Fandeloup

Et voilà que la moitié de ma vie s'est écoulée avec le même chant dans mon esprit, comme un cœur qui bat, un acharnement de la vie..., l'appel du loup. Le messager de la Terre nous donne le fond de sa pensée, âmes sensibles ne vous abstenaient pas, le mal est ainsi frappé, et ainsi va le temps... nul perfection dans la vie, la sagesse grandira en moi, j'aimerais plus que jamais mes enfants, ma maison sera un havre de paix, je dirais tout ce que j'ai appris à qui voudra l'entendre, la nature restera figée dans un spectacle merveilleux et époustouflant, puisse-t-il en être ainsi... à mon dernier souffle le miracle perdurera dans mon esprit, il y résonnera le hurlement du loup, l'écho incessant du monde sauvage, un souffle frais sur les ardeurs du mal, ainsi nul brûlure dans l'éternité, juste la grandeur d'une vie passée pleine d'envie de détermination, d'équilibre et de sérénité

Quand le soleil se couche, pour laisser place à la lune et toutes les étoiles qui brillent sur la toile noire de la nuit. Quand mes paupières deviennent lourdes et que mon corps allongé, se laisse aller dans les bras de Morphée, un ange vient m'effleurer. Il me murmure des mots d'amour, il essaye de me faire la cour. Il sait aussi me faire rire, il essaye de me séduire. Il est l'ange gardien de mes rêves, il combat mes cauchemars qui me terrifient tellement. Il sait quand j'ai peur, il protège mon cœur. C'est l'ange de mes nuits que j'aimerai toute ma vie.

Et voilà qu’en marche silencieuse, sur terre ou dans les profondeurs, tous ces représentants viennent à notre rencontre les yeux dans les yeux décrivent l’essentiel et dessinent le noyau de toute chose… Voici ce que voit mon frère, lui sait sereinement chérir ses visions, quant à nous, qu’Aluna nous pardonne, dans notre aveuglement nous ignorons que ce monde est à nos pieds et qu’avec acharnement nous le piétinons

L'odeur d'un bon café remonte parfois des émotions douces,procurant un bien-être complet. Profitez de cette journée pour vous amusez et vous aimez

Noyé dans cette immensité étouffante, je te vois... tu me vois... ton regard est aiguisé de hauteurs troublantes, de profondes visions... dans ton iris résonne un éclat pur, des cristaux y brillent et naviguent en poussière divine, dévoilent un rayonnement des possibles, des horizons plongés dans l'évidence... L'inspiration valse dans ton âme et de tes pattes s'échappent autant d'idées inconcevables résolues dans une danse folle à décrocher les étoiles et filent dans la nuit comme des étincelles de rêves... le feu est au ♥ de l'espoir... prisonnier de ce corps, ton esprit n'a de cesse de voyager et arrache à genou ce que la Terre ne peut plus te donner... mais le céleste est à tes pieds, en vagues incessantes frappe l'obscurité, ses abysses sont torturées par ta lumière... un trésor niche en toi, le sublime se répand dans tes pensées et colore nos fresques tourmentées dans un embrasement de fraicheur... Dieu sauvage, fervent soldat de l'humanité, ton royaume est un combat obstiné dédié à la magie, au flambeau de la vie... Déjà loin, si proche... Tu me vois... je te vois... et comprend qu'à l'infini nous serons liés.

L'absence... C'est une chaise vide qui projette son ombre, le soir, devant la porte ... C'est un dialogue suspendu qui ne connait pas de fin. L'absence... C'est un regard perdu qui part à la rencontre de souvenirs heureux , c'est une larme, au bord de la paupière, qui enfin roule sur la joue. L'absence... c'est une voix quelque part qui ne nous parvient plus... c'est un bruit de pas pressés qui ne foulent plus l'allée. L'absence... c'est l'effluve d'un parfum frais qui ne flotte plus dans la salle à manger... c'est une place au bout de la table qui reste vide tous les jours de l'année, c'est un silence pesant qui accompagne le dîner. L'absence... c'est un anniversaire qu'on ne peut plus fêter... c'est un bonsoir mon amour qui reste sans réponse. L'absence ... c'est une main tremblante qui caresse le froid marbre d'une tombe, c'est une doigt tout léger qui effleure les méandres d'un nom. L'absence... c'est la peur d'oublier L'être que l'on ne reverra jamais.

Une beauté forte et fragile, une figure splendide plantée dans l'espace sauvage, je me lasse pas de te regarder... comment puis-je te dire que je t'aime en face, ton regard est ailleurs... vois- tu ton avenir ... L'horloge tourne et se détourne de l'horizon, retour en arrière du temps où en ces lieux tu n'étais plus, aujourd'hui ta renaissance est incertaine, une menace haineuse, sinueuse s'approche de toi, ta liberté contre l'incompréhension de ce monde. Fuis.

Au cimetière de mes amours je ne t'ai pas vu pleurer avec moi... Mes rêves à genou ont cessé de se battre... Faut-il croire que la marche est plus facile le ♥ vide, mais un ♥ vide n'est-il pas plus lourd... Lourd de sens et de non-sens... Un ♥ désarticulé dans un corps de marionnette... Je ne suis plus qu'un pantin, j'ai perdu mon abris... Celui que tu m'avais enfin donné... Et repris... Tu m'offrais des bouquets de délices, les silences me parlaient, me racontaient l'ivresse et la chaleur, j'oubliais que j'avais froid... Une addition si magique auquelle maintenant je ne peux me soustraire... N'aie-je pas assez donné pour te mériter, faut-il que j'hurle ton nom... FAUT-IL QUE J'HURLE TON NOM !!!! !!!! .... Le Bonheur... Peu importe... Dans ma main j'ai une étoile... Tu détournes le regard mais je sais que tu me vois... Je sais... Je sais que derrière ma porte... Je sais que tu es là...

A pas légers, silencieux, grandiose représentant d'une nature apprivoisée, il domine une étendue pure et gonflée d'essentiel...

Le vent ne le sait pas mais il sera témoin d'un dernier envol, majestueuse ou en poussières folles, le vent m'emportera envers et contre toi...