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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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L'effondrement

Publié à 09:20 par fandeloup Tags : vie monde france chez mer photo sur mort création bleu fleur oiseaux rouge couples bretagne
L'effondrement

L'effondrement de la biodiversité est en cours, notamment en France. La preuve avec ces 12 espèces communes actuellement en voie de disparition.

 Abeille domestique Apis mellifera.

Taille : 11 à 13 mm (ouvrière), 15 à 20 mm (reine).

Population d’une ruche : 60 000 abeilles maximum. Aussi appelée abeille domestique, l’apis mellifera est l’espèce la plus répandue et la plus connue, celle qui produit notre miel. «Depuis plusieurs semaines, l’Union nationale de l’apiculture française reçoit des appels d’apiculteurs de différentes régions françaises rapportant des mortalités anormales de leurs colonies en sortie d’hiver», alertait fin avril l’organisation. Une nouvelle année s’ajoute à la série noire que connaissent les abeilles depuis vingt ans, période sur laquelle la production française de miel a été divisée par deux. Elles sont dévastées par les néonicotinoïdes, ces pesticides neurotoxiques pour elles, répandus sur les champs qu’elles butinent. La mort des abeilles est dangereuse pour la biodiversité car elles assurent la pollinisation de la plupart des végétaux. Un «service écologique» que l’Inra a évalué à 154 milliards d’euros par an dans le monde.

Biodiversité : ça disparaît près de chez vous

 

Martin-pêcheur Alcedo atthis.

Taille : 18 à 19 cm de longueur, 30 à 36 cm d’envergure.

Poids moyen : 26 à 50 g. Population : 10 000 à 18 000 couples . Espèce discrète mais reconnaissable à son corps bleu d’eau et son ventre orangé, le martin-pêcheur d’Europe est présent dans une grande diversité d’habitats, près de l’eau courante et stagnante. Il souffre de la dégradation de la qualité de ces eaux, causée par la pollution et les drainages, ce qui réduit ses possibilités d’alimentation en alevins et en petits poissons. L’artificialisation des berges et la disparition des petites zones humides aggravent sa situation. Il a subi une perte de 50 % de ses effectifs depuis 2001, moins 34 % depuis dix ans.

 

Alouette des champs Alauda arvensis.

Taille : 18 à 19 cm de longueur, 30 à 36 cm d’envergure.

Poids moyen : 26 à 50 g.

Population : 900 000 à 1 500 000 couples.

Une alouette des champs (photo Timothy Collins, CC BY SA) Avec ses ailes brunes tachetées de beige, l’alouette des champs est présente dans toute la France. Sa population aurait chuté de 20 % en moins de quinze ans, une tendance observée dans toute l’Europe. C’est l’espèce symbolique du déclin des oiseaux en milieu agricole, même si d’autres sont encore plus mal en point, comme la tourterelle des bois, dont la population a décliné en Ile-de-France de 80 à 90 % sur cette période. Oiseau terrestre qui construit son nid au sol et cherche sa nourriture en fouillant la terre, l’alouette souffre de l’intensification des pratiques agricoles, marquées par une surcharge en bétail dans les pâtures, les travaux du sol plus fréquents, des densités de semis plus fortes et une utilisation accrue de pesticides. Elle est aussi chassée dans le Sud-Ouest.

 

Pipistrelle Pipistrellus pipistrellus.

Taille : 3,6 à 5,1 cm de longueur, 18 à 24 cm d’envergure.

Poids : 3 à 8 g. Population : 

Petite chauve-souris au pelage dorsal de brun sombre à brun roux, et au ventre plus clair, la pipistrelle se nourrit de moustiques et de tiques. Elle fréquente tous les milieux, même les plus urbanisés. Comme ses congénères, elle subit la disparition des habitats qu’elle affectionne, du fait de l’isolation et de la rénovation des bâtiments, ainsi que de l’exploitation forestière réduisant l’abondance des vieux arbres. En France, sur les 34 espèces de chauves-souris, 16 sont aujourd’hui menacées ou quasi menacées. D’après l’Observatoire national de la biodiversité, les chauves-souris ont perdu, globalement, près de 40 % de leurs effectifs en dix ans.

 

 

Ver de terre Allolobophora rosea.

Taille : 4 à 7 cm.

Poids : 1,5 à 3 g.

Population : 264 vers de terre en moyenne / m².

Vivant dans les 30 premiers centimètres de la terre, l’allolobophora rosea est l’une des 150 espèces de lombrics représentées en France. Longtemps ignorés, ils intéressent de plus en plus les chercheurs. Et pour cause, c’est la première biomasse animale terrestre. En quarante ans, les grandes cultures auraient vu leur population de lombrics divisée par quatre. Ces membres de la famille des annélides oligochètes souffrent grandement des pratiques agricoles intensives, comme l’utilisation de produits phytosanitaires, la monoculture, les labours continus et le compactage des sols. Les vers de terre sont pourtant essentiels pour garantir le renouvellement des terres et empêcher l’érosion des sols. Ils favorisent aussi l’alimentation et la croissance des végétaux.

 

Déesse précieuse (libellule) Nehalennia speciosa.

Taille : 19-23 mm pour l’abdomen mâle, 19-22 mm pour la femelle.

 Cette petite espèce de libellule, vert métallique à cuivré, vit dans les tourbières et marais. Discrète, elle est très menacée dans l’ouest de l’Europe. Elle a déjà disparu de Belgique et du Luxembourg et sa présence en Allemagne et en France est en péril. L’UICN la classe en «danger critique», dernière étape avant l’extinction. Les principaux facteurs de son déclin sont la destruction des tourbières, leur assèchement par drainage, la pollution et le piétinement trop important des sites. Le réchauffement climatique pourrait aggraver cette situation. En métropole, l’UICN estime que, sur les 89 espèces de libellules, 24 sont menacées ou quasi menacées et deux ont disparu.

 

 Grand hamster d’Alsace Cricetus cricetus.

Taille : 19,8 à 25,5 cm de longueur pour les mâles dont 3,9 à 5,9 cm de queue, et 18,1 à 22 cm pour les femelles.

Population : entre 500 et 1000 individus matures.

Avec son pelage bariolé - ventre noir, dos roux et taches blanches sur le museau - le grand hamster d’Alsace est un rongeur reconnaissable. Mais il est menacé de disparition. L’UICN le classe «en danger» dans sa liste rouge. Le fort déclin de l’espèce omnivore est provoqué par l’intensification des pratiques agricoles (diminution de la diversité culturale, moissons plus précoces, développement de monocultures). Depuis 2007, la France tente d’empêcher sa disparition par une série de plans d’action. En 2017, on dénombrait moins des 1 500 individus nécessaires pour la survie de l’espèce.

 

Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus.

Taille : longueur 45 cm.

Poids : 2 kg. 

Lapin de garenne dans un pré. Un nuisible, c’est ainsi que le lapin de garenne, avec sa queue blanche reconnaissable, est perçu dans plusieurs régions françaises. Pourtant l’espèce est considérée comme «quasi menacée» par l’UICN car elle a perdu une grande partie de sa population en vingt-cinq ans. Victime de la chasse et de l’introduction du virus de la mixomatose, ces mammifères endurent aujourd’hui une disparition de leur habitat à cause de l’intensification des pratiques agricoles et de la transformation des paysages, tout comme le lièvre variable.

 

Cachalot Physeter macrocephalus.

Taille : 15 à 18 m (mâles), 10 à 13 m (femelles).

Poids : 30 à 40 t (mâles) 10 à 15 t (femelles).

Population : moins de 1 000 individus matures dans les eaux françaises.

Vivant dans les eaux profondes en haute mer, le cachalot et sa tête énorme au profil carré est la plus grande espèce de cétacés à dents. En France , il est observé dans l’Atlantique, au niveau du golfe de Gascogne, et en Méditerranée, au large de la Côte d’Azur et de la Corse. La classification «vulnérable» de l’espèce est essentiellement le résultat de l’impact de son exploitation passée, le cachalot ayant subi les ravages de la chasse commerciale. Alors que l’espèce était au bord de l’extinction, sa chasse a été interdite en 1982. Les principales menaces pesant aujourd’hui sur ce cétacé sont la pollution du milieu marin, par les PCB et les métaux lourds, et l’ingestion de déchets plastiques et métalliques rejetés dans les océans.

 

Vipère péliade Vipera berus.

Taille : jusqu’à 65 cm.

 Une vipère péliade.D’un corps brunâtre tacheté de noir, avec la gorge blanche, la vipère péliade est une des plus menacées en France, avec la vipère d’Orsini. Présente dans le Nord, dans le Massif central et dans le Jura, la vipera berus, classée «vulnérable» par l’UICN, pâtit de la dégradation de son habitat, particulièrement le bocage de l’ouest du pays, et voit ses populations isolées par la fragmentation des espaces naturels. La population nationale aurait diminué de plus de 30 % sur les trois dernières générations (25 à 30 ans). Le reptile est aussi vulnérable au réchauffement climatique. Zones humides En France, les «zones humides» occupent plus de 3,5 millions d’hectares, selon Ramsar, la convention internationale de protection de ces milieux. Tourbières, marais littoraux, plaines et forêts alluviales sont l’habitat de beaucoup d’espèces et d’oiseaux d’eau. Filtrantes, elles sont aussi très utiles à l’épuration des eaux. Seulement, ces milieux naturels fragiles subissent la pression du grignotage des terres agricoles et de l’urbanisation, ainsi que de la création de décharges sauvages et des remblaiements. Les créatures survivant grâce aux zones humides sont les principales victimes des déclins, comme le vison d’Europe, classé en danger par l’UICN, le putois d’Europe (quasi menacé) et le campagnol amphibie (quasi menacé).

 

Saxifrage œil-de-bouc Saxifraga hirculus.

Taille : jusqu’à 25 à 30 cm de haut. 

Avec ses pétales d’un jaune doré éclatant et sa tige clairsemée de feuilles, la saxifrage œil-de-bouc est une plante qui n’est connue qu’en France et plus précisément dans le massif du Jura. Alors qu’elle était autrefois présente dans 18 localités, il ne subsiste plus aujourd’hui qu’une seule population viable de cette herbacée vivace, située au sein du bassin du Drugeon, en Franche-Comté. En régression dans toute l’Europe, elle est menacée par la disparition des tourbières où elle vit, en particulier par les travaux de drainage, la pollution de l’eau et l’arrêt du pâturage traditionnel. Protégée aux niveaux national et européen et considérée comme «en danger critique» en France , la saxifrage œil-de-bouc fait l’objet d’un plan national d’action depuis 2012.

 

Anguille d’Europe Anguilla anguilla.

Taille : jusqu’à 1 m de long. 

Corps serpentiforme, mâchoire inférieure plus longue que la supérieure, l’anguille européenne est classée «en danger critique d’extinction». Le stock d’anguilles a décliné de 95 % à 99 % depuis 1970. Entre autres maux, elle est exposée à de nombreux polluants et pesticides qui fragilisent ses défenses immunitaires. Comme les autres poissons migrateurs amphihalins (saumon atlantique, lamproie de rivière ou esturgeon européen), elle effectue une partie de son cycle de vie en rivière et une autre partie en mer. Ces espèces sont affectées par les barrages qui compromettent leur périple migratoire. Pour l’anguille, la pêche est réglementée mais reste une menace, aggravée par un braconnage important lié au coût élevé de ses alevins, nommés «civelles».Sur les 69 espèces de poissons d’eau douce, 15 sont menacées de disparition, selon l’UICN France.Le changement climatique pourrait aggraver leurs conditions de vie.

 

Hérisson Erinaceus europaeus.

Taille : de 20 à 30 cm.

Ce petit mammifère à pics, terrestre et insectivore, est classé espèce protégée depuis 1981. Présent dans toute la France, notamment dans les jardins, il limite la progression d’insectes et d’invertébrés ravageurs. En Grande-Bretagne, 30 % de la population de hérissons aurait disparu en vingt ans, passant de 1,5 million d’individus en 1995 à moins d’un million en 2015. En France , si tous les observateurs affirment en voir de moins en moins, aucun organisme n’a produit de chiffres officiels. Comme ailleurs, le hérisson est menacé par la circulation automobile (qui ferait jusqu’à 1,8 million de victimes par an), les pesticides et antilimaces qu’il ingère en même temps que ses proies, et la recrudescence de son prédateur, le blaireau.

 

Le hérisson d’Europe est-il menacé de disparition ? Tiare Apetahi Apetahia raiateensis.

Taille : arbuste de 25 cm à 2 m de hauteur. 

Reconnaissable à ses cinq pétales blancs qui évoquent la forme d’une main, c’est une fleur endémique de la Polynésie française et un symbole de la culture tahitienne. Elle pousse uniquement sur l’île de Raiatea et toutes les tentatives de transplantation dans d’autres îles de l’archipel ont échoué. Victime de son succès, elle fait l’objet d’une cueillette abusive depuis des décennies, au point d’être aujourd’hui en danger d’extinction. En vingt ans, de 1995 à 2015, 80 % des tiares apetahi ont disparu. Son environnement est aussi perturbé par des plantes invasives et la hausse de la population de rats et de cochons sauvages qui s’attaquent à ses racines. Elle ne doit sa survie qu’à sa longévité, malgré une croissance extrêmement lente.