Fandeloup

Quand tu aimes quelqu'un, tu le prends en entier, avec toutes ses attaches, toutes ses obligations. Tu prends son histoire, son passé et son présent. Tu prends tout, ou rien du tout

il suffit qu'un être humain soit là, à la croisée des chemins, au moment voulu, pour que tout notre destin change

Pourquoi est ce que je ne peux pas frôler le ciel et côtoyer les étoiles ? me fondre dans la nuit en trimbalant ce mal ? ca me ferai du bien de changer de terre , respirer un air venu d'une autre ère

C'est en le regardant muré dans son désespoir, ici même, au milieu de cet univers sordide, que j'ai pourtant vu l'une des plus justes beautés de notre monde :

Un sentiment qui naît du fond de l'âme , du fond des yeux , un mystère qu'on ne peut posséder ni donner ...mais un don nommé amitié qui fait de chacun de nous un messager ...l'expression d'un mystère bien vivant ... qui prend de multiple forme sans jamais changé le sens de son message..savoir s'écouter , c'est savoir écouter ce que l'autre nous dit ...et comprendre au delà des mots , le message qui nous est destiné

Nous avions besoin d’oubli, tous les deux, de gîte d’étape, avant d’aller porter plus loin nos bagages de néant.Deux êtres en déroute qui s’épaulent de leur solitude

Soudain elle surgit venue des profondeurs, sa valeur est inestimable tant elle est vraie. Plus riche qu'un trésor, elle perle au gré du moment, scintillante de vérité et pourtant si indéchiffrable qu'aucun n'eut pensé de la comprendre. Merveille qu'elle est, elle s'écoule vivement pour laisser fuir l'autre qui la suit . Rempli de joie ou de mélancolie , seul l'être qui la laisse filer peut la comprendre car elle crie dans le silence... où il y a une larme il y a forcément un coeur

Une volonté de se soûler de mouvements, comme le papillon de nuit qui se cogne avec obstination à l'ampoule. Ne jamais se poser, ne jamais s'arrêter de battre des ailes, quitte à s'épuiser, quitte à se brûler.

Sur les traces de mon passé, j'aimerai tant courir. Que l'on me donne des ailes, à l'instant je dois m'envoler, vers une autre contrée . Regarde bien cet arbre à gauche, si je traverse le temps, ce sera moi, enraciné dans mes désirs inconstants. Entre nous? Brillera le soleil d'une amitié sans égal, j'en percevrai d'ailleurs les lueurs qui bannissaient le mal. L'amie, ne vois-tu donc pas ce qui embelli le décor? Milles raisons d'aimer cet arbre au cœur d'or, c'est bien toi, le fruit d'un lien bien plus que sacré, instant précieux, un couché de soleil scellera notre divine amitié.

S'envoler et rêver ... faire battre ses ailes sans jamais s arrêter