Fandeloup

Si on saute au milieu d'une flaque d'eau où se reflète la pleine lune, son esprit vous emmène aussitôt auprès de ceux qui vous manquent

Il y a un temps où ce n'est plus le jour, et ce n'est pas encore la nuit.... Ce n'est qu'à cette heure-là que l'on peut commencer à regarder les choses, ou sa vie

Mon âme s'envole le temps d'un instant l

Cette phoyo m'enchante ... La lumière y est si belle et l'ambiance si reposante

Il y a toujours une chose qu’on ne jette dans aucun cas. Ce n’est pas nécessairement une chose. Ce peut-être une lumière, une attente, un seul nom. Ce peut être une tache sur un mur, un arbre à la fenêtre ou même une heure particulière du jour. C’est une chose dont on s’éprend sans raison, sans besoin. C’est une fidélité silencieuse à ce qui passe et demeure

J'adore .... Tout simplement...

J'ai ramassé des morceaux de vie, les douleurs et les déceptions d'autres. J'ai séché des larmes dont je ne connaissais même pas les raisons, et j'ai changé d'avis sur les cœurs perdus et brisés.

J'ai donné le meilleur de moi-même à trop de gens en leur donnant la force pour recommencer.

J'ai entendu des histoires de vie et des problèmes même quand ils n'étaient pas plus importants que les miens, même quand ils étaient "stupides"... J'ai écouté. Parce que j'ai toujours pensé que quand quelque chose fait souffrir, ce n'est jamais stupide.

J'ai attrapé des trains hors des voies en les remettant sur les rails, en sécurité et vers les bons lieux. J'ai marché encore et encore... J'ai marché des années dans cette direction avec une mentalité de "bonté" dans un esprit prêt à perdre quelque chose de moi-même pour en donner aux autres, parce qu'ils pourraient retrouver confiance, la force de continuer et de recommencer - oui.

Aujourd'hui... Je ne regrette aucun choix, je ne me reproche rien et je n'ai pas honte du chemin que j'ai choisi. J'ai été moi-même, je l'ai été chaque fois que j'ai aimé parce qu'à chaque fois qu'un "je t' aime" sortait de ma bouche, il était entendu et souvent, ça m'a pris des mois et des années pour enterrer ce sentiment.

Je n'ai jamais menti sur mes sentiments, je n'ai jamais joué avec les gens et je n'ai jamais voulu être le jeu ou le "mensonge" de personne. J'ai été moi même même quand je me suis "énervée"! Je l'ai été peut-être encore plus que quand j'étais calme, parce que la douleur remue à l'intérieur, et être blessée fait sortir la ténacité. Parce que les coups de couteau font sortir le pire d'une personne, maintenant je me sens bien à ce point de ma vie de mettre un point... Je recommence !

Je recommence à partir de moi et des morceaux qu'il me reste. Je maintiens mes valeurs! Je recommence mon chemin, les mots de gens cette fois-ci glisseront sur moi, à la place des larmes glissant sur mon visage. Ce seront les silences cette fois-ci qui seront assourdissants, à la place des cris qui seront entendus. Ce sera ma volonté maintenant, ma priorité et mon temps à avoir un prix différent !

Ne commencez pas avec les banales "tu as changé"! Je n'ai pas changé, peut-être que seulement j'ai mûri. En choisissant le temps et les mesures pour chacun : il y aura ceux qui auront encore tout de moi, à tout moment quand ils en auront besoin.

Il y aura ceux qui auront peu, dans la mesure de ce qu'ils ont su donner, car les sentiments et l'affection ne sont pas des choses matérielles, mais quelque chose que vous portez dans le cœur... Et puis, il y aura ceux qui n'auront plus rien de moi parce que je pense que j'ai déjà pris trop de ce que j'étais .....

Juste un regard et puis s'en va...

Lorsque je serai vieille, je veux de vieilles mains qui, comme sur les cartes en reliefs des écoles primaires osent montrer leurs montagnes, leurs rivières et leurs vallées. Des contrées lointaines où je pourrais vivre.

Des artères débordantes de vies, des doigts pleins d'histoires.

Des mains qui ont voyagé et se sont échouées vers des ailleurs, sur des épaules, autour d'un cœur, d'un visage ou serrant un mouchoir au fond d’une poche.

Des mains qui caressent ou se blessent aux épines, des mains qui pansent les plaies et essuient les larmes.

Des mains qui se lient à d’autres mains lorsque présent se conjugue au futur. Aux bastingages, faisant des signes, caressant les murs à s’en écorcher les paumes au moment des « aux revoir ».

Des mains qui se tordent avec le temps… Je veux des mains pleines d'histoires et de géographie; retrouver cette carte dans une classe d’enfant... Pour finir ma route une main sur ta joue

En montagne, rien n'est prévisible.... Ici, tout reste très instable..