J'emprunte le sentier menant à la montagne, Pour accéder au pied d'une grande cascade Paraissant dévoiler une forte dégringolade. Le sentier accuse une montée rocailleuse Où l'effort prodigue une forte tension En cette scène de théâtre merveilleuse. Le ciel bleu azur en cette journée d'été Incite les oiseaux, tels les rossignols, les fauvettes, Les rouge-gorge, les mésanges bleues, les chardonnerets, A chanter de bien belles mélodies répétées.

Je rêvais de la Forêt. Il fait gris, il fait froid Nous sommes au début de l’été Une tasse de café serrée entre les doigts Je regarde par la fenêtre la pluie tomber Mon cœur est de glace Il bat au ralenti Je regarde le fond de ma tasse Et je n’ai qu’une envie Tout arrêter quelques secondes Fermer les yeux Te retrouver dans cet autre monde Où nous ne sommes que nous deux Il ne me faut pas longtemps Pour t’imaginer me tendant la main Tout sourire et le regard pétillant Tu m’invites et je te rejoins Nous sommes au cœur d’une forêt Les hauts arbres cachent la lumière Tu m’entraînes sur un sentier Qui conduit à une clairière Le soleil est de la partie L’endroit est tapissé de fleurs Nous ôtons nos habits De la terre se dégage de bonnes senteurs Allongés nus sur les hautes herbes parfumées Tu me parles doucement à l’oreille Nos corps se sont rapprochés Tu m’enivres de ton odeur de miel Qu’importe l’endroit où nous nous aimons Mon amour sera toujours sincère Si je le vis avec passion Dans mon monde imaginaire Mais dans la réalité c’est une autre question S'’il n’y a plus de forêts Si l’homme poursuit leurs destructions Notre mère la Terre va se fâcher Et elle aura raison La forêt il faut la protéger Et ne pas seulement en rêver.

Je rêvais de l’orage S’allonger sur le lit sans défaire les draps Écouter les pales du ventilateur Elles tournent lentement et bruyamment Brassant de l’air qui ne se rafraîchit pas Ne plus bouger et écouter Le ciel est en colère La pluie en grosses gouttes s’est mise à tomber Grondements de tonnerre et éclairs L’orage s’est rapproché A grand coup de vent violent Les branches du saule sont secouées Et tels de longs doigts au bout d’une main décharnée Viennent contre le carreau frapper Une lumière blanche s’invite par instant Mon corps reste immobile, je suis tétanisée Je regarde cette vitre, mâchoire et poings serrés Les doigts se sont écartés sur un horrible visage Formé de branches entrelacées Je plisse les yeux, ce n’est que l’orage Qui déforme ma vision et ma pensée Je voudrais tant les fermer Juste quelques instants Et dans mon monde recréé Te retrouver toi qui m’attends.

La curiosité de savoir se que cache ce ciel parfois si sombre et si triste ! L'envie de découvrir ce monde inconnu ... L'envie de se sentir libre ... L'envie d'y croire ... L'envie de retrouver le bonheur perdu ... L 'envie de pleurer ... Mais surtout l'envie de retrouver se que le ciel m'a enlever, une partie de moi , une de mes raisons de vivre .... L'envie de combler le grand vide qui s'est creusé en moi .....

Dans La nuit Silencieuse Le Vent S'Acharne Et Apporte Sur Cet Arbre Le Sang De Mes Larmes

ROSEE DU MATIN

Rosée du matin rend mon ♥ chagrin. Pluie à midi me donne du soucis. Soleil à quinze heure me donne du bonheur. Orage le soir procure mon espoir. J'aime quand le vent me fait chavirer. J'aime quand l'éclair me fait trembler. Moments de tendresse ou tout se caresse. Moments d'émotion ou courrent les frissons. Je fais au ciel un clin d'oeil coquin. Il me donne toujours ce donc j'ai besoin. Et quand arrivent les nuages. Je deviens plus sage. Je suis comme le temps: imprévisible, un peu sauvage. Je cueille un rayon de soleil et l'accroche à ton sourire. Je prends une goutte de rosée et parcours ta bouche parfumée. Nous sommes enlaçés. Le temps peut changer. Nos ♥ vont frémir.

Quand tout est noir autour de moi _Et que la vie devient sombre _Je m'enfonce dans ces grand bois _Car ils en eloignent les ombres _J'entre dans un rêve éveillé _Car la nature est si magique _Qu'elle resplendit de beauté _En la rendant ainsi unique _C'est au fond de cette forêt Que je m'installe un lit d'argent _Où tout devient si secret _Que je m'y endors sans tourment J'imagine alors que la vie _Doucement de mon corps s'efface _Erant dans ce grand infini_Contemplant un monde de glace.

Quand, las de vivre dans ce monde de souffrance, Je me retirerais sur un petit nuage, Je voguerais à travers l'océan des ages, Afin de donner un sens a mon existence .Je peindrais alors, dans le ciel, un idéal. Attendant ainsi qu'il se réalise enfin. Pour pouvoir y ajouter la touche finale, Et peut être changer ce terrible destin Qui,à fini par devenir celui de la vie, En acceptant que la mort prenne tant de coeur ,Et laissant tout se finirent dans la douleur. Pourtant, dans cet univers de mélancolie, Il m'arrive d'entrevoir une once d'espoir .Pourquoi me semble-t'elle alors si éphémère ? Comme si le bonheur se faisait dérisoir, Et que vivre signifiait être solitaire ,Tandis que moi, telle une  immortelle, Au pied de cette montagne je m'allonge Tristement dans ce lit de rêve et de songe Afin de m'endormir d'un sommeil éternel.

J'ai si longtemps rêvé de ce long chemin noir .............Un endroit ou l'on a rayé le mot espoir ........On a pris ce sentier pour tuer cette souffrance ............Mais il n'en a apporté aucune delivrance .........Je sens que ton esprit se tient à mes cotés .........Je peux t'imaginer, même presque te toucher .......Peut être que tout n'est pas complètement perdu .......Pendant ces longs moments m'aurais tu attendu? .........Combien de fois ai-je donc esperé te revoir? .....Autant de fois que de larmes versées chaque soir .......Mais je ne suis plus sûre d'avoir fait le bon choix .........Mais rapidement toutes ces pensées s'envolèrent ........Lorsque tes frèles mains sur les miennes se posèrent ......Mes tes fines mains n'etaient là que pour m'empecher ................De me retourner et de penser au passé .........Ce chemin abandonné ne nous mene nulle part ...............Et l'on y trouve que solitude et desespoir ......Dans les yeux vides de tout le monde on peut trouver ...............Beaucoup de regrets et de culpabilité

Je marche sur ce tapis de cendres rouges tristement. L'épaisse fumée noire brouille tout ce qui m'entoure. Je suis seule, perdue dans ce désert inquiétant .Le voile sombre est tombé, le noir remplace le jour. J'avance sans but, fixant un point inexistant .Au loin se distinguent les yeux perçants d'un vautour . Cet immense lac de feu attire mon attention. Mes yeux ne quittent plus ce lac rouge sang, bien profond Je ne me contrôle plus ,je suis comme possédée .C'est dans cette eau que toute ma douleur se noiera