Fandeloup

La vie t'invite constamment telle que tu es. Pourquoi est-ce si long à accepter l’invitation

Rappelle-toi, une personne quelque part est heureuse simplement avec ce qu’elle a

La peur a détruit plus de choses en ce monde que la joie n'en a créées

Ne compte pas combien de moments précieux il y a eu dans ta vie. Compte plutôt combien de vie il y a dans un moment précieux

L'amour est le miracle d'être un jour entendu jusque dans nos silences, et d'entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l'état pur

Dans le cœur de chacun il y a un chemin, caché, et rarement pris, qui conduit à un endroit secret, inconnu

Je m'approche de toi, en te regardant fixement, ton regard profond, ce regard noir, qui n'appartient qu'à toi.Tu hésites un moment, tu me laisses t'approcher, puis d'un coup d'ailes tu t'échappes, hors d'atteinte, tu observes, puis tu te lances, frôles mon bras, laisses ton empreinte,et retournes sur ton observatoire, tes serres, me serrent le cœur et l'âme, marquant ta possession.Tu te décides à nouveau, tu tournes, y-a-t-il une autre proie alentour.Sans doute, plus facile, plus difficile, plus insaisissable.Mais tu reviens.Je te fais sans doute peur,et ça tu n'aimes pas.Il te faut apprivoiser cette peur, pour rester le prédateur.Alors tu t'échappes plus loin.Jouisseur indécent de mes craintes de te perdre.Mais mon audace te manques, alors tu reviens à tire d'ailes.Moi je n'ai plus peur de toi, je m'avance encore un peu, comme je voudrais toucher ton cœur, ta confiance.Tu es mon Aigle, mon aigle royal, mon aigle loyal, tu veux t'envoler loin, mais ton nid, toujours y reviens, tu sais mon indulgence plénière, pour ton désir de liberté totale, tu veux voler, planer, être bercé par les vents, et puis, comme tombé du ciel, plus prés de moi tu reviens te poser, de ton bec, tu viens toucher ma joue, vais-je oser caresser ton cou.Tes yeux, ont allumés en moi le soleil, tu es mon oiseau merveilleux, tes serres me serrent le cœur quand tu t'éloignes saurai-je t'apprivoiser, te donner, cet amour et cette liberté.Maintes fois déjà, tu vas et tu viens.Tu vas et tu reviens.Mon cœur est en danger quand tu es loin de moi, je ne suis qu'un papillon, qui sur ton aile voudrait se poser, sans peser……

Déjà, enfant, elle avait construit sa propre vie intérieure. Elle avait appréhendé instinctivement cette double vie dès son plus jeune âge : L’existence extérieure qui se conforme, et la vie intérieure qui questionne

C'est dans la solitude que l'etre puise, au plus profond de lui-même, ses richesses les plus inespérées

Rencontrer quelqu'un, le rencontrer vraiment,et non simplement bavarder comme si personne ne devait mourir un jour, est une chose infiniment rare