Fandeloup

La tristesse est à la porte de mon ♥.. Elle se joue de moi et épie mes premières larmes qui s'accumulent en silence dans mes veines.. Et je déverse mes peines dans un flot tumultueux, qui ne font que m'ensevelir un peu plus.. Elles sont le reflet sombre de mes pensées.. Et ces pleurs face à l'angoisse sont sans issus devant cette vie que je n'ai pas voulu vivre.. Comment la fuir, comment anéantir cette grisaille de l'âme ..Même l'éclat du sourire a disparu de mes lèvres ..Car le bonheur n'est qu'illusion et tellement éphémère ..Le bien être aurait-il déserté et disparu de cet univers ...Serions-nous abandonnés ou tout simplement perdu ..Pourquoi nous imposer la douleur et ces peines sans fin.. Ces épreuves et ces maux nous rongent de l'intérieur.. Et mon combat est en perpétuel mouvement.. Mon ♥ saigne et il porte les stigmates du désespoir qui ne s'effacera pas avec le temps qui passe ,mais restera gravé éternellement dans ma mémoire ..Je me sens prisonnière de mon destin mais malgré tout, Je scrute l'horizon en quête d'une espérance qui guidera mes pas sur le chemin de la réconciliation.. Pour chercher des jours meilleurs et fuir le passé.. Le monde devant mes yeux n'est que tristesse ..Je voudrais prendre tous ces chagrins et les emporter avec moi ,mais le parcours à parcourir est encore si loin de mon ♥.. Et malgré mon combat ,mes sanglots résonnent comme un tambour ..Mon âme subit ces assauts qui persistent avec cruauté.. Pourquoi autant de tristesse, pourquoi autant d'indifférence.. Je n'ai pas choisi cette vie ,on m'impose cette fatalité .Mon ♥ saigne dans la tristesse.. Elles est ma plus grande faiblesse ..Elle est mon plus grand désespoir.

Mes pensées s'envolent vers vous .Oui vous, devant votre écran à ce moment précis ou vous lirez mes mots je serais dans vos pensées. Peu de choses nous séparent juste un écran .Il suffirait de tendre la main pour vous toucher, mais seul mes doigts effleurent votre esprit le temps de me lire. Sommes nous réelles ou irréelles dans cet espace virtuel. L'errance de nos écrits passe d'un coup de clip vers un clap de fin .Et pourtant derrière cet écran nos mots dessinent un visage. Notre imagination ébauche l'image d'une silhouette qui prend forme au fur et à mesure que nos yeux lisent un texte, une citation regarde une photo où tout simplement écouter de la musique. Notre esprit devient créatif pour parfaire cette apparence invisible qui au fil du temps devient réalité et prend vie de jour en jour .Devons nous lever ce voile de mystère ou cultiver celui-ci là, ou nous évoluons tout est permis mais si audacieux .Doit-on ouvrir les volets de notre fenêtre pour se livrer en toute quiétude. Peut importe l'essentiel se trouve devant mes yeux à chaque fois que je vous lis .Et le plaisir est tel que j'en oublie ma présence.

Toi si belle ,si majestueuse ,si hautaine, tu n'es pourtant qu'un amas de rochers ,mais je n'ai pas de cesse de t'admirer ,pour me laisser envahir par ta splendeur .Que tu sois paré de ton manteau hivernal. Que tu sois orné de ta parure printanière .Ton éclat devient envoûtant pour me chavirer. Alors je conserve ta beauté dans ma mémoire .Tu sais nous imposer du respect à tes pieds. Car si tu es une source de vie et de sérénité, tu sais aussi nous prendre la vie sans prévenir pour nous maintenir près de toi pour l'éternité .J'aime venir me ressourcer à tes côtés, et oublier un instant mon existence, pour me fondre avec toi en captant ton énergie. La magie de ces instants n'a pas de prix. Tes différentes facettes me fascinent .Je ne désire qu'une chose te rejoindre, pour arpenter tes pentes et fouler ton sol, rien que toi et moi pour unifier cette osmose .Tu me passionnes, m'impressionne, tant qu'il m'est impossible de t'oublier une saison. J'ai besoin de graver ton souvenir dans mon esprit .Car tes paysages ne peuvent s'oublier de la sorte

Un seul oiseau en cage la liberté est en deuil

Je suis là assisse devant mon bureau, les yeux dans le vide, je ne vois plus rien, Je ne comprends plus, je ne comprends pas, tout est désert, pas un bruit, pas une porte qui claque, pas une voix, Suis-je seule, je le pense, une certitude non une affirmation, le déclin est proche, il me guette sournoisement à mon insu, que me réserve-t-il, ma perte, Pourquoi ! Je cherche en vain la faille de ce vide, mais les mots se répètent inlassablement, ton temps est résolu, il n’y a plus d’espoir, mon esprit est vif mais il n’a plus sa place dans ce monde de requins, de rapaces, de vautours, mes premières rides sont-elles un obstacle, elles ont pourtant les stigmates du sourire et de la gaieté, feraient-elles peur à son prochain, pourtant elles sont le fruit de la vie.  Ils oublient tous que nulle n’échappe au déclin que la vie nous inflige et nous impose. Dois-je combattre encore et encore, je suis lasse de guerre ,trop de moulin à vent sur mon chemin qui d’un coup de palme me mettrait à terre, Je suis devenue transparente, l’impression de ne plus exister, d’être un objet sans utilité, alors mon regard se perd dans le firmament, j’y dessine mes rêves, mes espérances, mes souvenirs, mes regrets, mes combats, quelque fois mes larmes accompagnent les pleurs du ciel en silence et en cadence, seul le soleil parvient à me sortir de ma torpeur en attendant l’heure du départ, d’aujourd’hui, de demain, d’après demain……et pour toujours.

J'ai envie d'écrire en silence tous les mots que j'ai dû taire par peur de représailles.. Ils se bousculent dans mes entrailles ..J'ai tant à écrire sur mon passé ,que le temps m'est compté.. Pour écrire toutes mes peines accumulés dans mes veines.. J'ai tout à écrire aujourd'hui ..Sur mes illusions perdues, qui se sont envolées dans les tourments de l'oubli ..J'ai besoin d'écrire encore pour exorciser ce mal qui me ronge chaque jour ,avant d'éteindre la flamme ..J'ai le désir d'écrire toujours.. Pour exprimer mes sentiments ..En disant que l'amour se vit, et ne s'écrit pas en noir.. J'ai enfin écrit mes pensées.. Avec la saveur des mots qui prennent vies sur les maux.. Le temps d'une existence si courte

La joie de contempler et de comprendre, voilà le langage que me porte la nature.

Des écrits pleurent Sur un sol en désespoir Un regard se perd

La nuit, toute chose prend sa forme et son vrai aspect. De même qu'on ne distingue que la nuit les étoiles du ciel, on aperçoit sur la terre bien des choses qu'on ne voit pas le jour.

Doux si doux doudou nounours douceur complice d’un baiser tendre