Fandeloup

Mes écrits, mon âme et mon carnet de route succombe à l'avalanche de mes doutes. On a oublié de me vendre du rêve, je demande juste dans ma douleur, une trêve. Un sourire peut cacher tellement de blessure, je n'ai pas envie d'un passé dans le futur. Je cache ma fragilité devant l'être humain. Mes écrits saignent les bavures de mon chemin. Même les mots n'expriment plus ma souffrance .Partir loin  c'est vrai j'y pense. Toutes ses choses que je ne dis pas, une fois de plus, je n'ai pas confiance en moi.

Ho un repose tete c'est cool

J'ai trop souvent donné mon cœur pour n'avoir que des coups, quand vais-je avancer ? Peut-être que je finirai en dessous. La larme sur le stylo, j'écris à me libérer de toutes émotions, j'ai besoin de regarder vers d'autre horizons. Cicatrices aux poignets et plaies peut-être jamais refermé, je ne peux regarder devant quand mon âme se conjugue au passé. Il n’y a plus de reflet dans le regard sombre de l’espoir, j’ai juste envie de ne plus rien entendre et de ne plus rien voir. La vie me balafre et mes lyrics expriment mon désarroi, j’ai essayé à mainte reprise, mais je suis encore tombé plus bas. Je suis trop pudique pour avancer sans me mentir, je suis trop cérébral quoi qu’on puisse en dire

Non je veut pas

S'accrocher et essayer ... Oui mais pour mieux tomber. Espérer et y croire ... Oui mais pour mieux être déçu. Ne croyant plus en rien, il m'est difficile d'y arriver, Aujourd'hui, je n'y crois plus, je ne sais plus.

Me suis laver le ho du poil

J'ai pris mon courage à deux mains ,et me voilà enfin partie pour demain .Pourtant, je n'ai pas l'impression d'y arriver .Je n'ai jamais eu de route toute tracé. Alors aujourd'hui encore, j'écris parce que ça m'évade au delà de la vie, alors aujourd'hui encore, j'écris parce que ça me rassure et je souris.

Quoi on a pas le droit de jouer

Je n'ai jamais su parler autrement que par écrit, mais chaque évènement de ma vie m'a grandi. Je n'ai jamais su me confier par manque de confiance, et pourtant, écrire fut ma plus grande des délivrances.

Arrete ou je te mord