Passé, présent, futur... Trois temps qui se suivent et pourtant jamais ne durent... Ces temps sont comme mon amour pour toi... Eternel et constant quand ils sont là... Ephémère et douloureux quand tu n'es plus là...

Ne pas pleurer, ne pas plier sous le poids de la déception Faire taire ce cœur qui bat trop fort, redonner voix à la raison Ne plus s'attacher à des mots, laisser s'échapper les sourires Ne plus nourrir le moindre espoir, ne plus rêver d'un avenir Apprivoiser la solitude, se sentir vide mais en secret Avoir l'air fort, garder en soi les larmes qui voudraient couler Oublier les mots qui condamnent, ceux qui donnaient envie d'y croire Quand la mélancolie nous ronge, apprendre à perdre la mémoire Oublier l'odeur d'un parfum qui faisait frissonner le corps Se débarrasser des regrets, fermer notre cœur aux remords Sourire au temps qui nous désarme, ne pas montrer que l'on a mal Rire de bon cœur même si, au fond, notre bonheur est en cavale Abandonner nos illusions, ne plus vouloir figer le temps Se souvenir, quoi qu'il arrive, qu'après l'hiver vient le printemps Fermer les yeux et oublier le manque d'une présence essentielle Qui sait si bien nous rassurer, qui a fait repousser nos ailes Tremper ma plume dans mes larmes, écrire pour ne pas faire naufrage Ne jamais cesser de rêver, faire de nos vies un arc-en-ciel Au milieu du noir et du gris, mettre les couleurs les plus belles Car le bonheur ne s'en va pas quand l'être aimé nous abandonne Il ne fait que se déplacer, en espérant qu'on lui pardonne

Pourquoi se tenir Dans ce présent, Quand l’avenir Vole lentement Ces instants Incertains, De faits Déraillés Par le passé, Qui jamais Ne seront Oubliés. Souvenirs Attachés Au vide, Leurs rides Creusent Un fossé Aride.

Cet air de rien, Où n’est plus, Où l’es. De quand je suis née, Je ne l’ai su. Je suis en vain ,Là où tu ne peux, Mon être atteindre. L’ombre poursuit Ce que je tente d’éteindre. Un air détruit Une partie de vie ,Et dans l’oubli Je suis ce que je vis. De si loin ou d’ici, Je ne sais où aller. Je cherche mon nid, Pour mieux me préserver, Garder… Un peu de ma vie. Le fleuve n’en finit ,D’aller vers l’enfui, Pour n’être plus grand D’horizon infini.

J’observe sans voir, Je sais sans savoir, Je sens sans vouloir, Je vais sans croire. Signes continus,d’endroits inconnus. Dans le silence, Un cri, Et je pense .J’étais sans moi, Je suis sans toi. J’étais sans être, Je suis sans avoir. Lourd le soir, Où sans le vouloir, Tu  etait là. Je reste ici bas, Á me laisser aller Á se présent Si lent…

Je suis une rêveuse... une solitaire... une petite femme éphémère.... avec un ♥ grand comme l'océan... qui a aimé... jusqu'au bout de son sang... " Il y a toujours des larmes dans mes yeux... Ça... c'est pour toutes les fois... où... je n'ai pas voulu baisser les armes... J'aurais pourtant dû comprendre... bien avant.... qu'entre deux pays.... il y a un océan... "

Une larme se réveille ,Tous les matins ,Comme la pluie du ciel, Perdue entre les chemins D’un océan, Et, Le creux des mains, Suppliant le vent, D’éclairer mon destin. Une larme se réveille ,Tout en pleurant, Froissée par le ciel, Couvert par le vent ,Larme de merveille ,Sortant d’un sommeil Très profond ,S’éloignant de l’œil, Très Lentement !

C'est dans la nuit de mes pensées, Que ta lumière a su pénétrer Au fin fond de mon ♥ Pour y effacer tous mes malheurs. C'est dans mon ♥, Que ton éclat a rayonné Pour y déposer la chaleur De l'amour passionné. C'est dans l'éclat de tes yeux Qu'une voie lactée de douceur Est venue recouvrir mon ♥ D'un désir amoureux. En moi ton éclat brillera à jamais Car tu as éclairé mon ♥r De ta lumière chaude et passionnée Et je ne pourrai l'oublier.

tristesse

Depuis quelque temps ,Chaque fois que je ferme les yeux ,Tout devient tenebreux ,Et chaque bruit est comme un hurlement ,Alors les murs de la vie ,Tout doucement se referme sur mon ♥ ,Et cet espace que je croyais infini ,Se rapproche avec douleur ,Comme un fleche au bout empoisonné ,Qui ne voudrait que ma fin ,Mais je n'ai plus la moindre volonté ,Je contemple alors mon destin ,Et tout me semble si noir ,Que je sombre dans le desespoir ,Alors je m'allonge tranquillement ,Laissant le sommeil m'emporter hors du temps ,J'attend que cette épée ,transpercer mon ♥a jamais