Un dimanche, la maîtresse de Vicky se rend en pleurs à notre refuge d’Aix-en-Provence (13).

Sa chienne Vicky, croisée braque labrador de moins d’un an, détruit tout, provoquant des tensions au sein du foyer. Le père menace de l’abandonner dans les bois ou pire encore.

Les enfants lui en veulent et la mère, se sentant coupable, est à bout de nerfs. Notre équipe prend le temps de l’écouter et se rend compte que la pauvre Vicky vit seule dans le jardin une dizaine d’heures par jour. Elle ne bénéficie en outre que d’une seule balade hebdomadaire ce qui est bien insuffisant !

Comment cette pauvre chienne pourrait-elle rester sage ?

Heureusement, une semaine après l’avoir recueillie, notre refuge lui a trouvé une famille bien plus disponible. Et aujourd’hui, Vicky est heureuse auprès de ses nouveaux maîtres !

Biscuit, un croisé pointer, a vécu 10 ans avec son maître avant que celui-ci ne demande à un vétérinaire de l’euthanasier. Pourquoi voulait-il condamner son compagnon ? Pour cause de déménagement ! Heureusement, le vétérinaire a refusé de mettre fin aux jours du pauvre animal et a prévenu notre refuge d’Yvré-l’Evêque (72). Biscuit y a été déposé par la mère de son maître. Ce dernier devait avoir honte de venir lui-même nous confier un animal qu’il s’apprêtait à sacrifier !

C’est au bord d’une route que Caramel a été trouvé. Seul, dans son bac à litière ! Visiblement, il n’était pas autorisé à partir en vacances avec ses maîtres.

Quand il a été recueilli par notre refuge de Redon (35), cet adorable chat était dans un bien triste état.

Accidenté à la hanche et au genou, nous avons dû l’opérer d’urgence. Il se remet aujourd’hui progressivement du traumatisme qu’il a vécu grâce à l’affection et aux soins de nos bénévoles, en attendant une nouvelle famille.

Il  y a quelques mois, notre refuge d’Aix-en-Provence (13) reçoit un appel.

« Je ne sais pas comment faire, moi, avec ce chien, je ne sais pas faire ». Les propos incohérents sont tenus par une femme affolée qui vient d’acheter un jeune pékinois de 6 mois. Notre bénévole comprend qu’un vendeur peu scrupuleux lui a forcé la main. Quand cette maîtresse dépassée par les événements arrive dans notre refuge d’Aix-en-Provence pour se débarrasser de sa petite boule de poils, elle tente tout de même de nous revendre les croquettes qu’elle avait achetées la veille ! Heureusement, Paki a pu être adopté 3 jours plus tard par une femme déjà propriétaire de plusieurs pékinois.

J'étais le roi! J'étais un petit chaton désiré, aimé et attendu par ma nouvelle famille.

On m'avait choisit parmi tant d'autres et on m'a emmené à la maison, notre maison disaient ils.

On m'a offert un coussin moelleux juste à moi avec ma doudou. J'avais plusieurs petits jouets et une grand arbre à chat.

Je mangeais à ma faim tous les jours et parfois il en restait même dans ma gamelle.

Mon eau était toujours fraîche et je pouvais même tricher et aller boire celle de la cuvette.

J'étais en santé, fort et vigoureux car on prenait soin de moi et on n'hésitait pas à aller voir le vétérinaire en cas de problème.

J'étais vraiment le roi de la maisonnée. Il y avait de petits humains qui vivaient avec moi et jouaient quelques fois. Les grands humains me prenaient dans leur bras, me caressaient, me bécotaient et me juraient que je serais avec eux jusqu'à ma mort, que jamais ils ne m'abandonneraient.

Puis j'ai grandi, la vie de mes humains a changé, j'étais moins important, plus encombrant. Mes humains ont commencé à parler d'une nouvelle maison. J'avais hâte de découvrir mon nouveau chez moi.

Peut être aurais je la meilleure place au soleil près de la fenêtre?

Le 1er juillet est arrivé en même temps que le camion de déménagement. C'était le branle-bas de combat dans la maison, tout le monde était affairé à une tâche. Quand le camion fût plein et prêt à partir. On s'est enfin tourné vers moi. Je me suis dit ''bon on est rendu là, on s,en va dans notre nouveau château''.

Mon maître m'a prit dans ses bras, m'a encore dit qu'il m'aimait, m'a fait un câlin et m'a dit qu'il était désolé.. désolé de quoi? Et c,est alors que l'incompréhensible arriva... il referma la porte derrière lui et la barra, il me posa par terre et embarqua dans son véhicule. Je ne comprenait pas. Hé ho! Tu m'oublies là, tu fais quoi?

Mais j'ai vu le véhicule s'éloigner jusqu'à ce qu'il quitte mon champ de vision puis plus rien. Les jours ont passé...j'avais faim, j'avais peur.. peur des autres animaux qui voulaient me blesser, peur de la circulation, des la pluie et du froid.

Mon ventre grondait tellement il avait faim. J'ai commencé à être malade, faible et blessé. J’errais sans but, me demandant jour après jour ce qui m'arrivait, pourquoi on m'avait abandonné lâchement, après tout, j'étais le roi!

* Vous avez le pouvoir de changer la fin de cette histoire . Vous passez à côté de lui en faisant mine de ne pas le voir...vous abrégez ses souffrances ou vous lui offrez une deuxième chance? 

Deux adolescents ont décidé de jeter un œil à un trou fait par les hommes. Ce qu’ils y ont vu était choquant !

Cette histoire s’est produite dans la ville de Flint, dans le Michigan. Deux garçons, Tyler Price et son cousin, Eugène, se promenaient quand ils ont vu un panneau jeté au sol.

Quand ils ont retourné le panneau, ils ont été choqués de voir une créature encore en vie en-dessous ! Il a immédiatement dit : « Papa, prends mon porte-monnaie, peux-tu aller au magasin et acheter au chien de la nourriture et de l’eau ? »

Il y avait un chien en-dessous ! Quelqu’un avait jeté un pit-bull dedans et laissé pour y mourir ! Quand les garçons se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient pas libérer le chien, ils ont appelé le père de Tyler, George.

Cependant, George n’a pas réussi, non plus, à sortir le chien. Alors, ils ont attendu le groupe de sauvetage des animaux appelé ‘Streethearts’. Les secouristes ont réussi à remonter le chien. Le pauvre chien était si mince !

Tyler avait peur que le chien essaye de les mordre, mais il n’a montré que du bonheur à avoir été sauvé. Ils ont appelé le pit-bull Mars et il se rétablit très rapidement.

S’il vous plaît, partagez cette histoire avec vos amis et votre famille !

Quelque soit le temps et l'espace je t'attendrais,car les sentiments en moi sont ancrés,ils dormiront jusqu'à ton retour ou ils resteront pour toujours...

NON à l’abandon dans les refuges et NON à l’omerta concernant la recrudescence des abandons au sein des associations/ Un retour est un abandon.

 Alors que les vacances d’été arrivent à grands pas, nos refuges français doivent d’ores et déjà faire face à un afflux massif d’abandons qui sont en nette augmentation malgré les diverses campagnes menées chaque année par les différents organismes de protection animale afin de sensibiliser les propriétaires d’animaux.

La SPA annonce une hausse de 4 % depuis le 1er janvier par rapport à la même période de 2016 et de 35 % par rapport à celle de 2014. Ces chiffres font froid dans le dos et pourtant ils sont bel et bien le reflet de notre société de consommation, l’animal étant devenu un objet que l’on adopte ou que l’on achète sur un coup de tête et avant tout pour se faire plaisir ou pour se faire du bien.

Que ce soit tout au long de l’année ou pendant la période estivale, chacun trouvera toujours une bonne raison d’abandonner son animal afin de se décharger de la culpabilité engendrée par cet acte odieux et chacun aura donc la conscience tranquille.

« J’ai été obligé de m’en séparer », c’est toujours ce que l’on entend « ce n’est pas ma faute » et c’est toujours de la sienne, au vilain chien qui n’aura pas été à l’image de ce que son maître attendait de lui et qui mérite donc le sort qui lui est réservé, l’abandon. C’est bien connu : quand on veut se débarrasser de son chien on dit qu’il a la rage !! Tous les motifs sont bons et ce sont toujours les mêmes qui sont mis en avant par les propriétaires peu scrupuleux, « agressivité, destruction, accident de la vie, maladie, séparation, je n’ai pas le choix », c’est toujours la même rengaine et nous connaissons la chanson par cœur.

Nous mêmes les associations sommes confrontées à ce même problème récurrent et c’est peut-être pire encore puisque nos adoptants « abandonnants » ne parleront pas d’abandons mais de replacements, une bonne façon de se déculpabiliser de cet acte odieux et lâche, tout aussi condamnable et traumatisant pour le chien.

Nous devons donc aujourd’hui sensibiliser davantage chacun de nos postulants sur le fait que l’acte d’adoption doit être un acte réfléchi et non compulsif, sur le fait que le chien est un être vivant et non une peluche, et qu’il devra faire partie intégrante de la vie de famille.

On ne compte plus les formulaires envoyés sur un coup de tête lors d’un coup de blues ou ceux qui sont remplis avec tant d’exigences vis-à-vis de l’animal qu’il nous est impossible d’y donner suite « il devra rester seul à l’appartement 10 h durant, ne pas aboyer surtout ni dedans ni dehors, être propre, câlin surtout, gentil avec les enfants » et j’en passe et j’en passe…. On entend souvent « j’ai beaucoup d’amour à donner » mais l’amour ne suffit pas.

Le chien devra correspondre aux attentes de l’humain qui aura jeté son dévolu sur lui sans se préoccuper de ses besoins vitaux, il est bel et bien là le problème. On consomme du chien comme on consomme de la hifi et il sera mis au rebut dès lors qu’il ne correspondra pas aux attentes du propriétaire.

Les galgueros font exactement la même chose en Espagne sauf qu’eux ne se targuent pas d’aimer leurs chiens et qu’eux ne leur avaient rien promis alors que vous, si. Les associations en général n’osent pas parler « des abandons » auxquels elles doivent faire face, de peur d’essuyer des critiques pour mauvais placements alors que nous sommes tous logés à la même enseigne et que malgré toutes les précautions prises les retours sont de plus en plus fréquents et pire encore banalisés par les adoptants.

De toute façon, et nous le savons pertinemment, lorsqu’un dossier est refusé pour diverses raisons dans une association sérieuse il sera très souvent accepté au sein d’ une autre qui le sera moins, ce qui laisse libre cours et libre choix aux postulants qui bien souvent font leurs demandes dans plusieurs associations de façon à être certains d’être bien servis et d’avoir un plus grand choix.

On remarque également que de plus en plus de galgos et de podencos se retrouvent dans les refuges français, soit ce sont des chiens qui sont ramenés d’Espagne par des particuliers, soit ils émanent d’associations peu scrupuleuses, et il y en a, qui ne reprennent pas les animaux qu’elles ont placés ou qui ont tout simplement fermé leurs portes.

En effet nous constatons actuellement une forte recrudescence d’associations diverses qui voient le jour, que ce soit pour les galgos ou pour les chiens de Roumanie, de Guadeloupe, et qui au bout de quelques années ne seront plus actives, et ce seront des centaines de chiens qui seront ainsi laissés sur le carreau et qui finiront dans les refuges français.

Toutes les causes animales sont belles et honorables à défendre, mais il faut également prendre en compte le devenir de ces chiens qui vont être rapatriés « pour cette bonne cause justement » et réfléchir en amont aux conséquences et aux responsabilités engendrées par le fait de créer une association de protection animale qui devra être pérenne et non pas créée sur un coup de tête par deux ou trois personnes qui n’auront aucune conscience de cette problématique aux conséquences dramatiques pour les animaux qui seront abandonnés dans les refuges français.

La création d’une association de protection animale quelle qu’elle soit doit être elle aussi un acte réfléchi et responsable tout comme l’adoption. Vous allez être nombreux à abandonner votre chien cette année et les années suivantes, soit pour partir en vacances, soit parce que vous estimerez avoir d’autres bonnes raisons pour cela. Sachez que l’acte que vos allez commettre est un acte condamnable et qu’en aucun cas nous ne le cautionnerons quelle que soit les raisons que vous invoquerez.

Très peu d’abandons perpétrés en toute impunité au sein des associations ne peuvent être considérés comme des retours justifiés. Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et de prendre connaissance de la charte d’éthique de Lévriers sans Frontières.

Ces pauvres chiots été collés au sol de la plus horrible des manières. Ce qu’ils sont devenus va vous briser le ♥!

En Roumanie, dans la ville de Lasi, les défenseurs des animaux de l’association Fondation Sky ont retrouvé quatre chiots recouverts de goudron chaud et collés à la chaussée. Ils étaient en plein soleil et ont été découverts juste à temps car une mort certaine les attendait.

Ils ont été transféré en urgence chez le vétérinaire dans un état critique. Sorin Piui, le vétérinaire qui a pris en charge les chiots, a déclaré très attristé : "L'un d'eux a vécu un moment particulièrement difficile. Il avait son œil gauche, son nez et sa bouche recouverts de goudron. Nous voulons vraiment que ça cesse ! La police doit prendre les choses en main.”

Apparemment, c’est le deuxième cas de torture d’animaux dans la ville en un mois. Les membres des associations de protection des animaux ont peur que ce soit la même personne qui commette ces actes affreux. En Roumanie les cas de violence contre les animaux sont malheureusement beaucoup trop fréquents. Les chiots sont actuellement en convalescence et seront mis à l’adoption dès qu’ils seront rétablis.

Heureusement, ils vont déjà beaucoup mieux et ont repris du poil de la bête ! Heureusement que des associations s'unissent pour lutter pour les droits des animaux . Espérons que les violences cesseront un jour contre nos amis les bêtes.

Un long cycle sans fin qui semble sans solution…et pourtant!!! Quand on me dit mais ce que tu fais ni changera RIEN, je réponds que oui peut-être nous nous battons contre des moulins à vent mais que pour EUX, ça change TOUT!

 Petite Careta d’infortune devenue Moïra, déesse de la vie. Qu’ils sont loin les jours de peine et de douleur maintenant. Chaque nouveau jour, je vois sons regard pétillant, plein de vie, empli de bonheur et je me dis qu’on a gagné, qu’on a gagné sur l’horreur. Depuis un taulard que personne ne semblait voir la rejoint et chaque jour est un cadeau, je vous l’assure