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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
L'impact psychique des traumatismes crâniens
Les blessures cérébrales à la suite d'un accident ou d'une agression augmentent les risques de stress post-traumatique.
Cauchemars récurrents, incapacité à retourner sur les lieux de l'accident ou à en parler, souvenirs envahissants revenant en flash, insomnie, difficultés à se concentrer:les symptômes du stress post-traumatique sont désormais bien identifiés.
Ce syndrome handicapant, qui survient à la suite d'un événement violent, a d'abord été identifié chez les militaires. La population générale n'est pas épargnée pour autant, et concentre désormais l'attention de la recherche médicale, dans le but d'affiner l'identification des individus les plus à risques.
Dernière contribution en date, une étude française réalisée par l'Institut de santé publique de Bordeaux (Isped) révèle le poids non-négligeable du traumatisme crânien dans l'apparition du stress post-traumatique.
Publiée mercredi dans la revue Jama Psychiatry, l'étude d'Emmanuel Lagarde, responsable de l'équipe Inserm «Prévention et prise en charge des traumatismes», s'appuie sur un échantillon de 2143 patients rencontrés aux urgences du CHU de Bord eaux entre décembre 2007 et février 2009.
En interrogeant les blessés trois mois après l'accident (chute, accident de la route, agression) qui les avait conduit à l'hôpital, les médecins ont constaté que les personnes souffrant d'un traumatisme crânien avait quatre fois plus de risque de présenter des signes de stress post-traumatique que les individus touchés à d'autres endroits du corps (9 % contre 2,2 %).
Identifier les plus à risques «Étonnamment, le lien est particulièrement fort entre le traumatisme crânien, qui est une blessure physique, et les manifestations les plus émotionnelles du stress post-traumatique
- les souvenirs intrusifs, les cauchemars, l'angoisse, l'évitement de toute situation pouvant rappeler le drame», souligne Emmanuel Lagarde.
Ce constat interpelle d'autant plus que «pendant longtemps, on pensait au contraire que le traumatisme crânien et le stress post-traumatique n'avaient aucun lien.
Or il semblerait que la blessure ait un rôle à jouer dans la genèse de ces signes-là.» Le travail du chercheur permet de mettre en avant des profils particulièrement vulnérables, qui méritent une attention renforcée du personnel soignant aux urgences.
«Les individus souffrant d'un traumatisme crânien à la suite d'un accident de voiture ont par exemple 12 fois plus de risques de développer un stress post-traumatique», indique-t-il. En revanche, et sans qu'il soit encore possible de l'expliquer, avoir un accident de moto n'augmenterait pas le risque de stress post-traumatique. Au total, on compterait chaque année en France 200.000 personnes souffrant d'un syndrome de stress post-traumatique, dont la moitié aurait aussi eu un traumatisme crânien.
«Ne pas hésiter à consulter» Pour le Dr François Ducrocq, psychiatre à Lille, spécialiste de ces questions,
«l'identification des facteurs de risque ou de protection contre le stress post-traumatique est l'un des enjeux actuels de ce champ de la psychiatrie».
Être une femme, être en souffrance psychique avant l'accident, avoir subi des traumatismes ponctuels ou chroniques au cours de sa vie, notamment pendant l'enfance, comptent parmi les autres facteurs de risques déjà bien identifiés par les psychiatres.
Or l'enjeu est grand puisque les médecins disposent de solutions
- traitements médicamenteux et prise en charge psychologique
- efficaces pouvant réduire la souffrance des individus lorsqu'ils sont dispensés tôt après les événements traumatiques.
Pour autant, la capacité des individus à surmonter un stress aigu dans les minutes suivant le drame reste largement imprévisible.
«Chez certains, des mécanismes d'extinction de stress vont se mettre rapidement en place, alors que d'autres resteront en état de détresse, explique François Ducrocq. Cela peut se manifester par une sidération ou au contraire une agitation, de la panique, ou une dissociation avec les événements. On ne sait pas vraiment pourquoi».
Le psychiatre recommande donc de «ne pas hésiter à consulter après un choc, un accident de la route, une agression, même si personne n'a été blessé et que l'incident semble relever davantage du quotidien que de la catastrophe médiatisée».