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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Le Brésil épuise ses ressources naturelles pour exporter. Depuis quelques années, le Brésil exporte de plus en plus de matières premières agricoles telles que le soja, la viande bovine, le maïs, le riz ou le sucre.
Ces produits représentent désormais plus de 50 % du volume des exportations globales. Mais cette économie « primarisée », marquée par la prédominance des exportations de matières premières dans le volume total des exportations du pays, a de multiples retombées. En termes économiques d’une part, elle rend le Brésil plus vulnérable face à la volatilité du cours des matières premières. Par ailleurs, ce système économique a un lourd impact sur les ressources naturelles brésiliennes, dont la forêt amazonienne.
A l’heure actuelle, la demande en produits agricoles est la principale cause de défrichement. Selon de récents travaux de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), on estime que 750 000 km² de forêt, sur un peu plus de 3 millions, ont d’ores et déjà disparu au Brésil.
Or, 80 % de ces surfaces ont été convertis en pâturages au profit de l’élevage bovin. Au regard de quoi, le pays possède aujourd’hui le plus grand cheptel commercial du monde et s’impose comme le premier exportateur mondial de viande de bœuf, principalement à destination de l’Europe et de la Chine.
Les trois quarts de ces espaces agricoles s’organisent en fazendas, vastes domaines détenus par de puissants propriétaires. Ces derniers font pression, par voie légale ou non, sur les autorités publiques pour s’approprier toujours plus de terres publiques.
Le reste des déboisements est le fait d’une agriculture familiale, favorisée par une croissance démographique rurale soutenue. Selon l’IRD, des centaines de milliers de familles ont déjà obtenu des lots de forêt à défricher, dont la majeure partie devrait se consacrer à l’élevage extensif de bovins.
En parallèle de l’élevage, se dessine un quadrillage de monocultures mécanisées de soja, de riz et de maïs, empiétant toujours plus sur le couvert forestier pour répondre à une demande mondiale croissante. On assiste à un « effet domino », le soja s’étendant au détriment des pâturages, alors repoussés vers les zones de forêt. Cette solution reste avantageuse pour les exploitants, lesquels vendent les arbres abattus et profitent d’un marché du bois lucratif.
Enlisant le pays dans une politique du défrichage « jusqu’à plus soif », ces arguments font du Brésil le second exportateur mondial de soja, essentiellement destiné, à l’instar du maïs, à la consommation animale européenne et chinoise. Au début des années 2000, le gouvernement brésilien a adopté des mesures de contrôle. Elles ont permis de réduire les défrichements de 20 000 km² par an en moyenne à 6 000 km² en 2010.
Toutefois, en mai dernier, une révision du code forestier, favorable à la déforestation, était évoquée. Le pays s’est également engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, majoritairement dues à la déforestation. Mais pour les experts, « l’ombre d’une reprise de la demande mondiale plane toujours », voire plus que jamais.