Partout sur la terre voyageait un couple mystérieux : Lui, se nomme amour et elle, tendresse. Elle passe son temps à le nourrir pendant que lui emporte les palmes du succès ! Elle est, semble-t-il, plus naturelle... Une drôle de petite chaumière les abrite, elle a nom "coeur" ou "esprit" selon les êtres. A l'aube de leur vie, elle est déjà plus forte que lui, plus présente peut être ; Lui, semble-t-il ose moins se dire et parfois l'empêche, elle, de s'exprimer. Plus pudique ou plus méfiant ? nul ne le sait. Bien souvent, on l'invite lui à venir réchauffer notre chaumière mais souvent on oublie que elle, si elle se donne, elle a aussi et souvent besoin de se ressourcer, de recevoir. Si vous ne savez par leur donner un cocon pour les y loger, ils s'amenuisent et meurent dans l'indifférence, mais pour qui sait les regarder et les abreuver, Ils seront son bâton de vieillesse, et de pélerin. Ils se soutiennent, sont indissociables. On eut crû un moment qu'ils n'étaient qu'un, mais d'aucuns ont osé s'en jouer et maintenant, il n'appartient quà de rares élus de les abriter tous les deux ensemble... ....Et n'a-t-on jamais vu dans un bois, sourire sous la neige , Monsieur Amour et Madame Tendresse, tout au bout de leur route à deux ?

L’amour est une seconde vie, il envahit notre âme, réchauffe nos veines et rythme les battements de notre ♥.

La beauté ne se résume pas à un seul mot, le dictionnaire lui-même ne suffit pas à décrire ce que l'on ressent quand une image s'habille d'un si jolie modèle....

Quand la guerre qui était dans notre tête passe entre nos mains, c’est une tempête qui s’abat sur le monde et qui tue notre destin, nous infligeant des jours incertains...

Elle m'a chanté sa chanson de séduction comme une berceuse naissant sur la brise une mélodie au goût de nectar sucré dans l'éloquence resplendissante de son chant

Mon ♥: Dans ma quête du bonheur, j'ai fini par rendre malade mon cœur. Abusé et piétiné, ses veines se sont gelées. La musique de ses battements se fait hachurée. Je l'ai donc renfermé dans un coffre bien gardé, je lui interdit ainsi d'aimer ! Et si le coffre venait à être ouvert, alors je crains quel'humain voit en lambeau sa chair. Car j'ai soigneusement entouré mon cœur de verre pilé, gare à celui qui cherchera à s'en emparer.

Le froid pénètre mes os. Le vent glacé mord ma chair. Mais je continue à avancer. On ne voit rien, juste des flocons blancs, partout, qui tourbillonnent par milliers devant moi, qui me tournent la tête. Toujours marcher, aller de l'avant. Le sifflement de la tempête perce mes tympans. Et la neige me fouette. Je dois continuer, toujours.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit

Quand on arrive en haut de la colline, nous pouvons voir qu’il y a un autre col à franchir ; la vie est ainsi faite que nous devons aller de l’avant. N’est-ce pas cela qui fait le sel de la vie?

On ne guérit pas un vieux loup solitaire avec des mots d’amour, pas plus qu’on s’assure d’un lendemain en se promettant que c’est pour toujours