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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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bonne journée

Publié à 09:05 par fandeloup

taz

Publié à 08:53 par fandeloup Tags : histoire soi chien chiens chez
taz

Une 4ème adoption pour Taz et encore de retour dans sa FA. C'est beaucoup trop !! Il ne va plus rien comprendre ce pauvre toutou...

Nous serons TRES selectives dorénavant !

1ère adoption : l'adoptante en avait peur.

2ème et 3ème adoption : mauvaise entente avec le chien de la famille.

4ème adoption : problème de santé psychologique pour l'adoptante qui ne pouvait finalement pas assumer un chien !!!

Malgré pourtant 1 mois d'attente après la réservation !

Bref.....

Taz est un adorable toutou, très sympas, qui s'entendu avec les chiens et pour preuve, il vit en meute chez sa FA. Quand il arrive dans sa famille, il fait sa place en testant l'autre toutou et ça fait peur au gens. Alors que dans sa FA, il l'a fait aussi à chaque retour, et c'est l'histoire d'une semaine, après sa place est déterminée et tout va bien Il lui arrive de faire quelques bétises comme tout chien mais il n'est pas destructeur ! Il vole sur la table s'il y a de la nourriture, il fouille dans la poubelle si elle est à sa portée... Rien de bien grave en soi... c'est un chien !! Si Taz vous intéresse, sachez que ce n'est pas une peluche mais qu'il est bien vivant ! Il pourra aussi aboyer lorsqu'il est seul parce que c'est un chien ! En attendant, Taz a fait sa promenade hier et s'en est régalé

http://asso-animalove.forumactif.org/t243-taz-croise-border-collie-ne-le-01-05-2012-adopte#1670

bjr

Publié à 08:24 par fandeloup Tags : bonjour

désert

Publié à 08:16 par fandeloup
désert

J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une bute de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence.

une voiture qui lit les plaques d’immatriculation

Publié à 07:54 par fandeloup Tags : lecture voiture
une voiture qui lit les plaques d’immatriculation

Une voiture de police banalisée qui lit les plaques d’immatriculation est arrivée à La Réunion. Les fonctionnaires de police sont formés pour utiliser ce nouvel outil. Une information Antenne Réunion.

Antenne Réunion l’a révélé dans son Journal Télévisé de 19 heures lundi soir, une voiture de police banalisée qui lit les plaques d’immatriculation - une première dans l’île - est arrivée la semaine dernière. Les agents de police sont actuellement en formation pour apprendre à utiliser ce nouvel outil dans la chasse aux voleurs de voitures.

Une Renault Mégane Scénic sillonnera donc bientôt les routes de l’île traquant les voitures volées. Ce véhicule est doté du système de lecture automatique des plaques d’immatriculation (LAPI).

Plusieurs caméras sont embarquées à bord de la voiture. Celles-ci scannent les plaques d’immatriculations des véhicules à proximité qu’elles soient en mouvement ou stationnées. Elles sont reliées à un ordinateur installé sur le tableau de bord qui possède dans sa base de données les immatriculations des véhicules recherchés.

Le système LAPI est une méthode de surveillance de masse. Ce sont entre 4 et 6 000 voitures qui peuvent être contrôlées en moins d’une heure. Cette lecture utilise la technique de la reconnaissance optique de caractères. Même à très haute vitesse, le système peut lire les plaques.

En plus des voitures volées, les fausses plaques d’immatriculations pourront aussi être détectées. Pour l’instant, le véhicule ne flashera pas les conducteurs en excès de vitesse, mais c’est une possibilité à terme. Le véhicule arrivé la semaine dernière à La Réunion a depuis été repeint pour pouvoir se fondre dans la circulation sur le routes de l’île. Les patrouilles devraient bientôt commencer.

désolant

Publié à 07:23 par fandeloup
désolant

En se promenant dans la campagne belge près de Aywaille, Nancy a photographié le réel visage des produits laitiers : des veaux enlevés à leurs mères après quelques heures et conditionnés dans des boxes, afin que leur croissance soit plus rapide et qu'ils soient plus vite réformés en barquette alimentaire.

bonne nuit

Publié à 20:11 par fandeloup

honteux

Publié à 20:02 par fandeloup Tags : animaux vie chez france travail loisirs neige sport cheval chevaux chiens
honteux

Souffrance animale: l’ignoble traitement des chevaux de boucherie

Enquête en Amérique chez les fournisseurs des supermarchés français C'est la plus vaste investigation internationale jamais menée sur la viande de cheval en provenance des Amériques vendue dans les supermarchés français.

Pendant 2 ans, nos enquêteurs ont suivi le calvaire des chevaux à travers les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l'Uruguay et l'Argentine.

Le constat est terrible : des chevaux émaciés, malades ou blessés s’échangent au prix de 9$ sur les marchés aux enchères américains. Des bétaillères bondées, parcourent des milliers de kilomètres au cours desquels les chevaux n'auront ni eau, ni nourriture. Des centres de rassemblement regroupent des milliers de chevaux exposés à la neige et au grand froid au nord tandis qu'au sud, le soleil est impitoyable pour ces chevaux laissés sans abri.

Nous avons filmé de nombreux chevaux avec des plaies ouvertes, des yeux crevés, des membres déboités ou cassés, laissés sans soin ; d'autres morts, en décomposition, dans les feedlots.

En plus du traitement inacceptable des chevaux, l'utilisation de phénylbutazone ou d'autres substances dangereuses interdites dans l'UE est courante. Dans plusieurs de ces pays, la phénylbutazone est en vente libre, les contrôles vétérinaires sporadiques, les registres inexistants ou non fiables.

Plusieurs chevaux ayant reçu de la phénylbutazone ont été tracés jusque dans les abattoirs canadiens. « Nous demandons aux grandes surfaces de cesser de commercialiser de la viande de chevaux en provenance des Amériques.

L’importation de viande de cheval contribue à maintenir le système en place et à faire subir aux animaux des traitements cruels, d'ailleurs illégaux en Europe. » déclare Brigitte Gothière, porte-parole de L214. Enquête internationale au Far West Lasagnes à la viande de cheval, chevaux volés, chevaux issus de l’industrie pharmaceutique ou de centres équestres : plusieurs scandales ont fait la une des journaux l’an dernier sur la viande chevaline made in France.

Or, en France, au moins 60% de la viande chevaline importée provient du continent américain, soit plus de 9000 tonnes.

L214 s’est associée à Tierschutzbund Zürich (TSB/AWF), Animals Angels’ USA, GAIA, Eyes on Animals pour mener une vaste enquête en 2012 et 2013 aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Uruguay et en Argentine, principaux pays fournisseurs de viande de cheval des supermarchés français.

Notre équipe internationale a mené ses investigations sur les marchés aux enchères, dans les stations de collecte, dans les enclos d’exportation, aux frontières, aux points de contrôles vétérinaires, dans les feedlots et les abattoirs.

Circulez, y’a rien à voir !

Le marché est dominé par quelques compagnies d’importation. Leurs déclarations, relayées par les supermarchés, concernant le bien-être des animauxet la protection des consommateurs marquent un saisissant contraste avec la réalité : les chevaux vivraient en liberté et recevraient des soins appropriés.

De plus la traçabilité serait garantie depuis la ferme d’origine, les conditions de transport seraient correctes, inférieures à 12h et l’abattage sans souffrance.

Les preuves accumulées par nos équipes révèlent une toute autre réalité. Du nord au sud, triste destin pour les chevaux Les chevaux en route pour les abattoirs sont des chevaux indésirables, devenus inutiles ou encombrants.

Ces chevaux émaciés, malades ou blessés peuvent s’échanger au prix de 9$ sur les marchés aux enchères américains. Nous les avons vus malmenés, frappés à coups de bâtons ou de cordes, d’aiguillons électriques (interdits dans l'UE) et mordus par des chiens. Nous les avons filmés à terre dans les bétaillères, morts ou agonisants, piétinés par les autres.

Nous les avons suivis pendant des dizaines d’heures par tous les temps, alors qu’ils étaient privés d’eau et de nourriture. Nous avons constaté les heures où ils sont restés exposés en plein soleil, sans eau ni nourriture, lors d’un passage de frontière par des températures de plus de 40°C, la bétaillère scellée empêchant le chauffeur de venir en aide à des chevaux tombés à terre.

Nous les avons observés dans la neige, par grand froid, au milieu d’un feedlot sans endroit où s’abriter. Nous avons croisés des chevaux obèses au Canada, gavés de céréales, et d’autres émaciés, avec juste la peau sur les os.

Nous avons vu des fractures ouvertes des pattes, des plaies infectées, des juments mortes en cours de mise bas en plein milieu de feedlots.

Nous avons vu ces chevaux agonisants abandonnés à même le sol des abattoirs pendant que les autres paniquaient poussés vers le box d’abattage par des ouvriers brutaux.

Nous les avons vu, le crâne percuté par un matador s’écrouler et mourir, après un éprouvant périple. Des chevaux non destinés à la consommation humaine Dans la plupart de ces pays, les chevaux ne sont pas mangés, ne sont pas considérés comme de la nourriture potentielle.

En Argentine, une loi en interdit même la commercialisation. Les propriétaires ne sont donc pas alertés sur le fait que les animaux dont ils ont la charge finiront dans des assiettes et il n’y a pas de législation qui impose un carnet de suivi.

Les traitements médicamenteux sont adaptés aux pathologies du cheval : il n’est pas rare que ces traitements, souvent en vente libre et disponibles sans prescription, soient interdits en Europe pour les chevaux destinés à la boucherie : c’est le cas pour la phénylbutazone.

Ces chevaux, qui finissent néanmoins à l’abattoir, sont des animaux en fin de carrière (sport, travail ou loisirs), vieux, malades ou blessés, considérés comme désormais inutiles ou encombrants. La traçabilité repose sur des déclarations, considérées comme non fiables par l’Office Alimentaire et Vétérinaire européen (OAV).

Les chevaux nés en France ont un document d’identification qui les suit tout au long de leur vie. Ce document permet de savoir si le cheval peut être abattu pour la consommation humaine. Des réglementations et des pratiques différentes Les standards en vigueur dans l'UE, notamment pendant le transport, ne sont pas exigés dans les pays tiers.

Si, pour exporter, un abattoir doit être agréé et appliquer la réglementation européenne, il n’est rien exigé concernant le transport. En Europe, le transport des animaux est encadré par le règlement 1/2005. Les législations dans les pays tiers sont très différentes. Ainsi, les chevaux peuvent légalement être transportés jusqu’à 36h d’affilée en Argentine, en Uruguay et au Canada (contre 24h en Europe), dans des bétaillères sans ventilation, sans séparation voire sans toit.

Il n’est alors pas rare de trouver des chevaux piétinés par les autres, des chevaux déshydratés et épuisés par ces transports très longs et éprouvants. Nous en avons rencontrés beaucoup au cours de notre enquête.

il survit en se nourrissant de restes

Publié à 18:59 par fandeloup Tags : internet homme chez divers moi
il survit en se nourrissant de restes

Coincé chez lui pendant 3 semaines, il survit en se nourrissant de restes coincés entre les touches de son clavier

Besançon

– Mésaventure bien désagréable pour cet habitant de Besançon. Enfermé chez lui pendant près de trois semaines, il n’a réussi à survivre qu’en se nourrissant de petits morceaux de nourriture restés coincés entre les touches de son clavier d’ordinateur.

Reportage.

Julien Chambier se rappellera longtemps de sa mésaventure. En voulant bricoler la serrure de son appartement, ce jeune homme se retrouve enfermé chez lui.

Impossible d’ouvrir la porte, et les murs épais empêchent ses voisins d’entendre ses appels au secours. « Dans ces moments là, il faut savoir garder la tête froide » raconte-t-il.

Les premiers jours, l’infortuné prisonnier peut s’alimenter avec ce qu’il trouve dans son frigo. Mais rapidement, ses réserves s’épuisent. « J’ai cherché partout chez moi, je n’avais plus rien. J’ai cru que c’était fini » poursuit-il.

C’est alors qu’une idée lui vient : les bouts de nourriture divers coincés entre les touches de son clavier. Il va alors démonter une à une les touches de son clavier et récupérer miettes de pain, de gâteaux, bouts de fromage et moisissures qui se sont accumulés au fil des derniers mois.

« Il fallait que j’économise, pas plus de deux ou trois touches par jour » souligne le jeune homme qui a eu du mal à combattre le dégoût des premiers moments.

« Il y avait plein de choses mélangées là-dedans auxquelles je ne veux pas penser » dit-il.

Le jeune homme dit avoir trouvé cette astuce au fil de ses lectures sur internet, tandis qu’il attendait que les secours viennent ouvrir sa porte.

La délivrance viendra au bout de trois semaines. Sa famille et ses proches, inquiets finissent par défoncer la porte de l’appartement.

C’est un jeune amaigri mais vivant qui accueille ses sauveurs.

« C’est clairement les miettes qui l’ont sauvées » raconte un médecin.

« C’est plein de protéines, c’est très nourrissant » ajoute-t-il, en précisant que le jeune homme se trouvait toujours dans un coma très profond après une intervention chirurgicale visant à lui retirer plusieurs mètres d’intestin grêle.

a savoir

Publié à 18:16 par fandeloup Tags : chez vie moi homme enfants société mode animal chien jardin chiens
a savoir

S’il vous plaît, s’il vous plaît, je vous en supplie, renseignez-vous avant de vous procurer un chien, auprès de vétérinaires, de vétérinaires comportementalistes, de clubs canins, de la Société Centrale Canine, des associations de chiens de race, des SPAS, d’Internet… Vous avez des tas de sources d’information à votre disposition. A vous d’en faire bon usage. Vous n’avez aucune excuse. Allez voir un éleveur honnête, qui tient une liste des chiens en attente d’adoption, ou un refuge où le personnel vous interroge beaucoup pour cerner votre mode de vie et trouver le chien qui vous conviendra le mieux. Apprenez à élever votre chiot correctement. Comme ça, si vous ne pouvez plus l’assumer, vous aurez au moins fait en sorte qu’il soit adoptable. Pensez à toujours avoir un peu d’argent de côté pour un imprévu. Assurez-vous que le chien puisse répondre à vos attentes.

"Le cri du cœur d'un vétérinaire"

Je suis vétérinaire. Il y a certains détails que j’ai changés ou omis pour préserver mon anonymat et parce que je vais me faire allumer pour ce que je vais vous raconter.

Aujourd’hui, un homme m’a amené son chien. C’était un grand chiot adolescent et tapageur. Il s’est rué dans la salle de consultation, me sautant dessus avec enthousiasme, remuant sa queue sans arrêt et poussant ma main avec son museau. Ses grosses pattes douces s’écrasaient contre mon torse à chaque fois qu’il s’arrêtait pour me saluer, pendant qu’il sautait partout dans la pièce pour sentir de plus près toutes les odeurs.

C’était un croisé atypique, très beau et il était clairement intelligent et énergique, en un mot adorable.

Voilà l’histoire:

le chien avait été acheté lorsqu’il était un petit chiot par un couple à qui l’on avait dit que c’était un croisé ‘dernier cri’ de deux races de petite taille.

Si ce couple s’était juste un minimum informé, ils auraient su immédiatement que ce chien n’était pas un mélange de deux petites races.

Bref, ils n’avaient aucune idée donc ils ont acheté le petit chiot mignon de cette source douteuse (ça leur a surement coûté plusieurs centaines d’euros) et l’ont ramené dans leur famille où il y avait un jeune enfant.

Le chien a un peu grandi et il est devenu évident qu’en fait il allait être très grand. Il sautait partout, était énergique et destructeur. Il courait partout sans cesse et faisait tomber l’enfant.

Donc ils l’ont rapatrié chez un membre de la famille. Celui-ci avait aussi des enfants mais ils étaient un peu plus grands. Il avait vraiment à cœur de bien faire les choses, alors il a essayé de ‘discipliner’ le chien.

Celui-ci commençait à montrer parfois des signes d’agressivité et il était complètement hyperactif dans la maison, destructeur et ingérable. Je n’étais pas surpris d’entendre ça, car il était évident pour moi que c'était le type de chien qui aurait besoin d'énormément d'exercice et de stimulation.

Dans un dernier espoir de résoudre le problème, la famille a fait castrer le chien. Mais, il fallait s’y attendre, cela n'a eu aucun impact.

Aujourd’hui, le chien m’a été amené pour être piqué.

Il a grogné

agressivement quand un enfant a mis son visage trop près du sien. A cela s’est ajouté un changement imminent de mode de vie, et la personne s’est sentie incapable de continuer à gérer le chien.

Il a demandé à des refuges locaux et nationaux, tous étaient complets. Il n’avait personne qui pouvait s’en occuper à partir de ce soir-là. Il ne pouvait pas le ramener à la maison, en partie par mesure de sécurité et en partie parce que la décision avait déjà été prise en famille.

C’est ainsi que j’ai euthanasié ce chien plein de vie, dynamique et en excellente santé, pendant qu’il mâchouillait ses friandises et que son troisième maître pleurait dans sa fourrure.

Et quand je me suis retrouvé seul avec la dépouille de ce pauvre chiot, j’ai éclaté en sanglots.

Je sais que certains penseront que j’ai eu raison d’euthanasier un chien qui avait montré des signes d’agressivité à un moment de sa vie.

Je ne suis pas d’accord.

Je sais que d’autres penseront que j’ai eu tort de l’euthanasier et que j’aurais dû le prendre chez moi et lui trouver un nouveau foyer.

Je ne suis pas d’accord.

Je sais aussi qu’énormément de gens ignorent que ce n’est pas un fait isolé, mais une réalité très courante dans ce pays, à cause de gens irresponsables et cupides, qui ne cherchent pas à s’informer. Lesquels vendent des chiens à des gens tout aussi irresponsables et inconscients.

Qui les donnent à des personnes naïves et irréfléchies qui souhaitent les « sauver » mais qui finissent à bout de nerfs et me les amènent pour que je les euthanasie. C’est toujours comme ça que ça se passe.

Ce sont des chiens qui ont mordu les enfants de la maison parce que leurs maîtres n’avaient pas les connaissances suffisantes sur leur race, qu’ils attendaient beaucoup trop d’eux et qu’ils n’ont pas fourni les efforts nécessaires pour les socialiser.

Ce sont des chiens dont les maîtres peuvent se permettre de dépenser des sommes à quatre chiffres pour avoir la dernière « race » hybride à la mode affublée d’un nom ridicule fraîchement inventé, mais qui ne peuvent pas débourser 50€ pour leur vaccin ni aucune charge pour les problèmes de santé mineurs.

Ce sont des chiens qui peuplent les refuges de tout le pays et qui attendent, comme des milliers et des milliers d’autres, des foyers sans enfant, sans autre animal domestique, entourés d’un jardin avec une clôture de 2m50, dont les habitants ont l’habitude de gérer les problèmes comportementaux canins, travaillent à domicile, ont un mobilier en acier inoxydable et font des chèques en blanc pour soigner les maladies que les chiens ont héritées. Des foyers qui n’existent pas.

Voilà les chiens que je dois euthanasier parce que je sais que je me montre plus responsable en leur ôtant la vie de façon indolore qu’en les condamnant à attendre, parmi d’innombrables autres chiens « difficiles » dans tous les refuges du pays.

S’il vous plaît, s’il vous plaît, je vous en supplie, renseignez-vous avant de vous procurer un chien, auprès de vétérinaires, de vétérinaires comportementalistes, de clubs canins, de la Société Centrale Canine, des associations de chiens de race, des SPAs, d’Internet…

Vous avez des tas de sources d’information à votre disposition. A vous d’en faire bon usage.

Vous n’avez aucune excuse. Allez voir un éleveur honnête, qui tient une liste des chiens en attente d’adoption, ou un refuge où le personnel vous interroge beaucoup pour cerner votre mode de vie et trouver le chien qui vous conviendra le mieux.

Apprenez à élever votre chiot correctement. Comme ça, si vous ne pouvez plus l’assumer, vous aurez au moins fait en sorte qu’il soit adoptable.

Pensez à toujours avoir un peu d’argent de côté pour un imprévu.

Assurez-vous que le chien puisse répondre à vos attentes.

S’il vous plaît.

Parce que je suis incapable de continuer ainsi.