Fandeloup

Tu me souris aux abords d'un nuage où va ton regard qui brûle ma chair .Au torrent d'où saignent les rivages de cette étreinte brisant les pierres ; Tu me souris aux abords d'un songe .Tu m'as souri aux abords de ma vie et je sauvegarde ton sourire avant ton voyage dans les brumes des marais endormis

Il neige des papillons d'hiver et par leurs ailes poudreuses voltigent graciles éphémères dans une ronde de brodeuses .Ils vêtent de silence ,la nature ,la costument d'un habit blanc qui grossie dans ses courbures, s'ébroue au moindre des vents .

Il neige des papillons d'hiver ...

Sur un lit vaporeux allongez vous en cisaille. Fermer les yeux .Chassez toute grisaille ... Relachez vos membres .Les sentez-vous se détacher ? Nul doute vous y êtes dans l'antichambre Ddun sommeil léger ... Ressentez-vous ce bien-être dune vague qui emporte tout votre être.   Laissez la vous engloutir dans sa bouche béante ,aux dents des plaisirs Du palais des eaux mordantes ... Laissez vous croquer par cette poésie dantesque .C'est le prix à payer pour un sommeil romanesque ... Celui qui requin-que de rêves d'eaux claires des lagons

L'aube rougeoyait dans ses sillons et le ciel démaquilla sa grise mine ,se revêtit d'un bel habit vermillon pour un rendez-vous avec la divine .Celle ci apparut dans ses dentelles.Une fleur déjà ouverte en ombrelle pour acceuillir un soleil d'or brodé

Mars et la sève s'épanouit aux bourgeons des ramures. La feuille s'étire sans bruit .Fait vriller ses courbures. Titille son ennui et se prélasse ...

porsche

l'automne c'est un ♥ qui ébroue ses ailes faisant frissonner la corde des bois du bourgeon qui vrille ses dentelles,de la sève qui chantonne ses émois .Un ramage comme un appel. Premier balbutiement de lèvres perlées de soie de l automne

Alors que la nuit ôte sa robe noire ,on voit blanchir le blanc jupon       des terres sous la rosée du soir ,qu'une larme de lune a fait don. Romantique terre qui s'éveille d'un soupir ,ébrouant les oiseaux         qui chantent et s'émerveillent. Du corps dénudé sous les rameaux ,terre des courbes aux vallons ,où ondule sa chevelure en torrent,dans la vallée jusqu'au cotillon, béant sur les mousses s'abreuvant ,terre sensuelle que mordille un soleil haletant loin des plaines étouffées de béton.

Un papillon vagabonde funambule .Un oeil sur notre monde qui bat de ses cils. Il Ondule sous le vent comme un mouchoir qui s'agite ,quand se tirent les haubans .Il s'éloigne et nous quitte.Ce papillon pour ne pas oublier l'important que la vie est belle ... et fragile

Nul n'a ouïe dans les buissons épineux. pour entendre la mélodie de la douce fauvette mais lorsqu'on lève les yeux vers les cieux s'écrit le ballet des blanches mouettes