Les mots sont des mouchoirs. Absorbent la tristesse perlée qui roule sur les traits du soir. Petites perles de rosée frileuse. Larmes blanches et encre noire dessinent sur la page crayeuse des motifs en dentelle d'ivoire .L'encre des mots coulera aux jets puissants des fontaines par de la cime où neigent les vents. Sur le tombeau des oiseaux où s'effeuillera la fleur. Mouillant et se mourant comme la rosée des plaines.

Le manque est toujours là. Il nous possède, nous envahit, fait battre notre ♥ d'une tristesse telle que les larmes coulent, coulent encore.

Quand la nuit se pose, quand les choses se reposent, quand les paupières se closent, comme une rose qui se replie, j’aime ce moment

Ces souvenirs, ceux que je tire de mon plein gré de mon grand sac à oubliettes, je les aiment, je les ai apprivoisés, j'en ai ôté les épines. Ils font partie de moi. Ce sont de vieux bonbons dont j'aime l'acidulé même si parfois ils ont un goût de larmes, mais si léger, si léger que le sel en est doux sur mes joues

Qulqu’un pleure dans le silence morne des nuits de décembre

Quelqu’un pleure la somnolence longue de son exil;

Quelqu’un pleure sa douleur, et c’est mon coeur

Mon visage est une page, mes rides en sont les lignes sur lesquelles s'écrit l'histoire de ma VIE...

J'ai les yeux abimés d'avoir trop pleurer ,et le ♥ déchirer d'avoir trop aimer !

Je ne suis plus qu'une larme, cadavre de mon malheur, Une perle glissant de mes yeux miroir de mes ténèbres. La lumiere de la lune révèle ma nature,celle de la douleur Je suis une goutte de cristal issus d'un ♥ funèbre.Effleurant des lèvres ivres de detresse,et que le sourire a quitté. Je fais de la douleur une noblesse,de la tristesse un linceuil.Je ne peux réchauffer ce ♥ engourdi, torturé par de mornes souvenirs.

Impatience petite fille, pourquoi ces orages sous ta jolie frange ,et sur ton doux visage cette peine étrange… Tu désires tant voir au-delà de la nuit. Tu as envie de chanter ,crever le silence de l’ennui... Retrouver le fil de ton histoire .T’envoler, au-delà de ces nuages noirs… Tu sembles lasse et désarmée face à ces pensées qui t’harassent ,comme de vilains oiseaux acharnés a troubler ton âme sans cesse... Tu désires tant la paix et la tendresse ,ouvrir ces liens qui blessent… Tu marches seule dans ta nuit ,sans savoir où mène ton chemin ,comme égarée, et l’horizon qui fuit dans un paysage confus et incertain...

Je m'inprégne des larmes , pour cicatriser des blessures d'avant...Comme un Pansement de ? incompris, je traverse les étapes de ma vie..."