Fandeloup

Penser c'est vivre, vivre c'est penser. Pas de pensée sans prise de risque. Pas de pensée qui ne soit un affrontement personnel avec le monde. Penser c'est aussi frôler le précipice, assumer le désespoir et la solitude qui peuvent en résulter

Partir, c'est mourrir un peu ; c'est mourir à ce qu'on aime. On laisse un peu de soi-même en toute heure et dans tout lieu

Vivre, c'est lutter contre les démons du ♥et du cerveau

Tu échanges ta passion pour de la gloire, Ne perds pas le contrôle des rêves du passé, Tu dois te battre simplement pour les maintenir éveillés, C'est l'oeil du tigre, c'est le frisson du combat, Lutte corps à corps pour relevé le défi de notre rival Et le dernier survivant connu poursuit sa proie dans la nuit, et il nous regarde tous à travers l'oeil du tigre...

Il faut avoir gardé longtemps Son âme de petit enfant, Pour les voir le long des sentiers Et pour pouvoir les assemblés En un seul bouquet de clarté, Comme font, à l'aube, les anges, Les mains pleines d'étoiles blanches.

D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur

Le passé n'est rien dans la vie, Et le présent est moins encore ; C'est à l'avenir qu'on se fie Pour donner joie et trésor. Tout mortel dans ses yeux devance Cet avenir où nous courrons ; Le bonheur est espérance ; On vit, en disant : nous verrons...

Une goutte d'eau assidue, à force de tomber, creuse dans le roc même une crevasse.

Le bonheur est la fin unique, Où tendent les voeux des humains ; C'est lui que notre esprit s'applique À chercher par divers chemins. Sans en comprendre la nature, Chacun le place à l'aventure dans l'objet dont il est flatté ;

L'ambitieux le nomme gloire ;

Le guerrier l'appelle victoire,

Et le libertin volupté...

Que nous animaux n'avont pas tous ces défauts

Effacer le passé, on le peut toujours : c'est une affaire de regret de désaveu, d'oubli. Mais on évite pas l'avenir