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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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une histoire de suicide

une histoire de suicide

À midi, je serai morte (une histoire de suicide, encore)..

Lundi, à midi, une femme de 85 ans s’est tuée plutôt que de devenir démente et finir ses jours comme une carcasse vide à l’hôpital.

Gillian Bennett avait 85 ans au moment de son suicide et en était aux premières étapes de la démence. Parce qu’elle ne voulait pas finir comme un légume dans un décor d’hôpital, à « manger l’argent du pays, sans avoir la moindre idée de qui elle était », cette mère de deux enfants, grand-mère de six et arrière-grand-mère de deux, a décidé d’en terminer avec la vie alors qu’elle était encore assez lucide pour le faire.

Lundi dernier, comme le rapporte le Vancouver Sun, un peu avant midi, Gillian a tiré un matelas de mousse depuis sa maison à Bowen Island, en Colombie-Britannique, jusqu’à son lieu préféré, sur l’herbe, face à une falaise. L’endroit où elle avait choisi de mourir. Elle avait avec elle un bon whisky, une dose de Nembutal mélangée à de l’eau et Jonathan, son mari depuis 60 ans.

« J’ai tenu sa main. J’étais d’accord avec son choix, a expliqué l’ancien professeur de philosophie. Elle ne voulait pas que je l’aide et je ne le souhaitais pas non plus. Je ne sais pas où elle s’est procuré le Nembutal ou les instructions, elle ne me l’a pas dit ».

Gillian ne l’a pas laissé non plus tirer le matelas à l’extérieur, même si c’était là un effort difficile pour elle. Elle savait que si quelqu’un l’aidait en quoi que ce soit, sa mort deviendrait illégale. « Elle n’avait pas peur. Pas du tout. Elle était aussi calme et paisible comme peut imaginer » a confié son mari. Quand elle est morte, Jonathan a laissé sa main et a appelé son médecin, qui est venu confirmer le suicide avant d’appeler la RCMP.

« Gillian et moi nous n’aimions pas et désapprouvions les lois qui font qu’il est impossible d’aider quelqu’un que l’on aime dans quelque chose d’aussi important que la mort ».

Deadatnoon.com Depuis deux ans, celle qui a eu une fructueuse carrière de psychothérapeute a écrit sur son site web, deadatnoon.com (morte à midi) pour expliquer sa décision d’en finir avec la vie dans un texte qui n’est devenu public qu’après sa mort. « Ce n’est pas seulement qu’elle ne voulait pas être un poids pour les autres, dit Jonathan.

Elle pensait aussi au genre de vie qu’elle aurait. Ç’aurait été dur pour nous et pas assez bon pour elle ». Le dernier week-end, Gillian l’a passé en famille, avec ses deux enfants, Sara, 56 ans, et Guy, 55 ans. Tous deux étaient au courant de sa décision.

Je partage cette histoire avec vous, parce qu’elle m’a énormément touchée. Parce que mon père souffre de démence et qu’il n’est plus que l’ombre de celui qui fut mon père. Parce qu’un jour, ce sera moi qui verserai tranquillement, mais sûrement vers la démence. Ou mon chum. Ou ma meilleure amie. J’écris démence, mais on peut remplacer par bien d’autres maladies dégénératives, de celles qui ne laissent pas place à l’espoir. Parce que je crois comme Gillian que les lois doivent être changées, que l’on doit pouvoir disposer de notre vie comme on l’entend quand on sait que l’horizon n’est plus que la perte de soi-même, j’ai décidé de traduire le texte de Gillian.

Il est long. Vous pouvez le sauter si vous voulez et partir cliquer ailleurs. Si vous le lisez par contre, ne vous gênez surtout pas pour commenter ensuite… Parce que, moi, il m’a noué la gorge.

Au revoir et bonne chance ! par Gillian Bennett

« Je vais me tuer aujourd’hui vers midi. Il est temps. La démence poursuit ses dégâts et je me suis presque perdue. J’ai presque perdu “moi”. Jonathan, le plus droit et le plus intelligent des hommes, sera à mes côtés comme un témoin aimant. Je sais que je suis atteinte de démence, une perte progressive de mémoire et de jugement, depuis trois ans.

C’est une maladie furtive, entêtée et oh combien fiable. J’aurais préféré une affection exotique dont le nom trébucherait sur la langue, mais non, ce que j’ai est tout à fait typique. Je trouve que c’est une maladie ennuyante et malgré la gentillesse et la politesse de ma famille, je suis assez intelligente pour comprendre qu’ils trouvent ça ennuyant aussi.

C’est tellement difficile pour mon mari, Jonathan. Je ne pense pas que ma jolie chatte a remarqué, mais je ne suis pas certaine. La démence ne fait pas de quartier et ne laisse place à aucune négociation. Les recherches nous disent que c’est une “maladie silencieuse”, une maladie qui peut se terrer pendant des années ou même des décennies avant que ses symptômes ne deviennent évidents. Je trouve ça difficile de me rappeler que ma petite-fille vient dans trois jours et pas aujourd’hui.

“Où mettons-nous le X?” (Café/machine à milkshake/la touche espace sur mon clavier/le livre que je suis en train de lire) survient tout le temps. Je dois toujours surveiller ce que je dis pour tenter de ne pas faire de grosse erreur de jugement.

Vient un moment, dans le cours de la démence, où l’on ne peut plus gérer ses propres affaires. Je veux partir avant le jour où je ne pourrai plus évaluer ma situation, ou agir pour finir ma vie. Il viendra peut-être aussi un moment où je devrai tout simplement prendre une décision basée sur ma santé physique qui se détériore. Je n’aime pas les hôpitaux — ce sont des endroits sales. Tout médecin vous dira d’en rester loin si vous le pouvez.

Je ne veux pas qu’une chute, une attaque ou toute autre complication imprévue vienne perturber ma décision de coûter le moins cher possible au Canada durant mes années de déclin. Chacun d’entre nous est né unique et meurt unique. Je pense à la mort comme à une aventure finale avec une fin abrupte prévisible. Je sais quand c’est le temps de partir et je ne trouve pas ça effrayant. Nous obsédons à propos de tant de choses.

Nous semblons avoir besoin de faire les choses comme il faut. Devrait-on apporter une bouteille de vin ou des fleurs au party?? Est-ce que des jeans et des bottes, ça ira ou est-ce que c’est trop relaxe?? Comment je fais pour trouver un nouveau compagnon?? On ne parle PAS beaucoup de la façon dont on meurt.

Pourtant, faire face à la mort est complètement intéressant, absorbant et stimulant. J’ai fait le tour de mes choix, j’en ai choisi, j’en ai rejeté. Je crois que j’ai trouvé le bon choix pour moi. J’en ai parlé avec mes amis et ma famille. Ce n’est pas un sujet interdit. Loin de là. Chaque jour, je perds un peu de moi-même et il est évident que je me dirige vers l’état que tous les patients souffrant de démence atteignent : ne pas savoir qui je suis et avoir besoin de soins constants. Je sais alors que j’écris ces mots que d’ici six, neuf ou douze mois, moi, Gillian, je ne serai plus ici.

Qu’est-ce qu’on fera de ma carcasse?? Elle sera vivante physiquement, mais il n’y aura plus personne à l’intérieur. J’ai fait mes devoirs. J’ai examiné mes options :

1. Avoir quelqu’un qui s’occupe de mon corps vide d’esprit. Ce qui veut dire des difficultés financières pour ceux que je laisse derrière, ou encore un tourbillon incessant de corvées qui pourraient éroder jusqu’à leurs meilleurs souvenirs de moi.

 

2. Demander n’importe quel soin que le gouvernement est prêt à offrir. (L’endroit s’attendra à ce que mon mari, mes enfants et mes petits-enfants me visitent souvent pour remercier ceux qui s’occupent si bien de ma carcasse. C’est juste, mais ce n’est pas ce que je souhaite à ma famille. )

 

3. Finir ma propre vie en avalant des barbituriques qui feront le travail avant que ma tête soit toute partie. Éthiquement, ça me semble la bonne chose à faire. Je peux vivre ou végéter pendant peut-être dix ans dans un hôpital aux frais du Canada, pour un coût annuel de 50 000 $ à 75 000 $. Ce n’est que le début des dommages. Les infirmières, qui pensaient se lancer dans une carrière qui aurait un sens, se retrouvent à perpétuellement changer mes couches et à rapporter mes changements physiques, ou une coquille vide.

C’est ridicule, inutile et injuste. Ma famille, tous des gens rationnels, ne me visiterait pas à l’hôpital, parce qu’elle sait que je ne le voudrais pas. Le monde est mis à dure épreuve sous le poids d’une population vieillissante. Nous vivons plus longtemps, et notre espérance de vie s’allonge de plus en plus.

En 2045, le ratio des citoyens en âge de travailler et des personnes âgées deviendra de plus en plus lourd dans presque toutes les régions du monde. Au Canada et aux États-Unis, on s’attend à ce que le ratio soit de 16 travailleurs pour dix personnes âgées.

C’est un désastre social et économique en devenir. Pourtant la plupart des gens disent qu’ils veulent vivre jusqu’à 90 ou 100 ans, et même au-delà. Il y a plusieurs problèmes d’éthique ici : la prolongation de la vie altère les idées des gens sur ce qu’est être humain — et pas pour le mieux.

Tandis que nous, les vieux, subissons de nombreuses opérations et devenons gaga tout en occupant un lit d’hôpital, l’éducation de nos enfants, leurs opportunités éducatives, athlétiques et culturelles sont comprimées. Le coeur du problème est arithmétique.

L’État d’assistance sociale qui a suivi la Deuxième Guerre mondiale, créé à un moment où la génération des baby-boomers était en gestation, est basé sur un schéma générationnel à la Ponzi. Alors que la durée de vie allonge et que le taux de natalité décline, la pyramide de la population s’inverse — et dans certains pays, cela fait que toute l’économie bascule.

Chaque personne vers l’âge de 50 ans et qui est mentalement compétente devrait faire un Testament de vie dans lequel serait écrit comment elle veut mourir, les circonstances sous lesquelles elle ne veut pas être ressuscitée, etc. Avec l’ajout d’une déclaration telle que : “Si je suis malade et faible et que j’ai une infection comme une pneumonie, n’essayez pas de me ramener à la vie avec des antibiotiques. Svp, laissez-moi aller.

Je ne donne à aucune personne de ma famille, ou docteur ou psychiatre, le droit d’annuler cette décision”. Le médecin de famille devrait en avoir une copie. Légalement, tout le monde devrait être obligé à faire un tel Testament, qui serait conservé électroniquement, ne pourrait pas être détruit et serait immédiatement disponible pour tout hôpital dans le monde.

Et si une personne refusait de faire un tel testament?? Il devrait y avoir un testament par défaut qui s’appliquerait à chaque personne qui n’aurait pas rempli son devoir de citoyen. Je n’ai pas toutes les réponses, mais je crois que je soulève des questions qui doivent l’être.

Il y a trois immenses institutions : la profession médicale, la loi et l’église, qui défieront et combattront tout changement. Pourtant nous entendons tous parler de changements dans chacune des ces professions qui suggèrent une approche plus large, guidée et instruite par l’empathie.

Mon espoir est que toutes ces institutions continueront à se transformer et que la profession médicale aura pour mandat, grâce à des protocoles sensibles et appropriés, d’administrer une dose létale pour terminer les souffrances d’un patient en phase terminale, en accord avec son Testament vivant. La vie semble un peu comme une fête dans laquelle j’ai été plongée. Au début, j’étais timide et maladroite et je ne sais pas ce qu’étaient les règles. J’avais peur de faire la mauvaise chose.

Il s’est avéré que j’étais là pour avoir du plaisir et je ne savais pas comment. Quelqu’un de gentil m’a parlé et m’a fait rire. J’ai commencé à comprendre qu’en fait je devais faire mes propres lois et vivre selon elles. J’ai compris que je devais savoir quand partir et c’est maintenant. Tous les membres de ma famille immédiate sont à Vancouver: fille, fils, deux petites-filles et quatre petits-fils. Tous savent que ce qui m’importe c’est de ne pas devenir un poids pour eux, ou pour le Canada.

J’ai discuté de ma situation avec eux. Dans notre famille, il est établi que tout adulte a le droit de prendre sa propre décision. Juste au cas où quelqu’un serait tenté de croire que je suis brave de me tuer, vous devez savoir que j’ai peur d’être seule dans l’obscurité. J’ai peur que quelque chose m’attaque. Je ne veux pas mourir seule.

Si ma chatte défaillait de la manière dont je le fais, je mélangerais des somnifères dans du boeuf de première qualité et quand elle serait endormie, je la transporterais amoureusement au jardin où je ferais le reste.

Qui veut mourir entouré d’étrangers, peu importe l’excellence de leurs soins et de leurs compétences??

J’ai eu un mari incomparable, et des enfants et des petits-enfants qui m’ont dépassée sur bien des plans. Depuis que j’ai sept ans, j’ai des amis merveilleux, que j’ai adorés et que j’adore encore. C’est beaucoup plus difficile qu’il n’est nécessaire pour Jonathan et j’aurais aimé qu’il n’ait pas à être seul avec le cadavre de sa femme. Les lois canadiennes font un criminel de quiconque aide une personne à se suicider, et Jonathan par conséquent ne pourra pas m’aider.

Nos enfants, Sara et Guy, voudraient bien être avec leur père, mais les lois étant ce qu’elles sont, nous ne voulons pas les mettre en danger. Aujourd’hui, maintenant, je vais de bon coeur et avec reconnaissance vers cette bonne nuit. Jonathan, le courageux, le fidèle, l’authentique et le gentil, m’entoure de sa présence. Je n’ai pas besoin de plus. Il est presque midi. »

Et moi, je m’en vais suivre le conseil de Gillian. Je m’en vais préparer mon Testament de vie. Peut-être que si tout le monde faisait ça, sans attendre le go du gouvernement, la force du nombre deviendrait force de loi ? Qu’en pensez-vous ?

 

Photo, Gillian Bennett avec sa chatte Cosmo, en 2013.

bonne nuit

Publié à 19:32 par fandeloup

anniversaire

Publié à 19:26 par fandeloup Tags : anniversaire
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JOYEUX ANNIVERSAIRE

abandon

Publié à 19:13 par fandeloup
abandon

Les yeux vous supplient de les sauvers regardez bien ne voyez vous pas cette souffrance

Pourquoi

Publié à 18:59 par fandeloup Tags : éléments vie chez femme mort nature fille nuit enfant
Pourquoi

Pourquoi la mère de Fiona reste en prison

Enquête.

La justice a refusé de libérer Cécile Bourgeon, soupçonnée d'être impliquée dans la mort de sa fille. Elle s'appuie notamment sur le trouble de la personnalité de cette mère, révélé par les experts.

Sans l'affaire de la petite Fiona, il y a plus de mystères que de certitudes. L'instruction n'a toujours pas permis de connaître la vérité sur la date et les circonstances du décès de la fillette de 5 ans et demi, ni sur l'endroit où sa mère et son beau-père prétendent l'avoir enterrée, le 12 mai 2013, en lisière d'une forêt du Puy-de-Dôme.

L'enquête n'a pas davantage pu déterminer le rôle exact de Cécile Bourgeon et de son compagnon Berkane Maklouf, tous deux mis en examen principalement pour coups mortels aggravés, et écroués. Détenue depuis le 26 septembre 2013, Cécile Bourgeon, qui venait à l'époque d'avouer avoir inventé la disparition de sa fille aînée, en réalité décédée, veut sortir de prison.

Elle aimerait vivre chez sa mère à Perpignan (Pyrénées-Orientales), où ses avocats, M es Gilles-Jean et Renaud Portejoie, ont suggéré qu'elle soit assignée à résidence avec un bracelet électronique.

Or, cet été, sa demande de remise en liberté a été rejetée par le juge des libertés et de la détention, puis en appel par la chambre de l'instruction, le 12 août.

Pour motiver son refus, celle-ci a notamment estimé que le risque de réitération de trouble grave du comportement n'est pas à exclure chez Cécile Bourgeon, même si elle ne présente aucune dangerosité immédiate. Un argument puisé dans une expertise psychiatrique de la jeune femme de 26 ans.

Premier constat des médecins :

Cécile Bourgeon ne souffre d'aucune maladie mentale ou d'insuffisance intellectuelle. Ils relèvent, en revanche, un trouble de la personnalité lié à une immaturité psychoaffective, ainsi que d'autres défaillances psychiques.

Autant d'éléments qui, en substance, sont de nature à faciliter l'émergence de gestes violents envers l'autre. Les psychiatres envisagent même un risque de réitération d'infraction.

L'expertise psychologique ordonnée par le juge d'instruction confirme cette immaturité affective et note la propension de Cécile Bourgeon à s'ériger en victime.

Les praticiens ont également examiné l'amnésie invoquée par la mère de Fiona, qui assure, entre autres oublis, ne plus se rappeler du lieu où elle et son compagnon ont inhumé l'enfant.

Alors que retrouver cet endroit serait, selon ses dires, son souhait le plus cher. Selon les psychiatres, les troubles de mémoire de Cécile Bourgeon ne relèvent d'aucune pathologie. Et ils formulent l'hypothèse d'une stratégie de défense.

L'expert psychologue, lui, avance que cette amnésie peut être un moyen de se protéger, voire d'échapper à un sentiment de culpabilité. Le risque de réitération de trouble grave du comportement avancé par la chambre de l'instruction « est assez inquiétant », réagit M e Patrice Reviron, conseil de l'association Innocence en danger, partie civile.

« Cécile Bourgeon, qui n'a certes pas un parcours de vie facile, n'est manifestement pas hyperéquilibrée. Quant à ses pertes de mémoire, je doute de leur réalité. Nous sommes clairement dans une affaire de maltraitance. J'attends juste que Cécile Bourgeon nous dise la vérité, et, pour l'instant, on ne l'a pas », ajoute l'avocat, pour qui le décès de Fiona est antérieur à la nuit du 11 au 12 mai 2013, date avancée par le couple.

Les avocats de Cécile Bourgeon indiquent, eux, avoir demandé et obtenu une contre-expertise psychiatrique, jugeant ce risque de réitération invraisemblable.

« Il n'y a jamais eu envers Cécile Bourgeon la moindre suspicion de maltraitance sur Fiona. Elle nie toute violence, et rien dans le dossier ne la contredit. Lui imputer des coups mortels est insupportable », insistent M es Gilles-Jean et Renaud Portejoie, qui contestent la mise en examen pour coups mortels aggravés de leur cliente.

Devant les juges, Berkane Maklouf a déclaré que sa compagne a, la veille du décès de Fiona, donné un coup de pied aux fesses et deux gifles à la fillette sans que ces violences aient pu entraîner la mort. Cécile Bourgeon, elle, accuse son compagnon de violences répétées sur Fiona, ce qu'il nie.

En laissant croire à la disparition de sa fille, la mère de Fiona avait déclenché la mobilisation de nombreuses personnes, s'attirant beaucoup de compassion. Son mensonge a, depuis, dressé une partie de l'opinion publique contre elle. C'est donc aussi pour la protéger que la chambre de l'instruction a confirmé son maintien en détention.

combat

Publié à 17:57 par fandeloup Tags : photos enfants vie monde heureux chien chiens
combat

Libéré des combats de chiens, un chiot devient le symbole de la lutte contre la maltraitance

 En août dernier, 367 Pit Bulls utilisés dans des combats de chiens étaient sauvés aux Etats-Unis, au terme d'une longue enquête menées par les autorités américaines sur une organisation sévissant dans l'Alabama, le Texas, la Géorgie et le Mississippi.

Le réseau démantelé durant l'été était l'un des plus importants au monde. Les pauvres bêtes ont été trouvées dans état déplorable, affamées, souvent grièvement blessées, et reposant au milieu de leurs déjections près de leurs minuscules niches de fortune auxquelles ils étaient attachés par des chaînes.

Le bouleversant regard de Timmy Cooper Mais ils ont été pris en charge, soignés, sociabilisés, et grâce au dévouement des employés et bénévoles des refuges qui les ont recueillis, nombre d'entre eux mènent aujourd'hui une existence paisible auprès de familles aimantes.

C'est le cas de Timmy Cooper, un chiot dont le regard, le jour où il a été sauvé, ne peut pas laisser de marbre. Il avait à peine deux mois. Le 3 mai dernier, son adoption a été finalisée. Il est devenu le symbole de ce fléau qui sévit un peu partout dans le monde, apparaissant dans la nouvelle campagne de sensibilisation de l'ASPCA (la SPA américaine) contre la maltraitance animale.

Brian et Nadine DeCicco venaient de perdre leurs deux chiens bien-aimés durant la même année, et ils ont eu vrai coup de foudre pour Timmy Cooper.

"Nous n'avions aucun problème avec le fait d'adopter un chien ayant été associé à des combats de chiens parce que nous avons tous les deux eu des chiens toute notre vie et savons que leur comportement reflète la façon dont ils sont traités. Nos deux chiens étaient des croisés Pit Bulls et ils étaient incroyablement affectueux" confient-ils. Un chien et des maîtres heureux

Et les DeCicco ne regrettent pas leur décision. Timmy est un chien merveilleux, joyeux, qui les comble de bonheur. Gentil avec tous les bambins qu'il a rencontrés, il deviendra sans aucun doute le meilleur ami des enfants que le couple espère bientôt avoir.

Et les responsables du réseau de combats de chiens démantelé ?

Neuf mois après leur arrestation, 10 des 14 accusés ont plaidé coupable, rapporte le Huffington Post. C'est au mois d'août que leurs condamnations devraient être prononcées.

éruption du Bardarbunga

Publié à 17:02 par fandeloup Tags : 2010
éruption du Bardarbunga

Islande : trafic aérien interdit après une éruption du Bardarbunga

 Le volcan islandais Bardarbunga est en activité depuis lundi.

Son éruption, ce samedi, a provoqué la fermeture de l'espace aérien en Islande. Les autorités islandaises ont interdit samedi le trafic aérien dans le secteur du plus grand volcan du pays, le Bardarbunga, élevant le niveau d'alerte d'orange à rouge après avoir détecté une petite éruption.

Jeudi, 300 habitants résidant à proximité du volcan ont été évacués après que de nouveaux signes d'activité aient été perçus par le Bureau météorologique d'Islande (IMO).

La région ne compte aucun habitant permanent, mais elle accueille des touristes et des chasseurs. Comme d'autres volcans islandais, le Bardarbunga est recouvert de glace.

«Il y a une éruption en cours sous la couche de glace, probablement une petite éruption qui n'a pas pu faire fondre la couverture de glace», a précisé Theodor Hervasson, directeur exécutif de la division des alertes et des prévisions à l'IMO.

Une éruption «mineure» pour le moment Selon la police islandaise, il n'y avait pas vers 15 heures GMT (17 heures, heure française) de modification en surface sur la zone de l'éruption, où l'épaisseur de la couche varie de 150 à 400 mètres.

«Pour le moment, l'éruption est considérée comme un événement mineur», a déclaré la direction de la police islandaise. Cependant, a-t-elle souligné, «on ignore si l'éruption va rester sub-glaciaire ou non».

Le Bardarbunga, dont l'altitude dépasse 2.000 mètres, était entré en activité le samedi 16 août. Depuis, le niveau d'alerte était fixé à orange, ce qui signifie «activité élevée ou en hausse avec potentiel accru d'éruption», mais il n'y avait pas eu d'éruption jusqu'à ce samedi. En début de semaine, près de 300 personnes ont été évacuées de la zone du volcan.

La région ne compte aucun habitant permanent, mais elle accueille des touristes et des chasseurs. Pas d'autre choix que d'interdire le trafic aérien Cette semaine, l'administration de l'aviation civile islandaise avait prévenu qu'en cas d'éruption du Bardarbunga, elle n'aurait pas d'autre choix que d'interdire le trafic aérien.

«Si nous avons une autre grosse explosion comme celle de l'Eyjafjalljökull, nous ne pouvons rien faire d'autre que d'interrompre le trafic dans les zones dangereuses. C'est vraiment la seule chose que nous puissions faire», avait alors déclaré Fridthor Eydal, porte-parole de cette administration.

Bardarbunga, le volcan qui inquiète .En 2010, l'éruption d'un autre volcan islandais, l'Eyjafjallajökull, avait provoqué la plus grande fermeture d'espace aérien décrétée en Europe en temps de paix. Plus de 100.000 vols avaient été annulés sur un mois et plus de huit millions de passagers bloqués dans les aéroports. La dernière éruption du volcan Bardarbunga remonte à 1910.

non

Publié à 16:15 par fandeloup
non

SONDAGE : Pour la première fois, un loup a été identifié dans la Meuse, à 250 km de Paris. Problème : il s’attaque aux troupeaux. Il est prévu que si la préfecture autorise le tir d’effarouchement, elle refusera que l’on tue l’animal.

Question : Faut-il autoriser la chasse au loup dans la Meuse ?

amiante

Publié à 15:58 par fandeloup Tags : exposition air femmes 2010 france chez
amiante

Amiante : 68 000 à 100 000 morts attendus d'ici à 2050 en France ..

L'amiante engendre de nombreux cancers, notamment des voies respiratoires. En se basant sur des travaux de l'Institut de veille sanitaire (INVS), le HCSP estime qu'«il faut s'attendre entre 2009 et 2050 à un nombre de cancers du poumon dus à l'amiante de l'ordre de 50 000 à 75 000.

S'y ajoutent des cancers comme ceux du larynx et des ovaires. Environ 18 000 à 25 000 cas de mésothéliome devraient s'ajouter à ce sinistre décompte. Le mésothéliome est un cancer de la plèvre qui, dans 80% des cas, peut être attribué à l'exposition à l'amiante.

Mais ce cancer se déclare généralement de nombreuses années après l'exposition, tout comme les cancers du poumon, dont 13% peuvent également être attribués à l'amiante.

L'INVS relève par ailleurs que le nombre de nouveaux cas de mésothéliome semble s'être stabilisé dans les années 2000 tant chez les femmes que chez les hommes. Avec 69% des cas, les hommes sont nettement plus touchés que les femmes.

L'utilisation de l'amiante est interdite en France depuis 1997. Les seuils d'alerte abaissés ? Depuis 1996, tous les bâtiments font l'objet d'une réglementation selon laquelle, dès que le niveau dépasse les 5 fibres par litre d'air, des travaux de désamiantage ou de confinement doivent être entrepris.

Le Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP), saisi en 2010 sur la définition d'un nouveau seuil de déclenchement des mesures de protection contre l'amiante, se montre réservé dans son rapport. Des experts réunis par le HSCP avaient dans un premier temps proposé d'abaisser le seuil de déclenchement des travaux à 2 fibres par litre dès 2015, puis à 1 fibre en 2020.

Mais le HSCP a jugé «illusoire» dans son rapport d'abaisser ce seuil «tant que la réglementation actuelle (...) n'est pas correctement appliquée» en ce qui concerne notamment les repérages et les mesures.

«Un abaissement prématuré pourrait même être contreproductif, car conduisant à une augmentation sensible des analyses, des travaux et des déchets à gérer, dans un contexte de manque de préparation aux risques induits», explique le HSCP. L'association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva) a réagi en demandant à la ministre de la Santé «de ne tenir aucun compte de la position du HSCP et d'abaisser sans tarder le seuil du gestion du risque amiante dans les bâtiments».

Les maladies professionnelles reconnues par le régime général de sécurité sociale

En 2007 Autres maladies professionnelles

Trouble Musculo-squelettique

Surdités

Dermatoses

Rhinites et asthmes

Affections des poussières minérales

Maladies infectieuses

tableau

Affections des poussières de bois

Hémopathies du benzène

Affections des goudrons et huile de houille

Affections des rayonnements ionisants

Affections des amines aromatiques et leurs sels

 

Phajaan est une méthode traditionnelle pour briser l’esprit

 Phajaan est une méthode traditionnelle pour briser l’esprit

Faire de l'éléphant en Thaïlande... ce qu'on cache aux touristes Après nos récents articles sur nos voyages en Asie, on a reçu quelques commentaires nous conseillant d'aller faire telle ou telle activité avec des éléphants.

Merci des conseils les amis mais en voyageurs un minimum responsables, curieux et qui plus est soucieux de la condition animale, on s'est renseigné avant d'envisager quoi que ce soit. Il ne nous a pas fallu longtemps pour découvrir une face cachée dont peu de touristes ont visiblement conscience.

Faut il faire de l'éléphant en Asie ? (ou ailleurs dans le monde)

À peine arrivés à Ayutthaya on a rapidement croisé le chemin d'éléphants en vadrouille dans la ville. En les observant, on a vite remarqué que quelque chose clochait : tous ces éléphants semblaient morts de l'intérieur, comme des zombies ayant perdu leurs âmes, tristes, déprimés.

Pour satisfaire la demande touristique (mais ce n'est pas la seule raison), tous ces éléphants ont dû être dressés. Mais apprivoiser une telle force de la nature et un être aussi intelligent n'est pas chose facile... La solution trouvée par les locaux est la violence, ou pour être précis, la torture. Mais comment font-ils ?

Les éléphants sont pris en main par des mahouts (des dresseurs) dès le plus jeune âge (2-3 ans). La demande d'éléphanteaux est forte et la capture en milieu sauvage bien qu'illégale est très répandue. On anesthésie les éléphanteaux dans la nature et on chasse/tue tout éléphant qui voudrait venir le secourir.

On estime que 4 éléphants adultes sont tués en moyenne pour chaque bébé attrapé. Ces éléphanteaux une fois capturés doivent être domestiqués et donc subir un rituel connu sous le nom de "phajaan".

Qu'est ce que le phajaan ?

C'est "broyer" l'éléphant. L'origine du phajaan vient de la croyance ancestrale que l'on peut séparer l'esprit d'un éléphant de son corps afin qu'il perde ses réflexes et son instinct naturel sauvage et être complètement sous le contrôle de l'homme. Cette pratique n'est rien d'autre que de la torture poussée jusqu'au point où l'éléphant accepterait n'importe quoi pour ne plus revivre ce moment traumatisant. On instaure dans leurs mémoires une peur irréversible de l'homme.

Concrètement, les éléphants sont enfermés dans des cages exiguës et maltraités pendant de nombreux jours. Ils sont attachés, incapables de bouger le moindre de leurs membres, puis frappés à des endroits stratégiques... comprenez, les endroits les plus sensibles où la peau est très fine (articulations, oreilles, tête, joues...). blog voyage promenade elephant thailande asie phajaan Pour les frapper les dresseurs utilisent entre autre un bullhook (ou goad). Cet outil ancestral ressemble à un marteau pointu ou plutôt un pic à glace.

Comme si cela ne suffisait pas, pendant tout ce processus (environ une semaine) les éléphants sont gardés éveillés, étouffés, électrocutés, et ils sont aussi affamés/assoiffés. Une fois que les dresseurs estiment que l'âme de l'animal a quitté son corps, il lui est donné un peu de répits... Les éléphants sont alors entièrement soumis, la peur de l'homme gravée dans leurs mémoire pour toujours. Ils sont malléables et c'est le moment où le dressage commence avec les commandes de base, comme se diriger. Mais aussi l'apprentissage de tâches plus folkloriques destinées à égayer les touristes.

De nombreux éléphants ne survivent même pas à ce traitement puisqu'environ 50% meurent pendant le phajaan. Sur la moitié qui reste en vie, une bonne partie d'entre eux devient fou ou garde des troubles de cette expérience... donc ils sont tués. La quasi totalité des éléphants domestiqués ont subi cette torture. Après le phajaan, comment sont maltraités les éléphants? Le phajaan n'est que le début d'un long processus qui continuera tout au long de la vie des éléphants. Les dresseurs ont pour habitude de donner des "piqures de rappel" aux pachydermes en les frappant à certains endroits pour leur remémorer qu'ils peuvent à tout moment revivre le phajaan. Dans la majeure partie des cas, l'éléphant a un point sensible (voir une plaie constante) sur lequel le dresseur appuiera de façon discrète.

Aujourd'hui les éléphants sont utilisés principalement pour trois activités: les travaux, le tourisme et la mendicité. Lorsqu'ils font des travaux, les éléphants sont frappés et poussés à l'épuisement pour être plus performants. En Thaïlande, les éléphants ont été très longtemps utilisés dans le milieu forestier. À cause de la déforestation, une loi a été votée en 1989 empêchant l'utilisation d'éléphants domestiques à ces fins.

Les propriétaires de ces éléphants apprivoisés ont donc cherché comment pouvoir continuer à les exploiter pour gagner leurs vies... Ils ont été reconvertis dans des activités touristiques ou dans la mendicité et le business grandit depuis sans relâche. Les éléphants mendiants sont emmenés en ville, où ils subissent l'agression urbaine et le stress.

Dans le tourisme. Il y a la balade à dos d'éléphant mais aussi des activités encore plus ridicules comme des éléphants footballeurs, des éléphants peintres, des éléphants acrobates... Aux yeux de n'importe quel touriste/spectateur l'éléphant semble s'amuser et le moment est unique... mais en réalité ce n'est rien de plus qu'une sorte de supplice auquel l'animal est contraint sous peine de nouvelles maltraitances... Il semble évident qu'il n'y a absolument rien de naturel là dedans !

Avec les promenades sur le dos de l'éléphant, ce sont les touristes eux-même qui torturent l'éléphant du simple fait de grimper dessus. On a vu des photos de brochure avec des nacelles pouvant accueillir jusqu'à 8 personnes sur le dos de l'animal!L'éléphant peut supporter jusqu'à 150kg sur son dos. Avec la nacelle (jusqu'à 100kg), les touristes (± 140kg) et le mahout (± 60kg), on se rend vite compte à quel point l'éléphant n'est pas ravi de promener les touristes qui lui lacèrent la colonne vertébrale à longueur de journée.

Les "elephant rides" se poursuivent en boucle tout au long de la journée. À peine débarqués, d'autres touristes se jettent déjà dans la nacelle et c'est reparti pour un tour! Les pauvres bêtes sont épuisées et n'ont pas assez de temps pour manger et boire. La plupart du temps, ils n'ont même pas une minute sans avoir des touristes sur le dos.

Hors spectacles et balades, les animaux sont attachés avec une petite chaîne (laissant à peine 2 mètres de liberté) pour qu'ils ne soient pas dangereux pour les visiteurs. Beaucoup d'entre eux deviennent fous, ont des troubles neurologiques, secouent la tête d'un côté et de l'autre, en attendant d'être "libérés". Certains sont laissés au soleil, sans nourriture ni breuvage.

Un éléphant doit manger 200kg de nourriture et boire 200 litres d'eau par jour. Pour ingérer tout ça, en temps normal, ça lui prend 18h par jour. On comprend donc pourquoi cet enchaînement est une vraie torture. Si vous avez un jour l'occasion d'apercevoir des éléphants domestiques, observez les. Hasard ou pas, tous les éléphants que nous avons croisé portaient des signes de maltraitance récente, des cicatrices, des traces évidentes de mauvaise santé. Certains sont plus abimés que d'autres et il est extrêmement rare de voir un de ces animaux bien traité.

Mais pourquoi ça existe encore et pourquoi c'est autorisé? Du côté des exploitants, ça rapporte un maximum d'argent! Un éléphanteau soumis (qui a donc vécu le phajaan) vaut entre $15 000 et $20 000. Quand on connaît le niveau de vie moyen en Asie, on comprend pourquoi son exploitation continue. Le business de l'éléphant représente (par définition) une énorme part des retombées touristiques un peu partout en Asie et fait donc vivre toute une filière...

Ces éléphants ne sont pas vendus qu'en Asie, mais aussi en Occident dans les zoos et cirques. La demande croissante met en péril l'avenir de l'espèce. Au début du 20ème siècle, on comptait environ 100 000 éléphants en Thaïlande. Aujourd'hui on estime qu'il en reste un peu moins de 5000 (la moitié domestiqués). À ce rythme là, la race pourrait disparaitre d'ici 30 ans.

Les animaux maltraités font moins d'enfants et un grand nombre d'éléphants sauvages adultes meurent lors des captures de bébés. Dans de nombreux pays d'Asie, les éléphants sauvages sont protégés légalement. Mais cette protection est facilement détournable. Par exemple, en Thaïlande on doit déclarer la possession d'un éléphant domestique à partir de ses 3 ans.

C'est absurde puisqu'une personne peut aller dans la nature capturer un jeune éléphant sauvage, lui infliger le rituel du phajaan et aller tout naturellement déclarer l'éléphant comme domestiqué à l'age de 3 ans. De plus, le commerce d'ivoire et de peau d'éléphants domestiques est souvent légal. L'exploitation de l'animal et sa domestication est donc toujours très intéressante d'un point de vue financier. Du côté du touriste, c'est tout simplement un manque d'information! Une rapide recherche sur internet nous montre à quel point l'activité est répandue et recherchée par les voyageurs. Mais en partant du principe que chaque touriste a le choix, il peut à son échelle faire un petit pas en faveur de la condition des éléphants...

Mais pourquoi ça existe encore et pourquoi c'est autorisé? Du côté des exploitants, ça rapporte un maximum d'argent! Un éléphanteau soumis (qui a donc vécu le phajaan) vaut entre $15 000 et $20 000. Quand on connaît le niveau de vie moyen en Asie, on comprend pourquoi son exploitation continue. Le business de l'éléphant représente (par définition) une énorme part des retombées touristiques un peu partout en Asie et fait donc vivre toute une filière...

Ces éléphants ne sont pas vendus qu'en Asie, mais aussi en Occident dans les zoos et cirques. La demande croissante met en péril l'avenir de l'espèce. Au début du 20ème siècle, on comptait environ 100 000 éléphants en Thaïlande. Aujourd'hui on estime qu'il en reste un peu moins de 5000 (la moitié domestiqués).

À ce rythme là, la race pourrait disparaitre d'ici 30 ans. Les animaux maltraités font moins d'enfants et un grand nombre d'éléphants sauvages adultes meurent lors des captures de bébés. Dans de nombreux pays d'Asie, les éléphants sauvages sont protégés légalement. Mais cette protection est facilement détournable.

Par exemple, en Thaïlande on doit déclarer la possession d'un éléphant domestique à partir de ses 3 ans. C'est absurde puisqu'une personne peut aller dans la nature capturer un jeune éléphant sauvage, lui infliger le rituel du phajaan et aller tout naturellement déclarer l'éléphant comme domestiqué à l'age de 3 ans.

De plus, le commerce d'ivoire et de peau d'éléphants domestiques est souvent légal. L'exploitation de l'animal et sa domestication est donc toujours très intéressante d'un point de vue financier. Du côté du touriste, c'est tout simplement un manque d'information! Une rapide recherche sur internet nous montre à quel point l'activité est répandue et recherchée par les voyageurs.

Mais en partant du principe que chaque touriste a le choix, il peut à son échelle faire un petit pas en faveur de la condition des éléphants...

Si vous souhaitez absolument rencontrer des éléphants il y a plusieurs solutions plus respectueuse de l'animal :

 

 

• Voir des éléphants sauvages à distance accompagné d'un guide dans un parc national comme Khao Yai en Thaïlande ou à Chitwan au Népal (safari à pied ou en 4x4)

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• Aller dans un centre de recueil d'animaux comme Elephant Nature Park, Boon Lott"s Elephant Sanctuary ou Friends of the Asian Elephant où vous pouvez côtoyer ces gros mammifères sans leurs causer de tord. C'est en grande partie à cause des touristes que ce business fonctionne, il revient donc aux touristes de prendre les bonnes décisions. L'avenir et surtout le bien-être de milliers d'éléphants est en jeu.

Si la demande baisse, l'offre s'adaptera en baissant aussi et pourquoi pas, à terme, disparaitre? Des programmes sérieux de réintroduction d'éléphants domestiques dans leurs milieu naturel existent et fonctionnent très bien, les animaux retrouvent un comportement sauvage et naturel.

Pour finir, ce n'est pas notre petit article de défenseurs des animaux du dimanche qui va changer les choses et faire abolir ces pratiques atroces... ce sont les humains eux-même ! Donc, si il y a tonton Robert ou votre collègue du service comptabilité qui vous dit qu'il part en vacances en Asie, n'hésitez pas à lui faire part de cette information, peut-être réfléchira-t-il à deux fois devant la brochure d'une de ces agences et vous aussi aurez participé à empêcher que ce business prenne encore de l'ampleur.

N'hésitez pas à en parler autour de vous de façon à alerter les consciences.

À RETENIR

- Un éléphant domestique a forcement été et continue à être maltraité

 

- Tout ce que l'éléphant fera pour le touriste n'est pas naturel : porter des rondins de bois, faire du football, peindre avec sa trompe (dont il a besoin pour respirer)...

 

- Renseignez vous au mieux sur les centres qui exploitent les éléphants qui font souvent de la fausse publicité éthique.

 

- Si vous souhaitez quand même participer à ça, ne prenez pas les offres premiers prix. L'entretien d'un éléphant coûte cher, si les prix sont bas c'est que l'animal est surexploité ou que son entretien laisse à désirer.