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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
La fourrure revient en force : l'opinion publique doit combattre cette mode cruelle LE PLUS. Avec l'hiver, les cols et capuches à fourrure refont leur apparition. Et souvent, ces poils que l'on croit synthétiques viennent d'animaux élevés et dépecés dans des conditions que dénoncent les défenseurs des animaux. Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, rappelle ce qui se cache derrière cette industrie.
La Fondation Brigitte Bardot utilise ce visuel dans sa campagne anti-fourrure pour que l'on "regarde la cruauté en face".
Il y a dix ans, il ne serait venu à l’idée de personne d’acheter de la fourrure animale. Les campagnes d’information sur le piégeage, l’élevage et l’abattage d’animaux pour en faire des manteaux avaient profondément modifié le comportement des consommateurs. Arracher la peau d’un animal pour s’en couvrir n’était, éthiquement, plus recevable.
Les anti-fourrure ont donc baissé la garde pour se concentrer sur d’autres actions prioritaires en faveur des animaux, laissant les professionnels s’organiser pour préparer la riposte… Leur réveil ne s’est pas fait attendre, il a été brutal !
Aux oubliettes les fourrures "mémères", inabordables : les peaux d’animaux se sont démocratisées pour couvrir cols et capuches de parkas tendances, adoptées par toute une nouvelle génération, vite imitée par les plus anciens.
1 manteau en vison = 3600 kg de lisier, dont 6 kg de phosphore toxique
Avec un chiffre d’affaires en augmentation constante, les fourreurs se sont refait une santé mais aussi une "moralité" en parlant écologie, matière naturelle… Discours insensé venant d’une industrie des plus polluantes.
L’empoisonnement des nappes phréatiques a pu être constaté aEmagny dans le Doubs, où un élevage autorisé à accueillir 1000 visons en concentre 10.000, et ce en totale infraction avec les normes sanitaires : cette installation ne disposant d’aucun système de traitement des effluents, les déjections sont rejetées directement dans le milieu naturel.
Il faut savoir qu’un vison produit environ 90 kilogrammes de lisier par an. Il faut 80 peaux de vison pour fabriquer un manteau. Sachant que les visons sont abattus à l’âge de 6 mois, cela donne environ 3600 kg de lisier, dont 6 kg de phosphore toxique, pour un seul manteau.
Autre menace pour la biodiversité, les espèces introduites en Europe pour les élevages d’animaux à fourrure, lorsqu’elles s’échappent de leurs cages ou sont relâchées, occupent la niche écologique des espèces locales au point de mettre en péril leur effectif. C’est le cas notamment du vison d'europe,especes menacés qui a déjà disparu d’une grande partie de son aire de répartition.
En France, parmi les espèces "nuisibles", trois au moins ont été introduites pour les élevages de fourrure (rat musqué, ragondin et vison d’Amérique). Si ces espèces sont réellement "nuisibles" pour les espèces autochtones, alors l’urgence est d’interdire leur élevage (180.000 visons d’Amérique dépecés en 2010 sur notre territoire) pour la fourrure, comme c'est déja le cas au royaume unis, aux Pays-Bas, en Autriche et en Croatie à partir de 2017…
Animaux élevés en batteries : automutilation et cannibalisme
D’après l’article L214-1du code rural, "tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce", principe qui doit s’appliquer à toute forme d’élevage.
En France, il existe une vingtaine d’élevages de visons pour la fourrure. L’élevage de visons se pratique en cages grillagées, batteries de cages en extérieur ou bâtiments. Ces cages sont totalement inadaptées aux impératifs biologiques du vison, mammifère semi-aquatique qui vit dans la nature près des cours d’eau. Elles ne disposent d’aucun enrichissement, pas même d’un bassin d’eau…
Ces animaux sauvages souffrent particulièrement de la captivité. Comme ils ne peuvent assouvir leurs besoins physiologiques et comportementaux, ils sont plongés dans un état de stress permanent. De nombreuses enquetes, menées dans des élevages de renards et de visons, attestent de cas d’automutilation, voire de cannibalisme, lorsque plusieurs individus sont enfermés dans une même cage.
Les visons sont entassés dans des élevages intensifs avant d’être gazés. Les renards sont électrocutés. Les lapins sont également élevés en France pour le marché de la fourrure, dans des conditions aussi dramatiques que celles observées pour les visons.
Lutter contre les cols en poils de chiens et chats
Outre le vison ou le lapin, le gros marché de la fourrure porte désormais sur les canidés. La majorité des cols et capuches en fourrure sont en coyotes ou chiens viverrins tués dans des conditions effrayante en Chine. Les étiquettes sont peu informatives, les noms d’emprunt sont courants afin de ne pas trop effrayer l’acheteur, qui, et c’est un comble, ignore souvent porter de la fourrure véritable.
Étiquettes mensongères : on se rappelle les 4000 parkas saisies en région parisienne par les douanes étiquetées "fourrures synthétiques" alors qu’il s’agissait de fourrures de chiens et de chats, ce qui souligne le contrôle inexistant de l’e-commerce des fourrures interdites à la vente… J’ai pu en faire la démonstration en commandant des peaux de chats provenant d’une tannerie suisse, le but étant de démontrer les failles du système douanier.
Peaux de chats que Christophe Marie a pu se procurer illégalement (mais très facilement)
En août 2012, le réseau Network for Animal Freedom s’est introduit, en caméra cachée, dans une ferme d’élevage européenne, en Norvège. Les images révélées montrent toute la monstruosité de ces de souffrance et de mort.
En France, la Fondation Brigitte Bardot a mis en place une campagne nationale avec publications pleine page dans plusieurs quotidiens ("Le Parisien", "Metro"…) et mensuels, spots radiophoniques, affichage, habillage de bus parisiens… Un dispositif sans précédent fait pour être vu et interpeler les consommateurs. Le visuel montre deux personnes de dos, qui portent chacune une parka avec col en fourrure dégoulinant de sang.
La fourrure fait débat à l’Assemblée nationale
L’action de sensibilisation est également menée auprès des élus puisque deux propositions de loi viennent d’être enregistrées à l’Assemblée nationale.
L’une, déposée par le député Lionnel Luca, vise à interdire l’élevage des animaux à fourrure en France en deux étapes : une interdiction immédiate de créer de nouveaux élevages ou d’agrandir les installations existantes, puis la fermeture de tous les élevages d’animaux à fourrure en France au 1er janvier 2020, soit un délai de sept ans pour permettre la reconversion des éleveurs et de la filière.
Cette proposition de loi, soutenue par la Fondation Brigitte Bardot, prévoit également l’interdiction d’importer et de commercialiser toutes peaux et fourrures issues d’animaux. Elle est la plus ambitieuse puisqu’elle fixe, à court terme, l’arrêt de la production et de la vente de peaux et fourrures en France.
L’autre proposition, déposée par le député Yves Foulon, est intéressante également puisqu’elle vise à limiter l’utilisation de fourrure animale (et non plus l’interdiction) via la création d’une taxe environnementale sur la fourrure animale et un encouragement à la filière de la fourrure synthétique.
Comme la proposition de loi de Lionnel Luca, ce texte, soutenu par le réseau Animavie, également auteur d’une campagne d’affichage dans le métro parisien, prévoit d’interdire la création de nouveaux élevages en France et l’agrandissement des existants. Mais il ne prévoit pas la fermeture des élevages ni l’interdiction de la vente des fourrures animales, l’objectif étant cette fois d’encourager les consommateurs à faire le bon choix, via un étiquetage plus rigoureux.
Après des années de régression constante et dramatique pour les millions d’animaux sacrifiés au nom de la mode, les anti-fourrure ont désormais de bonnes raisons d’espérer un nouveau revirement de l’opinion publique sur la fourrure animale, banalisée et répandue au point d'en être devenue ringarde. Une mode cruelle qui pourrait être abandonnée pour les bonnes raisons (refus d’être complice d’une exploitation animale cruelle) ou d'autres plus futiles (vouloir se démarquer de la masse)… Quelle que soit la raison, elle sera bonne si elle peut mettre à mort une industrie "futile" basée sur la souffrance et l’exploitation animale.