Chacun d'entre nous aspire à une sorte de bien-être, une sérénité provenant de la capacité d'être soi- même. Cette liberté d'être nous manque souvent, même seul avec nous-même et elle est fortement mise à l'épreuve dans nos relations avec les autres

La solitude est en nous comme une lame, profondément enfoncée dans les chairs. On ne pourrait nous l'enlever sans nous tuer aussitôt. L'amour ne révoque pas la solitude. Il la parfait. Il lui ouvre tout l'espace pour brûler. L'amour n'est rien de plus que cette brûlure, comme au blanc d'une flamme. Une éclaircie dans le sang. Une lumière dans le souffle. Rien de plus... Et pourtant il me semble que tout une vie serait légère, penchée sur ce rien. Légère et limpide... l'amour n'assombrit pas ce qu'il aime. Il ne l'assombrit pas parce qu'il ne cherche pas à le prendre. Il le touche sans le prendre. Il le laisse aller et venir. Il le regarde s'éloigner, d'un pas si fin qu'on ne l'entend pas mourir. Eloge du peu, louange du faible. L'amour s'en vient, l'amour s'en va. Toujours à son heure, jamais à la vôtre...

L'oubli est fait du silence des morts et du mutisme des vivants

Petit rappel pour lutter contre tout trafics d'animaux. N'oublions pas ce numéro si besoin : 01 44 75 37 65 (SNDA)

J’abandonne. C’est fini, je ne veux plus croire ni espérer. Je renonce à chercher l’amour, car à chaque fois, c’est lui qui m’a trouvé le premier et qui m’a piégé. A chacun de ces trop courts combats, j’en suis ressorti meurtri. Et parfois, ces blessures me relancent.
Une seule image, et c’est la totalité des mauvais souvenirs qui m’assaillent. Je vis avec ce passé qui me terrorise, ces échecs qui me hantent. J’ai l’impression d’être en proie une paranoïa qui ronge mon être. C’est pour cela que j’abandonne.
Ces combats là ne sont pas pour moi, alors j’ai décidé de ne plus partir à sa recherche. Je ne me lancerais plus dans ces batailles qui, au final, ne m’apportent rien. Désormais, j’attendrais. Mais… Mais je sais que je pourrais attendre longtemps… Or, vivre sans amour me pèse.
Chaque jour qui passe sans que je puisse aimer librement me plonge un peu plus dans une profonde tristesse. Souvent, on demande aux autres de nous laisser une seconde chance, moi je voudrais juste qu’on me laisse ma première… Certains sont excusés un nombre incalculable de fois, tandis qu’on ne m’a jamais excusé, puisque l’on ne m’a jamais laissé une chance.
Oui, c’est bien un sentiment d’injustice qui m’envahit, s’ajoutant à celui d’échec. Mais injuste par rapport à quoi ? Il n’y a pas de lois en amour, il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais d’ailleurs.
Je suis donc face à ce dilemme ; je veux aimer de toute la profondeur de mes sentiments, mais je ne veux plus partir à la recherche de l’amour. Je n’ai qu’à attendre me direz-vous, et c’est ce que je vais faire, mais je sais que je pourrais attendre longtemps avant qu’en quelqu’un, naissent des sentiments à mon égard… Oui, très longtemps

La cruauté à l’égard des animaux n’est conciliable ni avec une véritable humanité instruite, ni avec une véritable érudition. C’est un des vices les plus caractéristiques d’un peuple ignoble et brutal. Aujourd’hui, pratiquement tous les peuples sont plus ou moins barbares envers les animaux.

Demain ne sera qu'un brouillard que le soleil levera, une main invisible enserrant notre ♥, une suite d'enchainement où la mort adviendra, seulement une pluie de colère et de pleurs... Demain ne sera qu'un lent conte, dont la fin s'écrira par les larmes d'une joue, un mélange de douleur et de honte, pour décrire ce sombre monde de fou...

Parfois je suis dans l'incapacité de ressentir la moindre émotion, enfermé dans ma propre obscurité. Les idées, les jappements ou les pleurs sont inféconds. Envahis de ténèbres ou non, je respire toujours le même air vicié, jusque dans sa sueur. Une senteur qui n'a pas d’odeur et la peur au ventre

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