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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Le transport des animaux en voiture.
Saviez-vous qu’à une vitesse de 50 km/h en cas de collision le poids de l’animal est multiplié par 25, votre chien de 20 lbs devient donc un projectile de près de 500 lbs qui peut tuer en quelques dixièmes de secondes le conducteur ou son passager avant.
Malheureusement ce genre de situation arrive bien trop souvent. Même si la législation est plutôt floue en ce qui concerne le transport de nos amis à poils ou à plumes, quelques précautions faisant appel au simple bon sens s’imposent pour préserver sécurité… et points de permis. Une règle générale : pouvoir rester maître de son véhicule.
Inutile d’éplucher le code de la route pour savoir comment transporter idéalement un animal en voiture, que ce soit un chien, un chat, un perroquet ou un boa constricteur. Dès lors, la seule règle qui prévaut est celle qui stipule que le conducteur doit rester totalement maître de ses gestes et de ses mouvements, afin d’être en permanence en mesure d’agir instantanément sur l’ensemble des commandes de son véhicule.
Une application de bon sens : aucun animal en liberté dans l'habitacle
Pas question donc de conduire avec son chien sur les genoux ou son chat sur les épaules, même si l’un ou l’autre sont d’une sagesse exemplaire.
Pas question en fait de laisser un animal, quel qu’il soit, « circuler » en liberté à l’intérieur de l’habitacle. Cette liberté accordée à votre animal de compagnie peut en effet se solder par une amende de 22 € et même par une immobilisation de votre véhicule !
Une raison simple :
un animal peut avoir une réaction imprévisible. Outre le fait qu’un animal peut distraire le conducteur, il peut en effet avoir des réactions bizarres qui peuvent être lourdes de conséquences.
La voiture idéale ?
Un break Pour transporter un gros chien, rien ne vaut un break, un monospace ou un 4x4. L’animal disposera de toutes ses aises dans le coffre qui sera isolé de l’habitacle par un filet ou une grille. Ces accessoires sont souvent montés de série mais, si ce n’est pas le cas, vous pourrez aisément vous les procurer dans un centre auto ou dans une animalerie.
Un chien plus petit pourra aussi s’installer dans le coffre d’un véhicule bicorps (coffre à hayon) dont vous aurez bien entendu ôté le cache-bagages. Là encore, le filet de séparation s’impose. Tout le monde doit aujourd’hui être attaché… animaux compris !
Pour les chiens ou les chats, il existe des sangles qui se fixent d’un côté sur la boucle des ceintures de sécurité, de l’autre sur le collier ou, mieux, sur le harnais de l’animal (c’est plus confortable !).
Dans tous les cas, il faudra installer l’animal à l’arrière du véhicule et veiller à ce que la sangle soit suffisamment longue pour qu’il puisse s’installer sur le plancher de la voiture.
Le roulis y est en effet moins sensible que sur la banquette et votre animal vous en sera reconnaissant. Pour la sécurité de tous, installez votre animal à l’arrière. Il faut penser qu’un animal en liberté peut devenir un projectile vivant en cas d’accident. Pour cela, utilisez un filet ou grille de séparation.
Pour les gros chiens, il existe un harnais qui se fixe à la ceinture de sécurité (avec 2 points d’attache en cas de chocs). Les petits animaux (chiens, chats…) peuvent voyager dans une cage de transport. Votre chien ne doit pas pouvoir passer sa tête par le carreau sinon il attrapera otite ou conjonctivite, mais laisser lui quand même un peu d’air frais !
Bus de ville :
Les chiens muselés et tenus en laisse sont tolérés moyennant l’achat d'un titre de transport. Les chiens guides d’aveugles et petits animaux placés dans un panier sont acceptés.
Bon à savoir !
A l’occasion d’un assez long trajet, mieux vaut le faire voyager le ventre vide de manière à limiter les conséquences d’un éventuel « renvoi ». Dernier repas 12 heures avant le départ. Et ce n’est pas de la cruauté, c’est un conseil de la SPA !
Chien, chat ou lapin, ils ont tous besoin d'un petit soin des ongles. Pas seulement pour vos meubles et votre beau plancher mais, parce que c'est mieux pour eux.
Avec quelques conseils, un peu d'adresse et une bonne dose de patience, la séance de manucure peut commencer.
Couper les griffes d'un animal tel que le chat n'a pas pour objectif premier de protéger vos meubles. Cela n'empêchera pas ce dernier de faire ses griffes.
Le griffoir, ou arbre à chat, reste le meilleur moyen de conserver votre intérieur en bon état. En revanche, des griffes trop longues créent un inconfort au niveau des déplacements ou de la posture.
De plus, elles sont susceptibles de se casser et de provoquer des complications (infections, douleurs), sans compter que les griffures restent souvent douloureuses pour vous-même. Sachez d'abord que des coupe-griffes conçues spécialement pour votre animal sont en vente dans toutes les animaleries.
Évitez les ciseaux traditionnels, qui ne sont pas adaptés. Il ne faut surtout pas "broyer" l'ongle, ce qui peut-être douloureux. Une taille fréquente des griffes réduira les risques de blessures : fendillement, fracture du coffre de la griffe, infection.
De plus, une taille fréquente depuis le jeune âge permet de maintenir les veines plus courtes dans les griffes rendant possible une taille plus courte. Les griffes des membres arrière s’usent en général plus que celle d’en avant.
Elles demandent une taille moins prononcée. Vous ne savez pas comment couper les griffes de votre compagnon ?
Passez voir votre Vétérinaire,une technicienne en santé animale vous expliquera comment procéder au moyen d’une démonstration en consultation. Vous pourrez aussi essayez plusieurs coupe-griffes pour vous familiariser avec les différents outils avant de vous procurer celui avec lequel vous êtes le plus à l’aise : guillotine ou sécateur. Quelques précautions.
Vous devez rassurer votre animal avant de commencer. Posez-le quelques minutes sur une surface plane, assez rugueuse pour éviter les glissades, bien éclairée et pas trop haute.
Si l'animal parvient à se dégager, vous aurez ainsi éviter tout risque de chute. Maintenez doucement la griffe lorsque vous la coupez. Pour les furets et les lapins, il est préférable de demander, la première fois, une démonstration à votre vétérinaire.
La coupe, un art délicat. Pour les premières fois, faites-vous aider d'une personne, qui maintiendra l'animal pendant que vous couperez ses griffes.
L'animal s'habituera progressivement à cette manipulation. Les griffes des lapins et des cochons d'Inde s'usent assez lentement, une petite coupe est donc nécessaire. Parfois, seule une lime à ongles peut suffire.
Dans cette vidéo, Sarah et Agathe vous expliquent comment procéder pour ne pas blesser le lapin ou le rongeur lors de la coupe. Il faut une paire de ciseaux spéciale rongeur. Il ne faut couper que les pointes.
Pour les chat, il faut dans un premier temps presser doucement les coussinets afin de bien faire sortir les griffes. L'important est de couper, dans tous les cas, la partie translucide des griffes, qui ne contient pas de vaisseaux, contrairement à la partie appelée pulpe. Cette dernière, qui gagne de la longueur au même titre que la partie "morte" peut causer en cas de coupure une vive douleur à votre animal.
Hormis cette précaution indispensable, la coupe est parfaitement indolore. Pour les griffes noires, l'exercice est un peu plus délicat. Il faut couper l'ongle par étapes, et s'assurer que la veine (sous la forme d'un petit point noir) ne soit jamais atteinte.
La fréquence de la coupe dépend de l'espèce animale. Pour un chat, une séance par mois est suffisante. Les griffes des pattes arrière ne sont coupées que si besoin est, l'entretien n'est pas une nécessité comme pour les pattes de devant.
Idéalement les griffes de votre chien ou votre chat devraient être taillées toutes les 6 à 8 semaines. Renforcez toujours positivement le moment de la taille des griffes au moyen d’une gâterie, caresse ou câlins.
Commencez progressivement et débutez simplement par une manipulation des pattes associée à la gâterie. Par la suite, cognez le coupe-griffe sur les griffes sans les couper en donnant la gâterie. Quand l’animal est confortable avec ce mouvement, taillez une griffe par jour. Il comprendra rapidement que cela ne lui fait pas mal. Augmentez progressivement le nombre de griffes taillées par séance. Et n`oubliez pas les agréables récompenses.
Si vous taillez les griffes à la maison, assurez vous d’avoir une poudre styptique (Kwik Stop®) dans le cas où la griffe saigne suite à la coupe. Vous en appliquez une petite quantité directement sur le saignement et il cessera quasi immédiatement.
Il existe maintenant de petit appareil à rotation qui lime la griffe au lieu de la couper. Cette appareille évite les blessures et les saignement. Très éfficace et agréable à utilisé.
ASTUCE POUR ÉDUQUER SON CHIEN SANS PUNIR NI FORCER
On essaie de nous faire croire, depuis si longtemps, qu’il faut savoir se faire écouter en montrant qui domine et que ne jamais punir son chien, c’est être faible ou laxiste. On nous dit aussi qu’on peut très bien punir son chien ou le forcer à faire quelque chose de temps en temps, sans forcément compromettre une bonne éducation.
Mais une bonne éducation est justement incompatible avec la punition et la force.
Vous pouvez décider que la force et la menace, ce n’est pas une façon d’éduquer son chien. Vous pouvez décider de ne plus écouter ce discours qui vous incite à croire que le chien est un animal n’ayant qu’un seul but dans la vie : vous dominer. Cette idée a fait son temps. Mais quand on ne connaît pas bien les façons possibles de procéder, on peut avoir du mal à prendre la décision de ne plus jamais punir. Découvrez un exemple d’une technique d’éducation très simple et accessible à tous, qui vous évite d’utiliser la force et la punition. Elle peut s’appliquer à d’autres situations et avec tous les chiens !
Utiliser un comportement qui se produit naturellement
Si vous n’avez pas d’idée précise sur ce qu’on peut faire pour bien éduquer son chien sans jamais utiliser la force ou la menace, commencez par utiliser des comportements que votre chien a de lui-même. Voici un exemple facile.
Votre chien est derrière la porte et vous ouvrez la porte. Il se précipite dans l’ouverture. Il semble qu’il pourrait s’arracher la peau pour passer s’il le fallait.
Ou alors il pleure. Ou gratte. Ou il vous saute dessus entre deux tentatives de sortie. Il n’y a absolument aucun intérêt à lui montrer que vous êtes le chef et que vous devez passer avant lui.
Ce que vous devez lui apprendre, c’est :
forcer le passage = fermeture de la porte
autre comportement = ouverture de la porte
Puisque votre chien est un « brutus », vous pourriez penser qu’il faut être une brute aussi pour qu’il comprenne qu’on ne force pas le passage.
En fait, cela n’a aucun intérêt parce que le chien n’apprend rien de cette façon. Tout ce qu’il peut apprendre de cette façon, c’est un réflexe, un réflexe de protection, un réflexe de protection contre vous. Pour éviter ce triste phénomène, vous ne devez pas essayer d’empêcher votre chien de faire quelque chose en le punissant après-coup. Vous devez lui montrer quoi faire sans lui faire peur.
Comment faire comprendre à un chien qu’il doit faire autre chose ?
Avec cette technique très simple, vous attendez qu’il comprenne que forcer (ou tous ces comportements qui vous sont désagréables) ne fonctionne pas.
Mais vous ne restez pas les bras croisés en attendant que ça se passe. Vous faites en sorte que cela se produise. (dans certains cas, si vous n’y arrivez pas, vous avez peut-être simplement besoin de voir les choses différemment.
En effet, bien souvent, le problème n’est pas que les bons comportements ne se produisent jamais. Le problème est qu’on ne les voit pas. Mais revenons derrière la porte…)
Vous faites en sorte que votre chien trouve quelque chose à faire. Autre chose que ce qui n’est pas acceptable. Pour ça, il suffit qu’il comprenne que ce qu’il fait ne marche pas.
Si ça ne marche pas, il ne le fait plus.
Comment savez-vous qu’il a compris ? Cela dépend du chien mais il suffit qu’il reste debout sans bouger devant la porte qui s’ouvre (légèrement). C’est bon : ça veut dire qu’il a compris puisqu’il ne force plus.
Maintenant qu’il a compris que rien ne marche -la porte se referme quand il fait ce qui ne vous convient pas et c’est suffisant pour qu’il comprenne, ne faites et ne dites rien d’autre- vous pouvez lui montrer quoi faire pour que la porte s’ouvre.
Ce sera quelque chose qui vous convient et du coup, qui lui convient à lui aussi : c’est idéal !
Utiliser un ordre
Quand et seulement quand votre chien a visiblement compris, vous pouvez lui dire « assis » par exemple – à condition qu’il connaisse déjà cet ordre !
Dans certains cas, l’ordre n’est même pas nécessaire : le comportement qui se produit naturellement peut suffire. Il s’assoit. Et là, vous ouvrez la porte.
Avec quelques répétions, votre chien apprend :
forcer le passage = fermeture de la porte
assis = ouverture de la porte
De cette façon : votre chien a un grand intérêt à s’assoir avant de sortir (il obtient ce qu’il veut) vous y trouvez aussi votre intérêt (c’est bien plus agréable) votre chien n’a pas peur de vous Sans crier, sans forcer, sans même toucher votre chien, vous lui avez permis de découvrir par lui-même qu’on ne fait pas le « brutus » pour pouvoir sortir et en plus, vous lui avez appris que s’assoir fait s’ouvrir la porte.
Il ne fera plus ce qui ne marche pas et refera ce qui marche bien. Et ce ne sera pas par réflexe pour éviter des cris ou autre chose, mais bien parce que c’est ce qu’il veut faire !
De nombreuses autres situations problématiques peuvent être résolues selon le même schéma : votre chien comprend que comportement x ou y ne marche pas, vous lui montrez ce qu’il peut faire pour que ça marche.
le chien seul a la maison
Votre chiot va s’en rendre compte tôt ou tard : vous êtes parti ! Le voici donc seul. La situation se complique.
Pour passer le temps
Il faut, pour commencer, le laisser seul durant des moments très courts pour qu’il comprenne que vous revenez toujours. Cela est très important pour les chiots qui ont vécu en refuge et qui ont parfois été abandonnés. Ils ne font peut-être pas la différence entre cinq minutes et une demi-heure mais ils ont tout de même une certaine notion du temps qui passe. Vous pouvez, pour une première fois, le laisser seul pendant 2 heures.
Il peut être utile de laisser les premières fois la télévision ou la radio allumées. Ces stimulations visuelles et sonores permettent parfois d’atténuer le sentiment de dénuement total dû au silence.
Mais cette technique est sujette à controverse : certains spécialistes pensent que le fait de mettre la radio montre au chiot que l’on va partir et provoque son anxiété. Vous pouvez alors la brancher bien avant de partir (essayez et voyez comment réagit votre chien).
Vous pouvez aussi lui laisser des os en peau de buffle à mâcher et des « jouets » pour l’occuper. Certains chiens ont besoin de s’estimer utiles pour se sentir bien. Le rôle le plus facile à leur donner est celui de gardien. Vous pouvez donc laisser au chiot un objet (sans valeur) qui vous appartient à garder : un sac, un pull…
L’espace
Évitez d’enfermer l’animal dans une pièce inhabituelle, afin de limiter les dégâts. Il est certain qu’il est tentant de le laisser dans la salle de bains car, avant qu’il ait détruit le lavabo, il faudra du temps. Mais cette claustration sera très mal perçue par votre animal, qui la considérera comme une punition dont il ignore la cause.
Le sentiment d’injustice existe aussi chez les chiens. À l’inverse, il n’est pas utile d’ouvrir les portes-fenêtres du jardin ou du balcon pour qu’il ait plus de place. Les risques d’accidents sont certains. De plus, le chien peut être excité par le passage des gens ou des animaux dehors et aboyer, alors qu’il ne l’aurait pas fait à l’intérieur.
Votre retour
L’avantage des absences courtes est l’espérance de dégâts minimes. Ce n’est pas toujours le cas, certains chiots étant d’une « dextérité » et d’une rapidité exemplaires dans l’art de la destruction !
Les sentiments
Vous êtes content de le retrouver ; lui aussi. C’est bien, mais votre retour ne doit pas se transformer en effusions exagérées chaque fois. Essayez de contenir votre émotion et caressez votre chien quand il a retrouvé son calme. Vous pourrez laisser libre cours à vos débordements quand l’apprentissage de la solitude sera terminé. Sinon, le chien, espérant que vous allez revenir et lui faire la fête, va se « préparer » et se mettre en condition. Puis il va s’énerver, prendre une chaussure et la mordiller… et c’est ainsi que les dégâts commencent !
Les dégâts éventuels
Il faut absolument vous retenir de punir le chien si des dégâts ont été commis. Certes, il est parfois très dur de garder son calme quand la chaise de style est complètement déchiquetée. La punition va vous soulager, mais ne sera d’aucune efficacité pour la suite.
En effet, le chien va l’associer à votre retour et non à ses bêtises, et des réactions de peur se produiront à chacun de vos retours : fugues, défécations… (En effet, le chien ne peut pas comprendre la punition « en différé ».)
Ignorez simplement le chien. Ne remettez tout en ordre qu’en son absence. Vous obtiendrez de très bons résultats grâce à l’éducation positive.
Il y a des dégâts : on ignore le chien pendant une heure. Il n’y a pas de dégâts : on le félicite abondamment mais après avoir respecté un temps de repos : posez vos affaires, puis tournez-vous vers lui et félicitez-le.
L’instant de « repos » permet de ne pas associer la récompense à votre retour mais à sa bonne conduite. Cela est à faire après des absences très courtes, pour qu’il fasse bien le rapport immédiat entre vos caresses et sa bonne conduite.
Les chiens – tout comme les chats d’ailleurs – sont souvent attirés par les animaux qu’ils « rencontrent ».
On parle souvent des dangers que peuvent représenter les morsures de vipère, les piqûres de guêpe ou de frelon ou encore le contact avec les chenilles processionnaires.
Moins souvent, on évoque le cas des crapauds qui sécrètent un poison mortel. Les crapauds représentent un véritable danger. On peut les rencontrer lors de promenades, près des étangs, mais ils peuvent également être présents dans nos jardins. Leur peau présente des glandes appelées parotides.
Celles-ci sont situées derrière les yeux. Par ailleurs, leur peau est recouverte de sortes de verrues, qui sont elles aussi des glandes.
Consulter le vétérinaire sans attendre
Toutes celles-ci peuvent notamment secréter un venin très toxique pour le chien ou le chat.
Le danger est d’autant plus grand que ces substances continuent à être toxiques même si le crapaud est mort.
Salivation, vomissement, diarrhée sont les symptômes les plus évocateurs, pouvant s’accompagner également de convulsions ou de tremblements chez l’animal qui a mordu un crapaud (en le prenant dans sa gueule) ou bien qui l’à léché.
Ce venin est cardiotoxique et agit sur le cœur de manière très néfaste.
Il affecte aussi la cavité buccale et l’estomac.
Les chiens de petite taille y sont plus sensibles et chez ceux-ci, le pronostic est souvent réservé.
Il s’agit d’une véritable urgence vétérinaire prise en charge par l’assurance santé animale. Il n’existe pas d’antidote.
La chute des poils chez le chien Votre chien perd ses poils de façon importante. Vos vêtements, sols, canapés, votre aspirateur et surtout vous-mêmes êtes à saturation ? Il peut s'agir d'une simple mue, mais également d'un problème de santé.
Le type de perte de poils (localisée ou généralisée, laissant apparaître la peau à nu ou non) et les symptômes éventuellement associés sont autant d'éléments qui pourront orienter vers telle ou telle hypothèse. Le poil est l'élément de base de la fourrure du chien. Il est composé d'une partie enfouie dans le derme (le follicule) qui correspond à la racine du poil et d'une partie visible (la tige) constituée d'une protéine dénommée kératine.
Le poil est le reflet visible de l'état de santé de votre animal : un poil terne, sec et clairsemé est toujours le signe d'une anomalie (pour plus de renseignements consultez notre Fiche Le poil terne chez le chien) Il faut savoir que les poils poussent puis meurent et tombent en permanence. Il est donc normal qu'un animal perde des poils.
Cependant, à certaines périodes de l'année, on a une augmentation de la quantité de poils perdus, ce sont les chutes saisonnières ou mues.
Les mues ont lieu à l'automne (remplacement du poil d'été par un pelage d'hiver plus fourni) et au printemps (perte du poil d'hiver). Les mues sont plus importantes pour les animaux à pelage épais, dont la race est originaire de régions froides (Husky, Terre-Neuve) et ceux à poils longs.
Lors des mises-bas ou pendant la gestation, il est aussi fréquent d'avoir une augmentation de la quantité de poils perdus, ceci n'est pas inquiétant.
Toutefois, il existe de nombreuses maladies dont l'un des symptômes est une perte de poils, celle-ci pouvant être généralisée (on note alors une augmentation de la quantité de poils qui tombent et un pelage moins fourni), ou bien localisée à certaines zones de dépilations, consultez à ce sujet notre fiche les maladies à l'origine de chute de poils chez le chien Le type de perte de poils est un élément important pour l'établissement d'un diagnostic.
Il faut faire attention à ne pas confondre une chute de poils « primitive », c'est à dire due à une atteinte directe sur le poil, d'une chute de poils « secondaire », qui serait la conséquence d'un léchage ou d'un grattage frénétique, d'où un poil arraché ou cassé.
Dans ce second cas, c'est la cause des démangeaisons qu'il faut traiter. Alimentation et perte de poils L'alimentation contribue à la beauté du pelage. Une mauvaise alimentation est souvent à l'origine d'un poil terne et d'une mue importante.
Les protéines, les acides gras poly-insaturés et les vitamines (A et biotine) sont les éléments qui favorisent la bonne santé de la peau et du pelage. Dans des cas extrêmes (malnutrition), le manque de certains de ces éléments peut provoquer une perte massive des poils.
Par ailleurs, une allergie alimentaire peut aussi être un facteur de la perte de poils : les allergies alimentaires se manifestent souvent, chez les carnivores domestiques, par des symptômes cutanés comme des dépilations, des démangeaisons et des plaques rouges. L'élément essentiel pour que votre compagnon bénéficie d'un beau pelage est de lui fournir une alimentation complète et équilibrée.
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Envisager aussi les allergies
Les allergies sont des phénomènes d'hypersensibilité à différents agents, appelés allergènes. Il existe différents allergènes chez le chien.
On peut citer, parmi les plus fréquents : la salive de puces, les acariens des poussières de maison, les pollens. Ce sont des allergènes principalement inhalés (sauf les piqûres de puce), mais il existe également des allergies alimentaires ou des allergies de contact, plus rares.
Notez que les allergies alimentaires sont également relativement fréquemment évoquées chez le chien. Les symptômes des allergies sont principalement des démangeaisons fortes avec parfois apparition de plaques rouges. La perte de poils est en principe secondaire au grattage. Pour en savoir plus sur le vaste sujet des allergies, consultez nos fiches Les allergies chez le chien et Allergie alimentaire du chien Des causes plus sporadiques...
Les troubles du comportement
Chez des animaux stressés, hypersensibles ou très angoissés, on note parfois un comportement de léchage frénétique surtout au niveau des pattes avant et à la base de la queue. Ce léchage provoque alors une irritation de la peau et la chute des poils, ce qui laisse apparaître des plaques rouges suintantes qui peuvent alors s'infecter. Il convient dans ce cas de diagnostiquer puis de traiter ce trouble psychologique.
La chute de poils d'origine médicamenteuse Certains traitements mal utilisés peuvent entre autre occasionner des pertes de poils comme lors de syndrome de Cushing iatrogène. Suivez toujours les conseils de votre vétérinaire pour l'utilisation des médicaments, ne les utilisez jamais de votre propre chef. Il faut savoir aussi que les traitements anti-cancéreux du chien peuvent provoquer, mais rarement, une perte totale des poils comme ce que l'on rencontre chez l'homme.
Lors de ce type de traitement, la chute de poils est généralement augmentée mais l'animal ne devient pas « chauve ». Les maladies rares Certaines maladies très rares, souvent d'origine immunologique, entraînent des dépilations plus ou moins importantes.
Leur diagnostic se fait par un prélèvement cutané et une analyse histologique (par un laboratoire spécialisé). Il existe également une dépilation des flancs récidivante, cyclique dont l'origine est inconnue. Elle survient par période, souvent en hiver, puis le poil repousse, parfois non recoloré. On la rencontre chez certaines races comme les Drahthaars, les Korthals, les Braques…
En conclusion
Une perte modérée et régulière des poils est tout à fait normale chez votre chien. Il faut cependant être attentif et savoir repérer toute augmentation importante dans la quantité de poils perdus, toute apparition de zone dépilée chez votre animal, accompagnée ou non de grattage et d'autres signes (augmentation de la soif, modifications comportementales, baisse d'activité). N'oubliez pas par ailleurs que pour les chiens, l'allergie aux piqûres de puces est l'allergie la plus fréquemment rencontrée.
LISTES DES REFERENT(E)S ENQUETRICES(TEURS)
Estelle BAUER Référente Enquêtrice Dept. 85 06 84 76 55 62 ffpaestellebauer@gmail.com
Genevieve BLANCHARD Enquêtrice Dépt. 60 genevieve.blanchard@orange.fr
Alexandre CHAUVET Référent Enquêteur Dépts. 15 19 63 87 06 30 41 88 67 alexandrechauvet19@gmail.com
Ophélie GUENON Référente Enquêtrice Dépt. 79 ophelie.guenon@live.fr
Typhanie DEGOIS Enquêtrice Dépt. 73 typhanie.degois@gmail.com
Phlippe TOUTENELLE Référent Enquêteur Ile De France Dépts 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95 philtoutou78@gmail.com
Stéphane NALBERT Enquêteur Dépt. 24 stephane.nalb24@gmail.com
Laureline HOHLWEG Enquêtrice Dépt. 40 ffpalaureline40@netcourrier.com
Sébastien BERTHELIN Enquêteur Dépts. 75 et 77 NORD sberthelin@gmail.com
Michel TASSART Référent Enquêteur Dépt. 66 taxianimalier66@hotmail.fr
Arlette VERTET Enquêtrice Dépts. 24, 33 (Région Aquitaine) avertetpa@orange.fr
GÉOLOCALISATION ET GÉOSÉCURISATION DES PARCOURS DE MON ANIMAL DE COMPAGNIE
Ne perdez plus votre chien ou chat !
La balise GPS "t-es-ou" pour animaux de compagnie permet de suivre en temps réel la position exacte de son chien ou chat 24h/24 et 7j/7
. Il suffit de vous connecter sur notre interface depuis n'importe quel PC, Smartphone, ou tablette pour visualiser la position actuelle de son animal de compagnie.
LA BALISE ET LE COLLIER
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: de 6 à 10j en fonction de l’utilisation (elle se recharge en 4h) Fonctionne dans toute l'Europe Système d’alerte SOS Alerte batterie faible
QUAND ET COMMENT SÉPARER VOS CHIENS QUI SE BATTENT.
Vous avez plusieurs chiens et l’ambiance n’est pas toujours au beau fixe.
A quel moment faut-il séparer deux chiens qui se battent ?
D’ailleurs, quand est-ce qu’on peut considérer que ça dégénère ?
Comment savoir s’ils jouent ou s’ils sont en train de se battre ?
Pourquoi et comment les séparer si c’est le cas ?
1-OUI à la règle du consentement
Quand un chien semble ne plus être consentant, il est temps d’intervenir pour faire cesser l’interaction. Un chien peut montrer qu’il n’est pas consentant de multiples façons. En outre, il y a des chiens qui ne comprennent pas bien certains messages indiquant que « ça suffit ».
Par exemple les chiots mettent un peu de temps à apprendre le langage du chien. Certains chiens adultes sont « socialement handicapés » avec des seuils de tolérance trop élevés ou trop faibles.
Voici 3 conseils pour appliquer la règle du consentement chez vous :
Quand on a plusieurs chiens, il est impératif de bien connaître le langage du chien et de bien connaître ses chiens. C’est comme pour nous : tous ceux qui parlent la même langue se comprennent mais personne ne s’exprime exactement de la même façon. De même qu’on ne connaît pas quelqu’un en 3 jours sans s’intéresser à cette personne, bien connaître son chien demande du temps et des efforts de compréhension.
Avec certaines personnes comme avec certains chiens, il faut plus de temps et plus d’efforts ! Notez jusqu’à quel point chacun de vos chiens peut supporter l’autre avant de réagir.
Vous pouvez faire 3 listes : aucune réaction, réaction sans agressivité, réaction agressive (en réalité, on peut faire plus de listes mais c’est un bon début).
C’est cette dernière liste qui nous intéresse maintenant. Une réaction agressive est une réaction destinée à intimider. Quand vous n’êtes pas sûr(e) de vous, faites-vous confiance parce qu’au final, c’est à vous de décider de ce qui est sympa et de ce ne qui ne l’est pas.
Parfois, deux chiens jouent ensemble et c’est très impressionnant. Ils émettent des sons qui vous donnent la chair de poule et s’attrapent à pleine gueule et roulent… pourtant, si aucun d’eux ne paraît « non consentant », ce n’est pas une bagarre. Ils maîtrisent leur force. Ces chiens sont sociables : ils ont appris qu’on ne se fait pas mal parce que quelqu’un a pris des décisions.
2-NON à la loi du plus fort
« Laissez-les se battre » est un très, très mauvais conseil qu’aujourd’hui encore, des professionnels n’hésitent pas à donner. Si dans la nature« le plus fort gagne », votre salon ou votre jardin n’est pas une jungle ou une savane et vos chiens ne sont pas des bêtes sauvages.
Le comportement d’un chien ne doit pas dépendre de celui d’un autre chien. Il doit dépendre de vous. Quand on a un chien, on gère son comportement. Quand on a plusieurs chiens, c’est pareil : en aucun cas les chiens d’un même foyer ne doivent gérer leurs relations par eux-mêmes.
Quand des chiens se battent, il y a un risque de blessures très graves et vos chiens préfèrent mille fois que vous stoppiez une bagarre au lieu de les laisser se débrouiller seuls. Aucun chien n’aime se battre. De plus, si vous laissez vos chiens se battre, vous mettez un pied et huit pattes (ou plus si vous avez plus de 2 chiens) dans un affreux cercle vicieux : ils apprennent que se battre est utile.
Imaginez, un chien A mord un chien B et celui-ci réplique en faisant de même, alors le chien A mord encore plus fort et là, le chien B se fait tout petit. Vous n’avez pas vu ce qui s’est réellement passé. Vous avez assisté à une horrible scène mais il s’est passé autre chose en plus : le chien A vient d’apprendre que mordre fort lui permet d’obtenir ce qu’il veut. Il faudra alors lui apprendre à vouloir autre chose et ça peut prendre des semaines, des mois ou des années.
D’où l’importance d’intervenir avant que des signaux d’agression trop élevés ne soient envoyés. D’où l’importance d’intervenir dès qu’un signal hostile apparaît. Parce que l’agressivité, c’est une escalade.
3-OUI au faible seuil de tolérance humaine
Ce n’est pas à vos chiens de fixer les limites mais à vous. Oui, les chiens se fixent des limites entre eux mais nous devons toujours superviser ces limites pour les raisons (entre autres) mentionnées au tout début de cet article.
Certains messages agressifs qu’envoient les chiens sont normaux dans certains contextes. C’est pourquoi se fixer des limites pour intervenir dépend aussi des contextes. Certains éducateurs « n’autorisent » rien avec certains chiens. C’est quand il y a un risque élevé qu’une bagarre se produise.
Les limites qu’ils se font fixées pour intervenir sont tellement basses, que c’est proche de la « tolérance zéro » : ils stoppent tout comportement hostile sur-le-champ -sans crier, sans taper, sans faire peur, mais en détournant l’attention ce que nous verrons plus bas. Faites de même.
C’est par exemple très utile (liste non exhaustive) : s’il y a déjà eu une bagarre entre les chiens concernés quand on fait l’acquisition d’un chiot/chien de fort tempérament alors que le chien déjà à la maison est remarquablement timide (PS : il est vivement conseillé de jauger la différence de taille, d’âge mais aussi de tempérament quand on accueille un deuxième chien ou un énième chez soi !) quand on a un chien timide qui ne sait pas « dire non » aux autres chiens quand l’un de vos chiens grogne tous les jours sur un autre chien si vous avez un chien possessif et notamment si celui-ci ne laisse pas l’autre chien s’approcher de vous (rappelez-vous que dans d’autres contextes, c’est normal qu’un chien ne veuille pas qu’un autre chien s’approche de lui par exemple quand il est train de manger –mais il ne devrait pas avoir à exagérer pour se faire comprendre)
Vous étiez « cool » parce que vous n’aviez jamais eu de problèmes. Et maintenant, chez vous, il y a un chien qui remet la paix et l’harmonie en question. L’un de vos chiens devient agressif alors que tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’est le signe qu’il est temps de réajuster votre propre seuil de tolérance. Etre « moins cool », ce n’est pas devenir plus sévère !
C’est surtout : anticiper plus qu’avant modifier un comportement acceptable quand on a 1 chien, mais qui devient inacceptable quand on a plusieurs chiens
4-NON à l’intervention réflexe sous le coup de la panique chiens-jeu-ou-bagarre
Règle fondamentale quand on a plusieurs chiens qui ne s’entendent pas : prévoir un truc pour séparer des chiens qui se battent et ne jamais, jamais, jamais avoir à les toucher pour les séparer. Vous avez 3 solutions :
1-La solution d’urgence comme une bouteille d’eau : pour ne pas avoir de réflexe de panique, la meilleure solution c’est de prévoir quelque chose pour les situations de crise.
2-L’apprentissage : vous pouvez apprendre à vos chiens à répondre à un même signal qui signifie une chose différente pour chacun d’eux. Par exemple, à ce signal, chien A ira dans son panier et chien B viendra à vos pieds. C’est de loin la solution la plus fiable et la plus durable.
3-Détourner l’attention: si vous n’avez pas votre « truc » d’urgence sous la main et que vos chiens n’ont pas appris à exécuter des actions différentes à votre signal, préférez attirer leur attention en faisant semblant de partir en promenade ou d’ouvrir le placard à croquettes, par exemple. Cela vaut toujours mieux que de mettre vos mains dans la gueule d’un chien en train de se battre. Car c’est ce que vous faites quand vous en attrapez-un par le collier.
C’est extrêmement dangereux. Vous pouvez penser que ça ne vous arrivera jamais, parce que vous êtes bien trop sensé(e) pour faire ce genre de choses, sauf qu’en état de panique, même l’homme le plus intelligent et prudent au monde peut avoir une réaction insensée.
5-OUI à la motivation
Pour que deux ou plusieurs chiens s’entendent, il faut les motiver à bien se comporter donc récompenser les bons comportements et le répéter chaque jour. Pour cela, n’attendez pas que vos chiens fassent des choses extraordinairement épatantes ! Ne pensez pas que c’est normal d’être sociable et que cela ne mérite pas votre attention.
Vos chiens ont besoin de vous pour savoir comment se comporter entre eux !!! Voici des exemples de comportements qui peuvent être récompensés chaque jour quand on a plusieurs chiens qui ne s’entendent pas toujours : être couchés sagement l’un à côté de l’autre (aucune réaction) se coucher sur le tapis pour chien A tandis que chien B sur le canapé, n’a fait que relever la tête (réaction sans agressivité) etc. etc
Récapitulatif !
Dès lors qu’un chien n’est plus consentant, intervenez pour faire cesser l’interaction. Le seul moyen de bien gérer ça, c’est de mieux connaître le langage de chacun de ses chiens. Votre seuil de tolérance a plus d’importance que le seuil de tolérance de vos chiens. Si vous voulez éviter les ennuis, quand on a plusieurs chiens, on oublie les conseils absurdes comme « laissez-les se battre » et on décide qu’être agressif, c’est moche.
Et être agressif, ça commence par des petits signaux (escalade). Laisser un chien être hostile, c’est le laisser apprendre « ni vu ni connu » que l’agression est utile. Vous êtes nombreux à dire « j’ai toujours fait ceci », « j’ai toujours été comme cela » et cela fait des années que vous avez des chiens et vous n’avez jamais connu le moindre problème, mais ce n’est plus le cas : quand on vit avec plusieurs chiens sous tension, il est nécessaire d’être « moins cool ».
Etre « moins cool » signifie surtout que certains messages de communication que l’on tolérait avec un chien ou deux, ne sont plus acceptables avec deux chiens ou plus : votre seuil de tolérance doit être revu à la baisse.
Cela n’a pas de rapport avec la « sévérité » ou « l’autorité ». Cela a un rapport avec l’anticipation. Prévoyez une solution d’urgence pour éviter le réflexe de panique face à des chiens qui se battent. Pour les séparer efficacement et en toute sécurité, apprenez à vos chiens à faire quelque chose de différent pour chacun d’eux, mais avec un seul et même signal. Récompensez vos chiens pour avoir les bons comportements même si ces comportements vous paraissent normaux.
Socialiser son chien adulte avec les autres chiens
Votre chien adulte perd la tête à la vue d’autres chiens ?
Excessivement jovial ou au contraire, pas franchement sympathique, c’est un problème de socialisation. Il existe des solutions pour socialiser un chien adulte avec ses congénères même si c’est plus simple avec un chiot. Selon la gravité du problème (et surtout la régularité de votre « travail» !) un an pourrait être nécessaire pour que votre chien presque pas socialisé ne fasse plus « tout un plat » à chaque nouvelle rencontre.
Mais les choses peuvent s’améliorer rapidement, sans éducateur, avec pour seules armes, votre incommensurable patience, quelques délicieuses friandises et les bonnes astuces.
Voici de quoi vous lancer ! Un mauvais départ ou un changement de vie
Les chiens qui deviennent « foufous » à la vue d’autres chiens (pour faire la fête ou avec de l’agressivité) sont surtout des chiens qui n’ont pas été correctement socialisés.
Souvent adoptés à l’âge adulte, ils peuvent aussi avoir eu l’habitude de ne jamais voir d’autres chiens, parce qu’ils vivaient à la campagne par exemple, avant d’arriver en ville.
Ce sont des cas extrêmes: il y a aussi beaucoup de chiens qu’on n’a pas trop mal socialisés au départ mais en grandissant, ils sont devenus moins sociables – c’est courant.
Quelle que soit l’histoire de votre chien, mettez de côté le concept de « chien dominant ».
Oublions la dominance si vous le voulez bien pour nous concentrer sur ce qui compte le plus : le savoir-vivre.
Vous pouvez l’apprendre à votre chien, quel que soit son passé, sa race et dans une certaine mesure, son âge (plus il est âgé et plus ce sera difficile sans une aide professionnelle – difficile ne veut pas dire impossible).
La socialisation du chien se fait généralement entre l’âge de 2 à 5 mois. Beaucoup de vétérinaires disent qu’à 4/5 mois, le chiot doit être « socialisé » mais le processus est en fait complété dans les mois suivants (et tout au long de la vie en réalité). Dans des circonstances normales, le chiot est mis en contact avec d’autres chiens que sa mère quand il est sevré.
Toutefois, vous avez peut-être adopté un chien qui n’a pas eu la chance de naître et grandir dans des conditions « normales ». Important– S’ils veulent faire la fête aux autres chiens, généralement ces chiens peu socialisés font la fête à tout le monde, humains inclus. S’ils sont agressifs avec les chiens, ils ne le sont pas nécessairement avec les humains.
Des jours meilleurs avec du touche museau Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est déconseillé d’empêcher le chien d’aller voir les autres. Ainsi, il vous faut passer par une période pendant laquelle les maîtres coopératifs vous permettront de tester les aptitudes de votre chien à rencontrer les autres. Faites-le si votre chien n’est pas agressif.
Vous apprendrez rapidement à repérer ces maîtres. Vous croiserez dans la rue, de nombreuses personnes qui refusent catégoriquement que les chiens se disent « bonjour ». C’est leur droit (et vous serez comme ça vous aussi, un jour peut-être !) alors profitez de la bonne volonté de ceux que cela ne dérange pas.
Faites du touche-museau dès que possible ! Il y aura aussi du renifle-derrière ! Il est important de rester calme. Retenez votre chien s’il est agressif mais ne paniquez pas. Dans ce cas, distribuez des friandises en restant à distance : c’est une méthode qui permet d’associer la rencontre à quelque chose de positif.
Apprenez à maîtriser ce type de technique avec le livre Bon Chien dont une section entière est consacrée à la socialisation du chien adulte avec les chiens, les humains, des environnements comme la ville, les enfants et plus encore.
Associer la rencontre à quelque chose de positif Two dogsRien de plus positif que la friandise. Dès que votre chien rencontre un autre chien et qu’il manifeste des signes d’excitation, offrez-lui une friandise afin de créer l’idée que c’est tout simplement génial de croiser un congénère: n’attendez pas de miracles au bout d’une semaine soyez patient et constant, cela déstresse beaucoup de chiens ajoutez un « bon chien » qui finira par remplacer la friandise quand vous aurez bien progressé Par contre, s’il y a grognement, récompensez seulement quand il n’y a PAS grognement.
Pour cela, vous pouvez commencer par trouver des astuces permettant de détourner l’attention du chien et apprendre à saisir le moment opportun pour féliciter.
Si votre chien n’est vraiment pas cool avec les autres chiens: mettez-vous dans un endroit où passent régulièrement de nombreux chiens restez en retrait quand un chien approche, donnez une friandise à votre chien pour associer cet événement à quelque chose de positif si votre chien grogne, dites non et donnez la croquette quand il est calmé. ne criez jamais ne tirez jamais sur la laisse ne faites rien qui puisse faire penser à votre chien que rencontrer un autre chien est quelque chose de déplaisant
Choisir les copains et rester zen
Soyez toujours vigilant dans les parcs et les endroits très fréquentés tant que votre chien se montre exubérant et ce, même s’il a l’air « trop content » de voir les copains.
Il peut mal réagir une fois qu’il a passé l’étape du « reniflage ». Voici des astuces pour choisir les copains et rester zen :
Préférez toujours les chiens de même taille que le vôtre
Demandez si c’est un mâle ou une femelle en approchant un autre chien dont le maître semble être ok pour du touche-museau : de sexes différents, ça dégénère moins souvent
Approchez-vous, ne restez pas à 3 mètres, ça vous évite de tirer sur la laisse : tout ce qui contraint le chien en train de renifler un copain peut favoriser de mauvaises réactions.
Parlez, papotez, déstressez! Tout en surveillant votre chien! Complétez votre lecture avec cet article sur le chien réactif en laisse sur Ad Canes. L’importance des signes d’amélioration
Ne vous découragez pas, si vous êtes patient et constant, vous allez voir des signes d’amélioration. Soyez très attentif aux progrès. Ils sont souvent discrets mais bien réels : l’excitation baisse en intensité le « reniflage » dure moins longtemps le chien commence à ne plus réagir à TOUS les chiens, seulement quelques-uns Jusqu’au jour où vous êtes le/la seul(e) à remarquer les chiens qui passent près de vous ! Mais ne le privez pas de touche-museau pour autant, continuez de temps en temps.
Si vous n’y arrivez vraiment pas, ce problème de socialisation chez le chien adulte est fréquemment traité par les éducateurs qui se déplacent à domicile. Le chien adulte pas/peu sociable avec les chiens ne peut généralement pas assister à des séances collectives. Sinon, devenez expert en motivation avec la méthode OuafMag !