Fandeloup

Moi je sais que parfois il vaut mieux rester comme ça, à l'intérieur de soi, refermé. Car il suffit d'un regard pour vaciller, il suffit que quelqu'un tende sa main pour qu'on sente soudain combien on est fragile, vulnérable, et que tout s'écroule, comme une pyramide d'allumettes.

C'est donc ça, l'ultime liberté, cette bouffée d'air, ce sentiment d'avoir des ailes : Le fait de ne plus tenir compte des pensées, des espoirs, des peurs de personne. Le fait de pleurer dans la rue sans avoir peur que les gens vous trouvent pathétique. Le fait de hurler en courant contre le vent sans se soucier que l'on vous prenne pour une hystérique. Le fait de manger du chocolat parce que ça vous procure une sensation de bonheur, sans vous préoccuper de vos 3 kilos en trop qui empêchent les garçons dans la rue de vous confondre avec un mannequin. Le fait de vous faire une orgie de séries télé tout le weekend en pyjama en vous en fichant qu'on vous traître de no-life.Le fait d'écouter la musique qui vous plait sans pour autant vouloir paraître cool. Oui, c'est ça, la liberté, le bonheur. Ne plus être écrasé par les pensées des autres, être dans sa propre tête et surtout vouloir y rester.

Regardez et écoutez les oiseaux... Chut ! Ils s'aiment ... Respirez ... ça sent bon l'amour ...

Aujourd'hui, journée mondiale sans tabac. Et demain c'est le premier joint ...

A2M1

Et la beauté ? Elle existe, sans que nullement sa nécessité, au premier abord, paraisse évidente. Elle est là, de façon omniprésente, insistante, pénétrante, tout en donnant l'impression d'être superflue, c'est là son mystère, c'est là, à nos yeux, le plus grand mystère

C'est ainsi que la gigantesque aventure de la vie a abouti à chaque herbe, à chaque fleur, à chacun de nous, chacun unique et irremplaçable. Ce fait est d'une telle évidence que nous nous en étonnons plus. Pourtant, personnellement, je reste celle qui, depuis toujours s'étonne. En vieillissant, loin de me sentir désabusée, je m'étonne encore, et pourquoi ne pas le dire, je ne cesse de m'en féliciter, car je sais que l'unicité des êtres, donc de chaque être, représente un don inouï

Il est bien des fois où aimer la vie exige un réel effort, toutefois cet effort est récompensé par le sens de la vie que l'on découvre dans cet amour. Ainsi à travers l'amour de la vie, le sens se donne. Cette quête est loin d'être vaine car faire confiance à la vie, l'aimer, accepter notre fragile condition animal, accueillir ce qui doit l'être, est ce qui peut donner un véritable sens à notre existence.

Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste ? Eh bien commence à le faire : qui t’en empêche ? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit, et il grandira

Quand la vie atteint un sommet où le bourgeon s'ouvre, et que de ce qui était petit sort de ce qui est grand, alors un devient deux