Un collectif contre les démonstrations de rapaces

«L’homme a-t-il le droit de s’approprier la liberté d’un animal sauvage?»

C’est une des questions que se pose un collectif regroupant la LRBPO, Natagora, les Cercles Naturalistes de Belgique, Jeunes et Nature, Animaux en péril et GAIA.

 À l’heure printanière où reprennent les démonstrations de rapaces un peu partout dans le pays, un collectif d’associations entend bien défendre le bien-être animal.

La Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux (LRBPO) et des associations de protection de la nature(les Cercles Naturalistes de Belgique, Natagora et Jeunes et Nature) ainsi que du bien-être animal (Animaux en péril et GAIA) ont adressé un courrier au ministre wallon compétent, Carlo Di Antonio, afin de lui demander d’interdire les démonstrations de rapaces, indiquent-elles mercredi dans un communiqué commun.

Les démonstrations de rapaces à l’occasion d’événements publics sont de plus en plus communes, que ce soit dans les foires, dans les activités médiévales ou les visites de châteaux, expliquent ces associations.

«Ces démonstrations n’ont rien de commun avec la fauconnerie, cette chasse traditionnelle reconnue par l’UNESCO comme patrimoine immatériel de l’humanité. Les vrais fauconniers n’organisent pas de spectacles de rapaces et travaillent dans l’esprit de la tradition», soulignent les signataires du courrier. Ces derniers ajoutent que les démonstrations de rapaces sont contraires aux principes élémentaires du bien-être animal.

«L’enfermement, les conditions de détention et les périodes de jeûne forcées constituent des atteintes graves au bien-être de ces oiseaux. Depuis fin 2013, l’utilisation des animaux sauvages dans les cirques est interdite en vertu du respect du bien-être de ces animaux. Il est donc incohérent que les démonstrations de rapaces soient toujours autorisées.»

Les associations estiment par ailleurs que «ces spectacles sont opposés à tout principe d’éducation de la jeunesse et du grand public: ils créent un engouement dangereux à vouloir détenir chez soi des rapaces, espèces protégées par la loi, et donnent à penser que l’homme a le droit de s’approprier la liberté d’un animal sauvage».

Une vétérinaire tue un chat avec une flèche et s’en vante sur facebook

Une vétérinaire du Texas a été renvoyée par son employeur pour avoir tué un chat en lui tirant une flèche dans la tête et s’être affichée sur Facebook avec l’animal mort, ont indiqué l’employeur et la police, qui a ouvert une enquête.

Kristen Lindsey a publié sur Facebook la photo d’elle, souriante, tenant au bout de sa flèche le félin mort, et a laissé comme commentaire : « Mort dès la première flèche, lol.

Le seul bon matou sauvage, c’est celui avec une flèche à travers la tête !

Prix du vétérinaire de l’année (…) accepté avec plaisir »

Lorsque les propriétaires de l’animal, un couple de personnes âgées, ont vu la photo sur internet, ils ont été horrifiés et profondément tristes.

Quant à l’employeur de Kristen Lindsey, la clinique vétérinaire Washington Animal Clinic, située au Texas, aux Etats-Unis, il a immédiatement licencié la jeune femme.

« Si vous ne pouvez pas adopter, hébergez . Si vous ne pouvez pas héberger, parrainez . Si vous ne pouvez pas parrainer, soyez bénévole . Si vous ne pouvez pas être bénévole, faites un don . Si vous ne pouvez pas faire un don, sensibilisez, et diffusez sur le net . Tout le monde peut faire une grande ou petite chose, pour contribuer à sauver une vie ... »

Une histoire de Galgos

AINSA, GALGA MARTYRE FRANCAISE 10 ANS !

Ou quand la cruauté ne connait pas de frontières. Le 14 avril dernier, nous recevons un appel au secours de l'une de nos sympathisante concernant le sort d'une galga de 10 ans, sortie de l'enfer de la reproduction d'un élevage français, LOF, et qui, prise en charge par l'Association Française Relais Vipp Of Courses, a été adoptée dans le département 54 il y a 4 ans...

Il y a environ 6 mois, le propriétaire d'AINSA, car c'est d'elle dont il s'agit, a prévenu l'association Relais Vipp Of Courses (Nathalie), que sa situation familiale avait changé et qu'il ne pouvait plus, de ce fait, s'occuper de la chienne.

L'association serait restée muette à son appel, ne proposant aucune solution à cet adoptant, ni même adressé une quelconque réponse ! AINSA vivait donc SEULE, dans un appartement, l'adoptant ayant déserté les lieux pour s'installer chez son amie.

Monsieur consentait, dans son immeuse bonté, à venir sortir AINSA cinq minutes le matin et cinq minutes le soir. Le reste du temps, c'est à dire 23 h 50 par jour, elle était abandonnée à son triste sort, se laissant mourir à petit feu aux dires des voisins... Elle n'aboyait même pas ! (les photos parlent d'elle même).

Dans ces conditions, bien évidemment, la chienne ne parvenait plus à se retenir... qu'à cela ne tienne, de l'aveu même de son "adoptant", (mais je crois qu'il serait plus juste de l'appeler son détenteur), il a tout bonnement réduit l'eau et la nourriture ! vous avez bien lu ! C'est la solution qu'il a trouvé, car il était excédé de devoir ramasser ses excréments lors de ses passages éclairs !! Un comble ! Mais l'histoire cauchemardesque ne s'arrête pas là !

Devant partir en vacances le 28 avril prochain, cet individu sans scrupules avait tout bonnement décidé de la "foutre" (nous reprenons ses mots), à la SPA !!

La douce AINSA devenait trop encombrante, malgré le peu de temps et d'attention qu'il daignait lui accorder... Dix minutes par jour, trois croquettes et deux gouttes d'eau .... c'était encore trop !!!! Elle n'est pas morte assez vite sans doute !

Alertés par le SOS de notre contact et devant le mutisme de l'association Relais Vipp Of Courses qui aurait pourtant dû secourir AINSA il y a déjà 6 mois, nous avons immédiatement répondu présentes et décidé de suppléer aux carences de son association de tutelle. Nous avons décidé d'agir, vite ! AINSA est donc depuis vendredi à l'abri chez l'un des membres de notre association.

Elle a été examinée bien évidemment par un vétérinaire qui a établi un rapport édifiant quant à son état de santé. Elle commence à se réalimenter et à se ré-abreuver de façon certes anarchique pour l'instant, mais elle ne manque plus de rien et le chemin va être encore long avant qu'elle ne se régule naturellement.

Pour l'heure, elle se jette littéralement sur la nourriture et sur l'eau, au point de déchiqueter les sacs de croquettes et d'engloutir des litres d'eau... Des analyses sont en cours afin de cerner plus précisément ses carences et de mettre en évidence ses constantes biologiques, ce qui nous permettra de lui administrer les médications dont elle aurait besoin pour se refaire une santé.

AINSA est une survivante... une survivante d'un élevage indigne, survivante d'un "adoptant" ignoble, survivante d'une association démissionnaire... autant de fureur de vivre mérite le respect. Pour le moment, AINSA va rester à l'abri parmi nous, où elle recevra les meilleurs soins et toute l'affection dont elle a tant besoin auprès de sa famille d'accueil.

Quand elle sera prête, nous lui chercherons un nouveau foyer afin qu'elle puisse profiter ENFIN de quelques années de ce bonheur dont elle a vaguement entendu parler, mais qu'elle n'a jamais eu la chance de toucher du bout de la patte.

Une bien triste histoire, qui nous met en face d'une réalité insupportable : Les galgos sont persécutés en Espagne, certains trouvent un asile salvateur en France, mais force est de constater que ceux qui naissent en France ne sont pas mieux lotis... Si même les associations fondées pour leur protection les laissent tomber, que leur reste il comme espoir ?

Cette situation est proprement scandaleuse et nous renvoie à nos propres responsabilités, à savoir, assurer un suivi RIGOUREUX et REGULIER des chiens que nous plaçons.

Cette condition est l'essence même de notre existence à tous, et à défaut de ne pouvoir l'honorer, notre existence n'a plus aucun sens. Sortir des chiens d'une galère pour les mettre dans une autre sans lever le petit doigt est aussi cruel que de les maltraiter... Savoir et laisser faire... cela porte un nom : complicité passive.

Donnons nous les moyens de ne plus JAMAIS nous retrouver dans une telle situation ! ----- Dernière minute : des nouvelles d'AINSA. La fille de notre Famille d'Accueil, en rentrant de son poste de nuit a découvert le meuble contenant les croquettes plein de sang ! La chienne meurt de faim malgré les nombreux petits repas administrés depuis vendredi ! pas d'inquiétude, "juste" un petit bobo à la patte qui vient d'être soigné.

L'Equipe UHDG

Les pires raisons données par des propriétaires d’animaux pour justifier la maltraitance faite à leur bête

Les cas de maltraitance d’animaux au Québec ne sont pas rares, alors que la province fait pâle figure à l’échelle nationale en la matière.

Après avoir instauré 1 844-Animaux pour la dénonciation de la maltraitance, le gouvernement du Québec travaille présentement à un nouveau projet de loi attendu en juin, pour sévir plus durement envers les contrevenants.

Mais selon les témoignages que Le Journal a recueillis auprès de différents intervenants du milieu animal (vétérinaires, comportementalistes, SPCA), les bourreaux ne semblent pas toujours conscients de la gravité de leur geste.

Voici les pires raisons données par des propriétaires d’animaux pour justifier la maltraitance faite envers leur bête, entendues par des intervenants du domaine animalier, dans le cadre de leur fonction.

1. Ignorance ou désir d’économiser?

La vraie raison demeure inconnue par la vétérinaire qui nous a raconté cette histoire. Un individu lui a apporté son chien, qui était aux prises avec une grave infection, après qu’il eut tenté de castrer lui-même son animal en attachant ses testicules avec un élastique. C’est une pratique plutôt barbare, autrefois exercée sur les moutons...

2. Un homme a expliqué à un comportementaliste mettre son chihuahua au congélateur pour cinq minutes, afin de le calmer lorsqu’il était trop excité. «Après ça, j’en ai plus de problèmes, il devient super calme», a-t-il fièrement vanté à l’intervenant. Ce qu’il ignorait, c’est que l’animal était en fait en hypothermie.

3. Certaines communautés autochtones taillent les oreilles des chiens et les queues (à froid, sans anesthésie ou chirurgie) pour leur donner l’apparence d’un ours. Ils croient que leur animal sera ainsi plus efficace à la chasse, plus agressif et qu’il y aura moins de risque de blessures, ce qui est absolument faux et qui leur procure seulement des souffrances atroces, selon les vétérinaires.

4. Après avoir été prévenu à deux reprises par des voisins que son chien venait à la porte de leur résidence la nuit en tremblant de froid, un propriétaire demeurait convaincu que son animal d’une dizaine de livres pouvait demeurer à l’extérieur, et ce, peu importe la rigueur de l’hiver. «Il est en laine», argumentait-il. Le petit bichon est mort de froid le lendemain du second avertissement.

5. Une dame qui vivait avec sept chiens trouvait désagréable que ces derniers s’approchent de la table durant les repas. Son fils, ingénieur électrique, lui a donc fabriqué une perche remplie de batteries D avec laquelle elle pouvait refiler des décharges électriques à ses chiens, afin de les éloigner. Elle demandait l’aide du comportementaliste parce que ses chiens, depuis l’arrivée de la perche, grognaient après elle...

6.Une SPCA a retrouvé un cadavre de chien desséché au sol, dans un boisé avoisinant l’établissement. L’animal avait été abandonné au bout d’une chaîne fixée à un poteau. On ne saura jamais par qui, ni pourquoi...

7.L’argent: le motif avancé par les nombreux opérateurs d’usines à chiots du Québec pour justifier la garde de milliers d’animaux dans des conditions exécrables. On les reproduit continuellement dans des conditions pitoyables, donc moins coûteuses et qui permettent un plus grand profit, pour vendre ensuite leurs bébés. Les SPCA collaborent souvent à des saisies mettant en scène ce genre de situations.

SOS sauvetage de poules de réforme en Isère !!

Un départ de poules pondeuses est prévu fin avril, dans un élevage d'Isère (Ville-sous-Anjou 38150).

Nous avons besoin d'adoptants et de familles d'accueil afin de sauver un maximum de cocottes.

Celles-ci sont à récupérer sur place, au prix de 2€.

Pyrénées : 300 euros d’amende pour avoir tué des dizaines d’animaux…

Encore une fois, la justice française a prononcé une peine dérisoire envers un tortionnaire d’animaux, pour des faits gravissimes qui se sont déroulés dans les Pyrénées Orientales.

L’homme, qui était en train de prendre des mesures pour devenir éleveur de chiens, a été jugé la semaine dernière par le tribunal correctionnel de Perpignan.

Ses nombreuses maltraitances envers des animaux ont été découvertes fortuitement fin novembre 2014, alors que des pluies diluviennes ont causé d’importantes inondations sur Saint-Hippolyte, sa commune de résidence.

Face à l’importance des dégâts, le maire a demandé à ses équipes de faire le tour du village afin de vérifier que personne n’était en danger.

C’est en s’exécutant que des agents municipaux ont découvert 8 chiens de race Cane Corso au bord de la noyade sur une propriété. Les pauvres se débattaient dans 60 cm d’eau.

En s’occupant d’eux, les sauveteurs constatent que leurs côtes sont apparentes et qu’ils sont probablement mal nourris. Explorant l’endroit, ils découvrent plus loin des cadavres de poules qui flottent dans un enclos où se trouvent également deux ânes, deux moutons et une chèvre, tous en « piteux état », indique Midi Libre.

Des squelettes de chiens Plus loin, des casiers contiennent des cadavres de lapins en décomposition. Mais le pire est encore à venir… Lorsque le niveau de l’eau redescend enfin quelques jours plus tard, « des crânes de chiens et des squelettes prouvant que d’autres animaux étaient morts sur ce même terrain » apparaissent…

En outre, la chèvre découverte sur place devra être euthanasiée car elle présentait une plaie béante à la gorge, causée, selon la presse locale, par une morsure de chien. Immédiatement, le maire a prévenu la gendarmerie la plus proche, qui a ouvert une enquête. Les chiens ont, quant à eux, été saisis et hébergés par la SPA de Perpignan. L’association s’est portée partie civile dans une plainte pour « sévices graves ou actes de cruauté » et « mauvais traitements » infligés à des animaux.

Prison avec sursis

Au cours de l’audience, l’accusé à notamment avoué « qu’un an auparavant déjà, il possédait un petit âne qui avait été tué par les chiens et dévoré sur place.

Ce qui ne l’avait pas empêché de placer la chèvre au même endroit et de la livrer au même sort », indique Midi Libre.

Malgré la gravité des faits, la peine prononcée à son encontre fut dérisoire :

trois de mois de prison AVEC SURSIS ;

300 euros d’amende ;

500 euros de dommages et intérêts à verser à la SPA ;

et, tout de même, une interdiction à vie de détenir un animal. L’homme a fait appel de cette décision.

Vous n'êtes responsable que pour ce que vous pouvez changer. Votre attitude est la seule chose que vous pouvez changer. Et c'est là toute votre responsabilité

NANON, la mort au terme de 2 ans d’errance…

Nanon, petit âne martyr, a attendu 2 longues années que quelqu’un lui tende la main.

L’histoire de NANON est atroce:

ce petit âne a erré 2 ans, abandonné, allant de jardins en prés, dans une région où les gens se contentaient de transmettre un seul message

« Surtout ne le nourrissez pas, on ne sait pas à qui il appartient, donc si vous lui donnez à manger, il va rester !!! »

NANON n’est donc jamais resté nulle part, il a continué à marcher, de prés en jardins et de jardins en prés, jusqu’au bout de ses forces…

Après 2 années de souffrances, de peur, de froid, de faim et de soif, une âme généreuse lui a enfin tendu la main. Elle l’a conduite à l’ADADA. À son arrivée, le pauvre NANON ne tenait même plus debout…

Malgré tous nos efforts et les soins intensifs qui lui ont été donnés, le pauvre petit âne n’a pas survécu. Il a probablement succombé à une infection généralisée: son corps si maigre n’était plus qu’une plaie, il était devenu aveugle, le pus sortait de ses yeux et de ses pieds …

NANON n’avait pas encore 3 ans. Nous avons tous une pensée pour lui, qui n’aura passé que quelques jours au Refuge, et pour tous les petits ânes que les hommes font naître dans un monde au sein duquel il n’y a pas de place pour eux. Ânons martyrs de la filière viande, ânons abandonnés dans un pré, ânons oubliés dès qu’ils auront grandi.

Ne devrions pas grandir à notre tour, et prendre conscience que faire naître un animal, c’est en être responsable ?

Une nuit courte, cinq heures. Réveil dans la terreur en sueur. A fond , bat mon petit ♥ .Que ma t-il fait si peur .Je suis songeur .Cherche à trouver ce rêve qui ma fait si peur .Je cherche dans les profondeurs. Lui, a disparu, mais pas ma peur.