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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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horreur

Publié à 10:24 par fandeloup Tags : société monde mort sur animaux animal jardin prix presse
horreur

La lionne évadée de son enclos à Planckendael a été abattue car elle arrivait à proximité de visiteurs

Plankendael: la police abat une lionne échappée de son enclos

La lionne qui s'est échappée de son enclos au zoo de Planckendael jeudi matin a été abattue, a confirmé le parc animalier sur Twitter. L'animal s'est baladé dans le parc toute la matinée. Le zoo a tenté de l'endormir mais n'a pas réussi. La lionne qui a été abattue jeudi matin dans le parc de Planckendael s'approchait progressivement d'un groupe de visiteurs. Il a donc été décidé de ne prendre aucun risque pour les humains et de tuer l'animal.

La direction du parc, le bourgmestre de Malines et le chef de corps de la police sont revenus sur les circonstances de l'incident jeudi après-midi au cours d'une conférence de presse dans le jardin zoologique. Une lionne est parvenue à sortir de sa cage en matinée avant d'entamer une promenade dans le parc. L'enquête doit encore déterminer comment l'animal a pu sortir de sa cage.

"Nous supposons qu'il s'agit d'une erreur humaine, que la cage n'avait pas été bien refermée", explique Peter Van den Eynde, directeur sécurité de la Société royale de zoologie d'Anvers (KMDA) qui gère le parc.

"Nous n'allons pas faire de déclaration avant d'en savoir plus sur les faits. Il n'y a en tout cas pas de trou dans la clôture de son enclos." Dès que les soigneurs ont remarqué la fuite, le plan d'urgence a été déclenché. La direction de Planckendael est très touchée par les événements.

"Recevoir ce type d'appel, c'est un cauchemar. Nous avons perdu un animal. Heureusement, il n'y a aucune victime humaine." La décision était inévitable L'équipe d'intervention rapide d'Anvers (Snelle Respons Team Antwerpen) et la police locale de Malines-Willebroek sont immédiatement arrivées sur les lieux.

Trois heures durant, elles ont essayé d'encercler l'animal pour le faire revenir dans sa cage. Mais le félin s'est dirigé vers un wagon de train à usage récréatif. Quatre visiteurs étaient à bord du wagon. Quand la lionne s'est retrouvée à moins de dix mètres des visiteurs, elle a été abattue.

"La décision était inévitable", ajoute le bourgmestre Bart Somers (Open Vld). Nous allons maintenant étudier ce que nous devons faire de plus pour éviter ce genre d'incident à l'avenir."Le parc a rouvert peu après midi. Tout le monde a pu bénéficier d'une entrée gratuite. Quelque 4.000 visiteurs se rendent à Planckendael un jeudi normal. En milieu d'après-midi, le compteur était à 250 personnes. L'association de défense des animaux DierAnimal a rappelé son opposition à la détention d'animaux sauvages.

"Cette mort tragique nous montre une fois de plus que les zoos ne sont pas capables de faire face à ce genre de situation de façon professionnelle", déplore-t-elle, tout en rappelant un événement similaire survenu fin 2013 au Monde Sauvage d'Aywaille, lorsqu'un léopard des neiges avait dû être abattu.

"Ces histoires ne sont pas des cas isolés. Il s'agit bien souvent d'une erreur humaine (des enclos trop peu sécurisés) et les animaux en payent le prix fort."

retraites

Publié à 09:20 par fandeloup Tags : solidarité france chez travail sur femmes
retraites

Retraites : vers une réforme des pensions de réversion 89 % des pensions de réversion sont versées aux femmes.

Un dispositif qui bénéficie à 4,4 millions de veuves et de veufs

 Dans le débat sur la réforme des retraites, le gouvernement affirme ne pas vouloir supprimer les pensions de réversion. Mais une possible harmonisation des conditions d’attribution inquiète les partenaires sociaux. Le gouvernement a ouvert le chantier de la réforme du système des retraites avec des consultations jusqu’en décembre avant d’en dévoiler les grands axes au début 2019.

Depuis début juin, les partenaires sociaux s’inquiètent du sort qui sera réservé aux pensions de réversion depuis une question posée par Jean-Paul Delevoye, Haut commissaire à la réforme des retraites. Dans un document de travail remis aux partenaires sociaux, celui-ci a demandé :

« Doit-on maintenir des pensions de réversion ? ».

Un dispositif versé à 4,4 millions de veuves et de veufs qui touchent une partie des droits à la retraite de leur moitié disparue. Cette idée a déclenché une vague de protestations allant d’Olivier Faure, premier secrétaire du PS, à Ladislas Poniatowski, sénateur Les Républicains, en passant par la France Insoumise…

Sentant la polémique monter, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a affirmé dans l’émission Le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI que la suppression des pensions de réversion n’est « pas du tout la question » en dénonçant un « procès d’intention ».

Même tonalité chez Jean-Paul Delevoye : « Supprimer la pension de réversion n’a jamais été notre intention. C’est un pacte de solidarité entre conjoints qui est très important », a-t-il expliqué sur Twitter. Dont acte. Sauf que l’absence de suppression ne veut pas dire absence de réforme. Initialement, la pension de réversion a été mise en œuvre pour compenser les inégalités de revenus au sein d’un ménage et notamment des femmes dépendantes de leur époux qui, au moment de sa disparition, se retrouvaient dans le dénuement.

Aujourd’hui, 89 % des pensions de réversion sont versées aux femmes. Selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), le montant moyen des pensions de réversion est de 499 euros par mois, soit un coût de 36 milliards d'euros par an.

Vers une harmonisation des régimes

« On peut vraiment se poser la question de l’harmonisation. Il y a 42 régimes de retraite différents, certains ont des pensions de réversion très importantes, d’autres pas, donc tout est sur la table, tout fait l’objet de concertations », a expliqué Agnès Buzyn sur RTL.

Selon elle, que vous soyez retraité de la fonction publique, du régime général ou des complémentaires Arrco et Agirc, les conditions d’âge et de statut varient, autant que le niveau de la pension touchée. Un constat déjà souligné par la Cour des comptes en 2015.

Les syndicats craignent qu’une harmonisation se fasse par le bas : conditions d’accès plus restrictives, des pensions calculées au taux plancher… In fine, selon eux, cette réforme permettrait de faire des économies au moment où le gouvernement cherche à réduire la dépense publique pour répondre au programme de stabilité 2018-2022 envoyé par le gouvernement à la Commission européenne avec une baisse du niveau des dépenses de l’ordre de 30 milliards d'euros pendant cette période. Le calendrier de la réforme des retraites

va

Publié à 18:17 par fandeloup
va

Vas , avances , ne regardes pas en arrière . Fait appel à la force et au courage de l'ours !

absence

Publié à 18:09 par fandeloup Tags : amour
absence

L'absence d'un être aimé , ne signifie pas l'arrêt de l'amour....

horreur

Publié à 17:54 par fandeloup Tags : homme
horreur

21 et 22 juin, c'est le "Yulin festival", un cauchemar vivant pour le meilleur ami de l'homme ... Chaque année je signe plusieurs pétitions et rien ne change

lettre

Publié à 17:36 par fandeloup Tags : chiens aimer enfant sur mort belle chez monde moi histoire
lettre

Salut jeune réfugié, Je t'ai vu à la télévision hier soir. Tu débarquais triomphant de ton bateau pneumatique sur cette île. Je t'ai entendu jubiler, que tu avais 20 ans, que tu fuyais la guerre. Les médias occidentaux, gangrenés par des journaleux gauchissant ne savent plus quoi faire pour essayer de nous culpabiliser. J'avouerai que ces images et ton discours m'ont mis mal à l’aise.

Alors j'ai réfléchi ... Ce que j'ai à te dire ne va pas te plaire. Ça ne plaira pas non plus à tous ces humanitaires, ces comités de soutien et ces ONG qui t'utilisent comme matière première de leur petit business.

Si toi qui as 20 ans refuse de te battre pour ton pays, qui va le faire ? Je vais faciliter ta réponse. Il te suffira d'évoquer le point Godwin pour me discréditer. Tant pis, les leçons de l'histoire sont les seules qui peuvent nous éviter de refaire indéfiniment les mêmes erreurs. Il y a 71 ans, l'Europe a connu un autre débarquement. Des gamins de 20 ans comme toi sont venus par milliers. Pas pour nous envahir mais pour nous libérer. Pas pour lâchement sauver leur cul, mais pour se battre. Ils sont morts pour des idées, pour un rêve de liberté, dans un pays qui n'était même pas le leur. Parce que c'était des hommes de devoir et qu'il fallait le faire.

Je ne dis pas qu'ils sont morts en héros. La mort n'est jamais belle. Certains ont atrocement souffert, d'autres sont morts comme des chiens. Mais ils l'ont fait.

Tu commences à comprendre où je veux en venir ? Je sais bien qu'il y a des perspectives plus réjouissantes que de devoir prendre les armes et se battre. Le politiquement correct et la bien-pensance dominante font que l’on glorifie désormais les fuyards et les déserteurs. Sache qu'il y a encore dans cette Europe de sans-couilles quelques hommes d’honneur, quelques patriotes (estampillés "vieux cons rétrogrades" par toute la frange des "fiottes" qui te soutiennent), pour qui tu n'es qu'un lâche. Tu n'as pas de courage, tu n'as pas d'honneur, tu n'as plus de pays.

Je ne te méprise pas, tu n'en vaux pas la peine. Tu as réussi à escroquer tes parents pour avoir de quoi payer les passeurs, tu continueras à vivre en parasite puisque c'est comme ça que ça fonctionne et que c'est l’idéal qu'on t'a fait miroiter. Il y a cette autre question qui découle de la première et qui entretient mon malaise.

Si tu n'aimes pas assez ton pays pour te battre pour lui, que viens-tu faire chez moi ? Ne me dis pas que tu vas aimer ma patrie comme la tienne : tu viens de lui tourner le dos. Au moindre problème tu reprendras ta route. Je sais que je ne peux pas compter sur toi. Je suis un sale con patriote. On m'accusera d'être sans cœur, que mes propos sécrètent de la haine etc...etc...

Tes nouveaux petits copains médiatico-humanitaro-donneurs de leçons ne vont pas me louper ! Tu peux me haïr, c'est facile. Mais sache une chose : dans 30 ans, quand tu regarderas en arrière et que tu verras ce gosse de 20 ans qui a refusé de se battre pour son pays, tu te détesteras. Tu comprendras ce que je voulais dire. Mais il sera trop tard. Tant pis pour toi.

Une question : Pourquoi ne vont-ils pas au Qatar ou en Arabie Saoudite, pays musulmans, de même culture qu'eux, riches, et avec des régions désertiques à mettre en valeur ?

Sa réponse : Les riches pays musulmans refusent de les accueillir, parce que pour eux, l'Europe doit être islamisée par tous les moyens et c'est le bon moment. Les riches pays musulmans n'ont pas de comptes à rendre aux organisations humanitaires.

La preuve : plus de mille morts, esclaves Philippins et Népalais pour construire des stades au Qatar. Pas un mot d'émotion dans les chaumières gauchisantes de l’Europe. Au contraire on fera même une belle Coupe du Monde de foot sur ces terrains gorgés de sang.

Par contre, un enfant d'immigré noyé et exhibé à la face du monde et c'est l’horreur. L'Europe doit payer… mais certainement pas les riches pays musulmans, ils n'ont pas prévu de CAF ou d'Allocs multiples, encore moins de RMI ou de SMIC.

Là-bas on finance le terrorisme, la terreur, le meurtre de masse, l'islam ne peut pas donner à tout le monde !

horreur

Publié à 14:37 par fandeloup Tags : heureux animaux monde chez mort sur
horreur

Et ils sont venus dans ce monde, juste des petits, innocents, inoffensifs bébés... Comment pouvez-vous tolérer cela ? Comment peux-tu prétendre que ce n'est pas réel ? Comment pouvez-vous l'appeler culture ? Quelqu'un m'a dit une fois, ça va changer... J'ai essayé de croire, je ne le sais plus. Je suis reconnaissant pour ceux qui n'ont jamais arrêté d'être leur voix, je suis reconnaissant pour ceux qui sont capables de les sauver, qui parviennent à les sortir de cet enfer appelé la Chine... Ce qui va de pair avec d'autres pays asiatiques comme la Corée du sud, le Vietnam, le Cambodge, l'Indonésie... où ces âmes sensibles subissent le même traitement horrible. Ces pays n'ont pas de lois sur la protection des animaux. Voir ces bébés, ce n'est pas comme ça qu'ils devraient finir... Éloigné de leurs mères, jamais une chance de jouer, d'être aimé, heureux... Ils vont être horriblement massacrés à mort, pour finir chez quelqu'un

patience

Publié à 13:32 par fandeloup Tags : amitié vie monde animaux sourire aimer nature
patience

Je n'ai plus de patience pour certaines choses, non pas parce que je suis devenue arrogante, mais tout simplement parce que je suis arrivée à un point dans ma vie où je ne veux pas perdre plus de temps avec ce qui me blesse ou me déplaît.

Je n'ai aucune patience pour le cynisme, la critique excessive ni pour les exigences de quelque nature que ce soit. J'ai perdu l’envie de plaire à ceux qui ne m'aiment pas, d'aimer ceux qui ne m'aiment pas et de sourire à ceux qui ne veulent pas me sourire.

Je ne consacre plus une seule minute à ceux qui mentent ou veulent manipuler. J'ai décidé de ne plus vivre avec la prétention, l'hypocrisie, la malhonnêteté et l'éloge pas cher.

Je n'ai pas à m’adapter aux bavardages et commérages. Je déteste les conflits et les comparaisons. Je crois à un monde de contrastes et c'est pour ça que j'évite les gens au caractère rigide et inflexible. En amitié, je n'aime pas le manque de loyauté ni la trahison.

Je ne m'entends pas bien avec ceux qui ne savent pas faire de compliment ou dire un mot encourageant. Les exagérations m'ennuient et j'ai du mal à accepter ceux qui n'aiment pas les animaux.

Et pour couronner le tout, je n'ai plus aucune patience pour ceux qui ne méritent pas ma patience.

Arctique

Publié à 10:47 par fandeloup Tags : création revenu monde bonne mer article sur divers nature animaux prix paysage coup presse
Arctique

Catastrophe écologique , pour toute sa biodiversité .... Alaska , terre des animaux sauvages tels les Loups , des Grizzlys des Bisons ....... Pour quoi ?? L'or noir "maudit prétrole ... Dans les années à venir , sur ces terres c'est un giganteste génocide qui va y avoir et il a déjà commencé avec l'autorisation de tuer les Ours et Loups ....

Arctique : les États-Unis ouvrent une réserve naturelle à l’exploration pétrolière

Le 20 décembre dernier, le congrès américain a adopté une loi autorisant le développement pétrolier et gazier de l’Arctic National Wildlife refuge, l’une des plus vastes réserves naturelles d’Alaska.

Deux bœufs musqués baguenaudent dans un paysage vierge de toute trace humaine. Les monts Sadlerochit se dressent au loin. L'Arctic National Wildlife Refuge est l'une des plus vastes aires protégées des États-Unis, et l'un des endroits les plus sauvages de la Terre... jusqu'à présent.

 Le petit avion à hélice a tangué en quittant la piste de graviers, a survolé le village de Kaktovik, et s’est bientôt réduit à un point jaune au-dessus de la mer brune de la toundra – un recoin d’Alaska qui est peut-être le terrain le plus controversé des États-Unis.

Pendant des millénaires, la plaine côtière de ce qui est devenu l’Arctic National Wildlife Refuge (réserve naturelle nationale de l’Arctique) a vu transhumer des hardes de rennes, estiver des nuées d’oiseaux migrateurs, hiverner des ours blancs et chasser les autochtones alaskans. Mais son sous-sol recèlerait environ 7,7 milliards de barils de pétrole, et c’est là tout le problème. Le Congrès américain a voté la création de la réserve de 78 000 km2 en 1980.

Le monde affrontait alors son second choc pétrolier en moins de dix ans. Les législateurs se sont donc laissé la possibilité de trancher plus tard sur le sort d’une zone de 6 070 km2 de la plaine côtière, potentiellement riche en pétrole. Depuis, le débat sur son utilisation n’a jamais cessé.

« Lors de ma première visite ici, au début des années 1970, c’était un pays sans limites, m’a dit le pilote Pat Valkenburg, biologiste en retraite du Département de la chasse et de la pêche de l’Alaska. Maintenant, dès que la presse évoque la réserve, ça fait débarquer des flopées de gens. »

 Le vol avec Valkenburg remonte à 2005 mais, récemment, les médias ont beaucoup parlé de la réserve de l’Arctique. En près de quarante ans, les républicains ont tenté une douzaine de fois de l’ouvrir à l’exploration pétrolière. Puis, l’an passé, Lisa Murkowski, sénatrice de l’Alaska, a glissé un amendement autorisant les forages dans le projet de loi fiscale voté par son parti.

Les forages n’interviendront pas avant de nombreuses années, affirment les experts. Mais l’actuel gouvernement des États-Unis souhaite ardemment procéder à la vente de deux concessions prévue par la nouvelle loi. Une fois levés les divers obstacles réglementaires et légaux, l’Alaska et le gouvernement fédéral envisagent de se partager la recette, soit 2,2 milliards selon le bureau du Budget du Congrès des Etats-Unis – une estimation plus qu’optimiste si l’on se fonde sur les prix récents des concessions.

Or l’Alaska court après l’argent, car cet État ne prélève ni TVA ni impôt sur le revenu. L’industrie pétrolière et gazière finance 90 % de son budget (et verse un dividende de 1 000 dollars par an à chaque Alaskan), notamment grâce à une taxe sur l’acheminement du pétrole du North Slope via le pipeline trans-Alaska. Mais, depuis la chute des cours du pétrole, en 2014, le déficit budgétaire de l’État se chiffre en milliards de dollars.

Plus inquiétant, malgré un rebond récent, la quantité de pétrole qui transite par le pipeline diminue régulièrement depuis 1988. En 2012, un rapport de l’Agence d’information sur l’énergie des Etats-Unis (USEIA) estimait que, si les prix restent bas, le pipeline fermera d’ici à 2026. Plus d’un tiers des 300 000 emplois du secteur privé en Alaska dépendent du pétrole et du gaz.

À l’ouest de l’Arctic National Wildlife Refuge, la réserve nationale de pétrole de l’Alaska (NPR-A) et des terres publiques limitrophes sont déjà ouvertes à l’exploration. De nouvelles découvertes portent les capacités estimées de la zone à 8,7 milliards de barils de pétrole récupérable – 1 milliard de plus que dans la réserve naturelle de l’Arctique. Les politiciens de l’Alaska ont peut-être terriblement besoin du pétrole.

Mais, dans le reste du pays, aujourd’hui inondé de pétrole et de gaz de schiste, le rapport coût-bénéfice des forages dans ce territoire reculé est perçu différemment. « C’est la question qui tue, analyse Mouhcine Guettabi, économiste à l’université de l’Alaska, à Anchorage.

Quel bien-être faut-il optimiser ?

Faut-il considérer la valeur que chaque citoyen américain accorde à la nature sauvage ?

Ou bien le seul intérêt des Alaskans ?

» « Il n’existe rien de comparable en Europe, même de loin, s’extasie le photographe allemand Florian Schulz. C’est l’un des derniers paysages authentiquement vierges. » Il a consacré une bonne partie des quatre dernières années à explorer la réserve de l’Arctique : 78 000 km2 d’un écosystème intact, depuis la taïga du Sud, en passant par les escarpements et prairies alpines de la chaîne de Brooks, et jusqu’aux vallonnements de la toundra qui plonge en mer de Beaufort. Seules quelques cabanes éparses révèlent la main de l’homme. La rivière Canning marque la frontière de la réserve naturelle.

Le contraste est frappant : sur l’autre rive s’étend Point Thomson, le champ gazier d’ExxonMobil, avec ses 120 ha de lits de graviers, ses bâtiments et réservoirs en acier, ses quais, sa piste d’atterrissage et ses 18 km de routes. Un pipeline file vers l’ouest et le brouillard marron suspendu à l’horizon au-dessus de Prudhoe Bay, le centre industriel du North Slope.

Alors que notre avion virait au-dessus de la Canning, en 2005, Pat Valkenburg m’a désigné des taches brunes qui, bien vite, sont devenues des troupeaux de rennes épars. Nous avons survolé les contreforts des monts Sadlerochit. D’un coup, des dizaines de milliers de rennes sont apparus devant une étroite vallée, baignés par la lumière dorée du soleil arctique.

Aujourd’hui, cette harde dite « de la rivière Porcupine » compte 218 000 têtes – un record. Plus de la moitié de ses femelles mettent bas dans la réserve.

Cet article a été publié dans le numéro de juin 2018 du magazine National Geographic.

mois

Publié à 08:16 par fandeloup Tags : amour
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Je veux des mots d'amour. Des mots tendres à l'oreille sans serment de toujours .Doux instants de merveilles...