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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Je suis un mot
Je pénètre les solitudes sous le grand ciel jaune des villes
Je peux apaiser l'anxiété
Je suis sur le bout de la langue
Je suis dans ces silences au téléphone
Je suis dans la bouche d'un amoureux qui n'ose pas
Je suis dans la résine des jours
Je suis invisible
Je peux garder l'espoir au pied du lit de la désespérance
Je ne suis pas toujours le même
Je suis changeant et pour chacun différent
Je suis un mot
Ma grammaire est dans les étoiles et mon sens pose ses deux pieds au profond de la terre
Je suis de l'amour et du vent
Je suis ce qui va naître
Je suis ce qui permet de naître infiniment ...
Il y a peut-être derrière la source une autre source. Plus claire. Moins troublée par la pensée de l’argile. Il y a sans doute dans l’arbre un autre arbre. Qui jamais ne tombera sous la foudre du peuple bruyant de l’orage. Qui toujours demeurera ce témoin fidèle du jour des âges qui s’en vont. Il y a peut-être au fond du puits une vérité différente qui amoindrit la mélancolie et les regrets. Un puits qu’il est loisible de décliner à l’infini. Dans le rire de l’eau qui toujours jaillit des secrets de la profondeur. Il y a peut-être derrière la vie mille autres vies. Peuplées de nuances et de jasmin. Mille autres vies qu’il nous reste à vivre derrière la source, dans l’arbre, par la grâce du puits. Dans le rire de l’eau qui jaillit.
Il nous restera devant le fouillis obscur des forêts un chemin de tous les jours ,sur le chemin ces arbres qui vivent solitaires dans l'étymologie du froid qui persiste ,porte tout le poids d'un secret au commencement de nos hivers, le sentiment sobre et blanc du lien, le visage des multitudes, la discrétion de la beauté
Si c’est la fin du monde,tu peux chanter. Si c’est le début aussi. Si les aurores débutent la répétition,que ta chanson soit toujours chantée. Si tu es dans l’axe des saisons,exactement sous l’échelle de rayons de la lune,tu peux chanter. La musique des étoiles accompagnent ton chant d’un sourire radieux
Refermez précautionneusement derrière vous la chambre et le chagrin. Qu'il s’épuise bientôt. Privé d’air. Privé d’eau. Privé de tout ce qui fait qu’il prospérait sur votre dos. Si vous donnez votre langue au chat qu’il emporte aussi les erreurs et les regrets. Sans le paradis ,le chemin semble beaucoup plus clair. Sans l’enfer. Gardez dans vos bagages, la chère image de celui celle que vous aimez. Ne soyez plus là pour personne et soyez là pour chacun. L’arbre est le compagnon mystique de la lumière qui perce son vitrail. Plus loin sur la courbe du rail il y a des étincelles dans la nuit qui s’avance. La nuit des éternels voyageurs qui danse. Soyez en partance dans l’immobilité et le silence
La lune est déjà haute dans le ciel. Le génie du froid fait entendre le bleu de son Requiem et ses lutins déflorent les vestales de l’automne. Il est temps de se retirer avec l’ocre de nos étés, le rouge et le gris tendre de hurlements.
Une rivière berce l'enfant d'un nuage. Sous le ciel, les copeaux d'étoiles pleuvent de lumière, ensorcelant de douceur le nid creux d'un drap de lune, sommeil d'un rêve perdu au bord du crépuscule. La nuit étale ses espérances et le silence au galbe d'argent danse. Ce portrait d'un enchantement ne s'éteindra qu'à l'incendie d'un jour nouveau. Une chanson cueille dans les roseaux la fragilité d'une présence, plumage d'un envol, bruissement d'une note.