Il est des coffres à trésor, Boîtes à souvenirs de notre mémoire, Qu'il vaut mieux ne pas ouvrir. Ne plus ouvrir. La douceur d'une peau. La caresse des mots. L'évidence. Les abandonner bien au fond. Ailleurs. Presque une autre vie. Ne pas se laisser effleurer une fois encore. Une fois de trop. Laisser la malle se couvrir de poussière d'hiver. Ne plus croire au printemps. Ranger ce trésor précieux qui te contient tout entier.

Quelque chose dans l'air. Paisible et serein. Et pourtant prêt à s'enflammer. Depuis toujours. La flamme ne s'éteint jamais. Elle scintille parfois, à bas bruit. Dans une traînée de silence. Dans le repos d'une absence. Elle vacille, s'essouffle à peine. Nous le fait croire un instant, Notre respiration suspendue à son frémissement. On croit qu'elle va mourir, Détruire la lumière, D'un battement de paupières qu'on n'ose faire. Elle tremble. Et puis non, se redresse. Fière comme jamais. Lumineuse et victorieuse. Cette flamme qui ne s'éteint jamais.Celle du ♥

J'ai lu un commentaire , sur l'amour , qui disait que cela fait mal..... Ce qui fait mal dans l'amour n'est pas l'amour évidemment , mais ce besoin de posséder , l'amour se doit d'être offert librement et d'être reçu librement en accord avec les âmes . Aimer , c'est offrir à l'autre sans attente de retour... Simplement pour aimer....

Comme on rêve, elle écrit. Comme on rêve d’une vie d’autant plus vraie qu’elle manque, d’autant plus claire qu’elle brûle. L’enfant n’y entre pas dans cette vie, ni le mari, ni même soi. C’est une vie qu’on n’a pas, et pourtant c’est la seule. Elle écrit pour l’avoir

Ça a l’air si facile, de se lier à un autre être humain, on dirait que personne leur a dit que c’est la chose la plus difficile au monde