à côté de la vie

Liberté où es-tu ? Liberté réveille-toi !

Puisse la bonne fortune me guider dans ce doute perpétuel qu'est le voyage dans les limbes de l'écriture. Les certitudes s'écroulent comme un lambeau déchiré. Les craintes de la réalité s'installent et me persécutent l'esprit. Que me soit donné une voie à suivre sur l'ineffable destin tracé

Dans un monde où les rêves sont encore permis ... ? ? N'hésitez pas à demander, suggérer, donner votre avis, commenter, à partager sans modération

Un monde de reves,c'est un monde tout en douceur, c'est tout simplement ce qui j'aime et qui me touche ,la beautée des images

Et elle disait que parfois les âmes ont un grand désir de se faire connaître et qu'alors, l'espace de deux secondes, elles entrent dans le corps d'une personne proche et de là font un geste ou disent une chose qui lui permettait à elle de reconnaître cette présence sans pour autant parvenir à répondre assez vite pour lui faire savoir qu'elle avait bien reçu son signe d'entente

Il arrive que l'on fasse un rêve. On s'y prend, on y croit, on l'aime. Le matin, en ouvrant les yeux, deux mondes s'entremêlent encore. Les visages de la nuit s'estompent dans la clarté. On voudrait se souvenir, on voudrait les retenir. Ils glissent entre vos mains, la réalité brutale du jour les rejette. De quoi ai-je rêvé se dit-on ? Que se passait-il ? Qu'est-ce que je disais et que me disait-on ? On se retrouve avec le regret imprécis de toutes ces choses qui furent ou qui semblaient avoir été. On ne sait plus ce qu'il y avait autour de soi. On se sait plus

Savoir qu'aucun jour n'est semblable à un autre, et que chaque matin comporte son miracle particulier, son moment magique, où de vieux univers s'écroulent et de nouvelles étoiles apparaissen