Hydrographie [modifier]
Dijon est traversée essentiellement par le canal de Bourgogne et deux cours d'eau naturels : l'Ouche et le Suzon, ce dernier étant aujourd'hui souterrain en zone urbaine. Le Raine qui passe par le jardin de l'Arquebuse se jette dans l'Ouche. L'agglomération dijonnaise reçoit environ 732 mm de pluie par an et ce, pendant 164 jours en moyenne.
L'Ouche venant du nord a un débit moyen de 10 à 20 m³/s pouvant dépasser les 100 m³/s en période de crue. Il provoque alors des inondations mais elles sont rares et localisées. Un lac artificiel, le lac Kir, a été aménagé en 1968 sur son cours à l'entrée de la ville. Deux autres plans d'eau, bien moins conséquents, existent dans l'agglomération : l'Étang royal, situé sur la commune de Longvic, et l'Étang de la Leue, à Neuilly-les-Dijon, tout deux à proximité immédiate du cours de l'Ouche.
Le Suzon, seconde rivière importante, s’écoule du nord-ouest au sud-est de l’agglomération. Son cours est totalement canalisé dans sa partie urbaine. Son débit à l’entrée de Dijon atteint au maximum 20 à 30 m³/s.
La seule voie navigable de Dijon est le canal de Bourgogne qui relie la Saône et l’Yonne et n'est plus guère utilisé que pour la plaisance.
L'hydrographie générale s'écoule en direction de la plaine alluviale de la Saône à l'est. Elle comprend 527 kilomètres de canalisations. Les nappes phréatiques, exploitées depuis l'Antiquité, sont au nombre de trois : la nappe alluviale de l’Ouche, la nappe alluviale de la Tille et la nappe de Dijon Sud. Ce sont les principales réserves d’alimentation en eau du Grand Dijon. Elles sont relayées par quatre réservoirs principaux d'une capacité totale de près de 95 000 m³.
Les inondations constituent le seul risque naturel majeur (avec les tremblements de terre, très rares). Huit des vingt-deux communes du Grand Dijon (notamment le centre ville de Plombières-lès-Dijon ainsi qu'Ahuy, Chenôve et Marsannay-la-Côte) sont concernées par les débordements du bassin de l'Ouche. Des Plans de prévisions des risques naturels ont été mis au point pour maîtriser ces aléas.[8] Une politique d’amélioration de la qualité des eaux est également déployée. Elle repose sur deux stations d’épuration, l'une, récente, située à Chevigny-Saint-Sauveur, l'autre, plus ancienne, à Longvic, et vise une mise en conformité aux normes écologiques en vigueur. Un programme, nommé « Eauvitale », a été lancé en 2005. Outre la suppression des canalisations en plomb, il vise la réduction des fuites et la modération des prix modiques aux consommateurs[9]. La consommation globale de l'agglomération s'élève annuellement à 24 millions de m3.