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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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fond ecran animaux foret

écureuils

Publié à 10:37 par fandeloup Tags : livre animal animaux histoire photos photo chez vie sur voyage
écureuils

Les écureuils violets géants existent bel et bien

Originaires d'Inde, ces écureuils passent leur vie dans les arbres et ont une méthode bien à eux pour mettre leur nourriture à l'abri. De Jason Bittel

Cette photo d'un écureuil géant d'Inde a été prise dans l'État de Karnataka, en Inde.

Ces animaux peuvent atteindre 45 cm en longueur. Cette photo d'un écureuil géant d'Inde a été prise dans l'État de Karnataka, en Inde.

Lors d'un voyage dans les forêts d'Inde méridionale, le photographe amateur Kaushik Vijayan fut étonné d'apercevoir d'énormes rongeurs à la robe châtaigne bondir d'arbre en arbre. Vijayan a ensuite transféré les photos de l'animal de près de 2 kg sur Instagram et a provoqué la frénésie chez les internautes.

Certains d'entre eux avaient du mal à croire que les écureuils, photographiés dans le district de Pathanamthitta dans l'État de Kerala, existaient bel et bien, notamment en raison des couleurs vibrantes de leur toison qui mêle le noir, le crème et le violet.

Pourtant, l'écureuil géant d'Inde (Ratufa indica), également appelé écureuil géant de Malabar, existe bel et bien. « Ils sont exactement comme ça, incroyable ! » s'exclame John Koprowski, biologiste de la conservation des espèces sauvages à l'université d'Arizona et coauteur du livre Squirrels of the World. « Aucun mammifère ne s'est autant approché du violet, » ajoute-t-il.

Cela dit, la biologiste de l'évolution Dana Krempels soupçonne les photos postées sur Instagram d'avoir été retouchées. « Il est tout à fait possible que quelqu'un ait utilisé Photoshop pour retoucher ces photos, » confie par e-mail Krempels, maître de conférences à l'université de Miami. « Il y a un effet appelé vibrance qui intensifie les couleurs. Cette photo me fait penser à ça. »

LA GRANDE FAMILLE DES ÉCUREUILS GÉANTS

Croyez-le ou non, R. Indica n'est pas le seul du genre. Il existe trois autres géants dans la famille des écureuils. Regroupés dans la sous-famille Ratufinae, chacun d'entre eux atteint deux à trois fois la taille des écureuils gris natifs des États-Unis. « Les quatre espèces qui composent ce groupe sont fascinantes par leur taille imposante, leurs couleurs vives et un sérieux penchant pour les énormes fruits tropicaux produits par les arbres de la canopée. » rapporte Koprowski

 L'écureuil géant commun ou ratufe dorée (Ratufa affinis) est un écureuil que l'on trouve en Thaïlande, en Malaisie, à Singapour et en Indonésie. Il est généralement de couleur marron ou brun roux. L'écureuil géant oriental quant à lui est principalement noir et blanc (Ratufa bicolor) et on le trouve dans des zones similaires ainsi qu'en Chine. L'écureuil géant de Ceylan (Ratufa macroura) est présent au Sri Lanka (Ceylan étant l'ancien nom du Sri Lanka) et dans le sud de l'Inde. Sa couleur se compose généralement de nuances de noir et de gris.

« Ces quatre espèces sont considérées comme étant en déclin. Toutefois, ces animaux sont suffisamment nombreux pour être régulièrement aperçus par les visiteurs, » indique Koprowski. En plus de leur couleur pourpre et de leur taille imposante, les écureuils géants d'Inde présentent une autre caractéristique qui les distingue des autres espèces, précise John Wible, conservateur du département consacré aux mammifères pour le musée Carnegie d'histoire naturelle. Au lieu d'entreposer les noix et les graines dans un garde-manger souterrain, l'écureuil géant d'Inde préfère les cacher en lieu sûr dans la cime des arbres.

POURQUOI L'ÉCUREUIL GÉANT D'INDE EST-IL VIOLET ?

Même parmi ses congénères, l'écureuil géant d'Inde se fait très vite remarquer grâce aux couleurs vibrantes de son pelage. Ce qui nous amène à nous demander ceci : pourquoi l'évolution aurait-elle retenu une couleur qui attire autant l'attention ? Après tout, ces forêts abritent également des prédateurs comme le macaque à queue de lion, le léopard ou encore le serpentaire bacha et tous ces animaux sont connus pour chasser les rongeurs arboricoles. Personne ne le sait avec certitude, confie Koprowski, mais la robe violette de l'écureuil participe probablement au camouflage du rongeur.

Cela s'explique par la « mosaïque de taches ensoleillées et de zones d'ombre » créée par les forêts de feuillus habitées par ces animaux, une mosaïque qui n'est pas sans ressembler aux motifs que l'on trouve sur le pelage de l'animal. En d'autres termes, ce qui nous apparaît comme tape-à-l'œil et drôle sur une publication Instagram permet en fait aux écureuils de disparaître lorsque des prédateurs aux dents longues rodent dans les parages à la recherche d'une proie. Voilà une astuce à la hauteur de leur notoriété sur la toile.

elan

Publié à 17:05 par fandeloup Tags : monde
elan

Une chose est sure , ne combat pas ces mouvements , car tu y perds en énergie . Laisses porter , laisses toi flotter dans ce courant car tout le monde sait que quand la rivière passe aux rapides il ne faut pas combattre il faut glisser. Toute rivière quel qu'elle soit se rend un jour ou l'autre a l'océan.....

cerf

Publié à 15:20 par fandeloup Tags : heureux
cerf

brame pluvieux, brame heureux !

cerf

Publié à 10:42 par fandeloup Tags : pouvoir sur nature animaux chez homme animal
cerf

Les Etats-Unis tentent de contenir "l'épidémie de cerfs-zombies"

 Aux États-Unis, certains États pour le moment épargnés par la maladie débilitante chronique qui touche les cervidés, tentent de s'en protéger. Le Nevada va ainsi lancer une campagne d'échantillonnage durant le mois d'octobre.

 La maladie du cerf-zombie touche les cervidés de plusieurs pays dont les Etats-Unis

Aux États-Unis, l'épidémie de la maladie débilitante chronique (ou "chronic wasting disease" en anglais) poursuit sa progression conduisant les États encore épargnés à prendre des dispositions. Des symptômes neurologiques rappelant l'attitude des zombies Il s'agit d'une maladie à prion, "une famille de maladies causant des troubles neurodégénératifs rares" comme l'expliquent sur leur site les Centers for Disease Controle and Prevention, des agences fédérales américaines.

Elle serait donc causée par une protéine mutée nommée prion qui s'attache à d'autres protéines présentes dans le cerveau, modifiant ainsi leur conformation et entraînant la détérioration du cerveau. La maladie débilitante chronique touche différents cervidés tels que les cerfs, les rennes, les élans ou encore les wapitis (aucun cas n'a été répertorié chez l'homme pour le moment) à qui elle ne laisse aucune chance. Il n'existe pour le moment ni vaccin ni traitement pour réussir à la contenir. Si certains animaux touchés ne montrent pas de symptômes, la plupart d'entre eux adoptent une attitude qui conduit à les appeler "cerfs zombies".

"Cela peut prendre plus d'un an avant qu'un animal infecté ne développe des symptômes, qui peuvent inclure une perte de poids importante, des trébuchements, une apathie et d'autres symptômes neurologiques", expliquent les CDC. L'animal malade peut également saliver et boire de manière excessive et avoir des difficultés à courir.

 Maladie du "cerf-zombie" : après la crise de la vache folle, faut-il craindre celle du cerf-fou ? Des foyers repérés dans 24 États américains Des foyers ont déjà été détectés aux États-Unis, au Canada, en Norvège, en Suède, en Finlande mais aussi en Corée du Sud à cause de l'importation d'animaux malades. Plus précisément, depuis août 2019, les CDC ont rapporté des cas dans au moins 24 États américains.

"Dans plusieurs endroits où la maladie est établie, les taux d'infection peuvent dépasser 10% (1 sur 10) et des taux d'infection localisés de plus de 25% (1 sur 4) ont été rapportés. Le taux d'infection chez certains cerfs en captivité peut être beaucoup plus élevé, avec un taux de 79% (près de 4 sur 5) signalé dans au moins un troupeau captif", note l'agence américaine. La maladie n'est pour le moment pas officiellement déclarée dans le Nevada mais elle se trouve à ses portes. En effet, l'État voisin de l'Utah est touché.

Le Nevada a donc pris des mesures drastiques concernant l'importation de carcasses d'animaux chassés ailleurs aux États-Unis. Il a également décidé de mener une campagne d'échantillonnage. Foyers de la maladie débilitante chronique chez les cervidés sauvages par Etats © CDC Celle-ci débutera le 5 octobre et prendra fin le 27 octobre 2019, explique sur son site le département de la nature de l'État.

Des stations de surveillance biologique seront ainsi créées à différents endroits du Nevada pour que les chasseurs puissent venir faire tester leur carcasse. L'État espère ainsi pouvoir détecter rapidement la maladie et donc limiter sa propagation.

animaux

Publié à 09:29 par fandeloup Tags : image animaux sur chez fond mode photos nature soi automne animal centre oiseaux hiver coup
animaux

La fascinante préparation des animaux à l'automne

Le cerf se bat pour trouver une partenaire, les coccinelles s'engraissent démesurément, le seul oiseau à "hiberner" se prépare à faire un somme, et plus encore.

C’est officiellement l’automne. Ce qui, pour les humains, signifie souvent se blottir chez soi en pensant aux vacances. À l’inverse, pour de nombreux animaux, c’est une saison de préparation intense à l’hiver qui s’annonce. Des cerfs aux oiseaux, en passant par les ours, de nombreuses espèces sont poussées par le raccourcissement des jours à passer à un mode frénétique de collecte de nourriture, de recherche de partenaires, etc. L'étude de tels comportements chez les animaux sauvages peut donner aux scientifiques un aperçu de la manière dont ils se sont adaptés pour faire face aux défis environnementaux - comme les températures glaciales - et comment une telle résilience peut les aider à faire face aux épreuves à venir, telle que la hausse des températures due au changement climatique. Voici quelques espèces qui s'emballent lorsque les feuilles commencent à tomber.

LE CERF EN RUT

Pour les membres de la famille des cervidés - y compris pour sa plus grande espèce, l'orignal -, l'automne rime avec reproduction. De septembre à la mi-octobre, les orignaux mâles, par ailleurs solitaires, une espèce répandue dans le nord des États-Unis, au Canada, en Alaska et dans le nord de l’Europe, recherchent d’autres mâles afin de se battre pour avoir accès aux femelles. Une poussée de testostérone provoque la perte de la peau douce et pelucheuse des bois d’orignaux, appelée velours, et les transforme en armes tranchantes qu’ils manieront au combat. Des recherches menées depuis près de 40 ans dans le parc national de Denali en Alaska ont montré que ces mâles victorieux - généralement les plus gros et les plus haut placés - sont responsables de 88% des accouplements. Les femelles mettent bas au printemps, généralement à partir de la fin mai.

DES OISEAUX AU REPOS

Alors que les oiseaux volent vers le sud pour l’hiver, plusieurs espèces considèrent l'automne comme une étape de ravitaillement. Après avoir quitté le nord-ouest et le centre-ouest des États-Unis, les grèbes, par exemple, se rassemblent en grand nombre pour se nourrir et muer au lac Mono en Californie et au Grand lac salé de l’Utah. Parmi les autres espèces qui marquent l'arrêt figurent les mouettes de Franklin dans les grandes plaines, les canards branchus dans les Grands Lacs, les bécasseaux maubèches et d’autres oiseaux de rivage sur diverses plages. Un grèbe à cou noir arborant son plumage nuptial nage sur un lac du Nouveau-MexiqueLes bécasseaux maubèches, qui migrent chaque année de l’Arctique vers l’hémisphère Sud et inversement, parcourront 2 400 kilomètres d'un coup d'aile, puis s’arrêtent pour se reposer, se nourrir et muer à ces endroits et y revenir fidèlement tous les ans.

DES OURS RÉSILIENTS

À l'automne, les ours nord-américains participent activement à un processus appelé hyperphagie. Ils mangent et boivent autant que possible pour prendre du poids avant leur longue hibernation hivernale. Alors que les humains souffriraient de sérieux problèmes de santé s'ils s'essayaient à cet exercice, une récente étude publiée dans la section Communications Biology de la revue Nature a révélé que les gènes des grizzlis sont régulés différemment en autaumne et en hiver pour faire face à de tels efforts physiques. Par exemple, pendant l'hibernation, leurs gènes s'expriment de manière à réduire leur sensibilité à l'insuline, de sorte que leur taux de sucre dans le sang reste à un niveau normal et ne soit pas utilisé par le cerveau, qui en a besoin pendant un long sommeil. Cela permet également aux gros mammifères de métaboliser les graisses pendant l'hibernation, ce que les humains qui se reposent sont incapables de faire, note la co-auteure de l'étude Joanna Kelley, généticienne en évolution à l'université d'État de Washington.

DES COCCINELLES GLOUTONNES

Il existe environ 5 000 espèces de coccinelles et nombre d'entre elles, dont les coccinelles asiatiques multicolores, espèce invasive en Amérique du Nord, « se nourriront de milliers de pucerons et de proies à corps mou » à l'approche de l'automne, explique Mike Raupp, entomologiste à l'Université du Maryland. Après ce fastueux banquet, les insectes se rassembleront, parfois en grandes masses, où ils entreront en état de dormance pour attendre le long hiver. Les coccinelles ont tendance à s'engouffrer dans les crevasses des affleurements rocheux, mais se rassemblent parfois dans les habitations alentours, pensant « qu’elles ressemblent à une grande et magnifique paroi rocheuse », précise Raupp. Cette coccinelle passe souvent inaperçue des prédateurs, mais si un animal affamé découvre l'un de ces groupes et n'est pas repoussé par ses couleurs vives, les insectes peuvent alors déclencher un réflexe de saignement. Une hémolymphe malodorante, aussi connue sous le nom de sang de punaise, s’échappe et provoque l'écœurement du prédateur, dit-il.

L'OISEAU QUI HIBERNE

Tandis que d'autres oiseaux sont occupés à voler vers le sud pour l'hiver, l'engoulevent de Nuttall (Phalaenoptilus nuttallii) de l'ouest de l'Amérique du Nord et du Mexique est au repos. Ces membres nocturnes de la famille des Caprimulgidae sont les seules espèces d'oiseaux connues à entrer dans une torpeur, un état similaire à l'hibernation, au cours duquel les animaux peuvent abaisser leur température corporelle à 5 degrés celsius. Un engoulevent de Nuttall se fond dans son environnement en Colombie-Britannique, au Canada.  L'engoulevent de Nuttall « hiberne » comme il niche, sur le sol, où son camouflage marron tacheté le rend presque invisible. Tout comme les mammifères, il est à son poids maximum quand il entre dans sa torpeur, explique Mark Brigham, biologiste à l'Université de Regina en Saskatchewan. Dans ses recherches en Arizona, Brigham a découvert que les engoulevents de Nuttall qui hibernent font face au sud-ouest. Le soleil de l'après-midi les aidera donc à se réchauffer en complément du métabolisme de leur corps, dit-il. Brigham a co-rédigé une étude, publiée cette année dans la revue Oecologia, qui a révélé que la durée moyenne de la torpeur de l'engoulevent de Nuttall était de cinq jours, mais que cet oiseau en particulier avait dormi 45 jours.

apprendre

Publié à 17:23 par fandeloup Tags : sur création aimer
apprendre

Tu es venu ici sur terre pour apprendre a aimer sans conditions... Sans attente en retour ... Aimer et honorer toute création...

horreur

Publié à 15:53 par fandeloup Tags : google amis animaux sur france place
horreur

Quand les chasseurs ‘’régulent’’ des animaux… d’élevages !

Des dizaines de milliers de sangliers élevés pour le simple "plaisir" de chasseurs...

 Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a fermement défendu la régulation des sangliers par les chasseurs en France (28/08/2019). Toutefois, la présence sur le territoire de nombreux élevages de petit et gros gibier remet en cause cette « prolifération » agitée comme un chiffon rouge… Un paradoxe dénoncé par la Fondation 30 Millions d’Amis. « Il faut tuer des sangliers et pour tuer des sangliers il faut des chasseurs ».

Sur le plateau de Cnews (28/08/19), Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, a pris le parti de la chasse (c’est devenu une habitude pour ce gouvernement !) brandissant la menace de dégâts provoqués par l’animal si les chasseurs n’intervenaient pas : « Si nous continuons comme cela, il y aura beaucoup de cultures qui vont être ravagées par des hordes de sangliers. Il y a beaucoup trop de sangliers qui dévastent nos cultures… »

Didier Guillaume : « Il faut tuer des sangliers et pour tuer des sangliers il faut des chasseurs » Vidéo intégrée 56 08:57 - 29 août 2019 Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité 201 personnes parlent à ce sujet Une véritable hypocrisie Le public doit savoir qu’une partie du petit et gros gibier provient… d’élevages ! Reha Hutin Ce plaidoyer du ministre d’État a fait réagir les associations de protection animale – dont la Fondation 30 Millions d’Amis – qui dénoncent une véritable hypocrisie. « Le ministre agite le chiffon rouge pour alarmer les populations et légitimer l’action des chasseurs. Mais le public doit savoir qu’une partie des sangliers et d’autres petits et gros gibiers proviennent… d’élevages ! On est donc loin d’une action mise en place pour ‘’réguler’’ une expansion ‘’naturelle’’ des populations », s’insurge Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis.

« Ce que déclare le ministre de l’Agriculture est un faux prétexte, confirme Madline Reynaud, directrice de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). L’idée d’une prolifération reprend l’argument des chasseurs depuis des dizaines d’années. Or il n’est pas question de régulation quand des sangliers sont élevés pour être tirés. Les relâchés dans des chasses privées ne sont pas rares et certains s’enfuient. Par ailleurs, plusieurs méthodes comme l’agrainage (ndlr : une pratique consistant à approvisionner les animaux sauvages dans leur environnement) sont utilisées pour maintenir les populations de sangliers. Il y a une manne financière derrière ces élevages... »

« C’est l’histoire du pompier pyromane » Selon des chiffres de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et du Syndicat national des producteurs de gibier de chasse (SNPGC), au moins 40 000 sangliers sont élevés en France. Didier Guillaume prétend donc réguler une prolifération alimentée par les chasseurs eux-mêmes !

« C’est l’histoire du pompier pyromane, lâche Madline Reynaud. Certes, 80% de ces sangliers sont utilisés pour des chasses en enclos. Mais il existe également des relâchés. La chasse est tellement décriée par les Français que l’on se retrouve dans la situation de devoir conférer un rôle aux chasseurs : celui de ‘’régulateurs’’. Mais s’ils n’entretenaient pas les populations de sangliers par des élevages, ils n’auraient plus de quoi jouer… »

Des millions d’animaux élevés et relâchés pour être tués Une enquête de l’ASPAS avait déjà démontré l’étendue de l’élevage des faisans. Sur le territoire, quelque 1 500 structures élèvent du petit et gros gibier : perdrix grises et rouges (5 000 000), les canards colverts (1 000 000), lièvres (40 000), lapins de garennes (100 000), cerfs (15 000), daims (22 000), chevreuils (7 000), mouflons (2 500). Des millions d’animaux élevés et relâchés afin d’être… tués

[Source : SNPGC & ONCFS] !

Pour rappel, près de 7 Français sur 10 rejettent massivement la chasse et 84% exigent à minima que le dimanche devienne un jour non chassé (sondage IFOP – Fondation 30 Millions d’Amis /2019).

Renard

Publié à 15:48 par fandeloup
Renard

Mr Renard à la recherche de sa pitence

Renard

Publié à 18:19 par fandeloup Tags : bonne sur france animaux nature chien chat
Renard

Lettre ouverte à F. De Rugy : le Renard n’est pas un « nuisible » !

Le 12 mars 2019, l’ASPAS a adressé une lettre au ministre de la Transition écologique François de Rugy, co-signée par les associations Anymal et One Voice, lui exhortant de ne pas classer le renard dans cette triste liste des animaux« susceptibles d’occasionner des dégâts » (la nouvelle terminologie pour désigner les « nuisibles »).

L’ASPAS se bat depuis presque 40 ans pour les animaux sauvages en France. La nouvelle liste des animaux toujours traités comme des »nuisibles », établie tous les 3 ans, sera très prochainement rendue publique par le ministère de la Transition écologique.

Nous craignons fort que le renard figure à nouveau dans ce triste classement, malgré les nombreuses études scientifiques qui démontrent l’utilité écologique et sanitaire de ce petit canidé sauvage. Certains agriculteurs l’ont bien compris (chaque année les renards chassent des millions de campagnols, qui déciment les cultures).

Mais le lobby de la chasse continue à véhiculer les contre-vérités sur Goupil pour défendre ses intérêts – il est vu par les chasseurs comme un concurrent, puisqu’il peut s’attaquer aux faisans et perdrix semi-sauvages, élevés par millions puis relâchés à chaque début de saison de chasse, dans le seul but d’être tirés avec du plomb !

 

Monsieur le Ministre, Vous allez prochainement établir la nouvelle liste des espèces animales jugées « susceptibles d’occasionner des dégâts », en France, nouvelle terminologie adoptée en 2016 pour désigner ceux que l’on qualifiait jusqu’à récemment de « nuisibles ».

Si la sémantique a évolué, le traitement réservé à ces espèces reste cependant le même. Cette étiquette, imposée à des êtres sensibles, permet en toute légalité aux chasseurs et aux piégeurs de s’acharner sur leurs populations sans répit, à longueur d’année, avec le recours de pratiques parfois barbares et d’une grande cruauté ; des pratiques qui sont paradoxalement punies par la loi quand elles sont appliquées aux animaux d’élevage ou de compagnie.

Accusé de tous les maux, le Renard roux figure encore aujourd’hui sur cette triste liste d’êtres indésirables, alors que de très nombreuses études scientifiques démontrent l’utilité de ce canidé proche du chat et du chien dans la chaîne alimentaire et l’équilibre des milieux naturels.

Redoutable prédateur, le renard joue également un rôle écologique apprécié des agriculteurs, en chassant les micromammifères ravageurs de récoltes. Dans un modèle agricole qui veut se passer de pollution chimique, le renard a un rôle de tout premier ordre à jouer.

Opportuniste, le renard joue notamment un rôle sanitaire, en s’attaquant prioritairement aux proies faibles et malades, ainsi qu’aux charognes. Et surtout, selon une étude récente, sa présence aurait tendance à naturellement freiner la propagation de la maladie de Lyme.

Omnivore, le renard se nourrit à la bonne saison de fruits et de baies sauvages, et participe ainsi, par ses laissées, à la dissémination des graines et au repeuplement des arbres fruitiers et autres arbustes dans nos campagnes. Peu d’animaux sauvages ont été autant pourchassés et détruits, par tir, piégeage, déterrage, enfumage, et même gazage et empoisonnement, que le Renard roux en France.

Actuellement, des chiffres annuels stupéfiants sont encore évoqués (jusqu’à un million de renards tués !) et l’on peine à comprendre comment l’espèce parvient à survivre à l’ampleur de ces massacres, dont la raison et la finalité heurtent le bon sens. Les études le montrent, cette « gestion » cynégétique, coûteuse, ne sert strictement à rien ; en effet, le territoire libéré par un renard sera immédiatement occupé par un autre renard.

Quant à leur prolifération supposée, nullement démontrée, elle relève du pur fantasme : les populations de renards se régulent d’elles-mêmes, comme il a été démontré dans certains pays où sa chasse est interdite (par exemple le Luxembourg), ou strictement encadrée.

Les 12 et 13 mai 2017, à Paris, le colloque « Renard » organisé par l’ASPAS qui a rassemblé scientifiques, chercheurs, agriculteurs ou encore agents de l’État, a permis de mettre en lumière de nombreuses données sur le renard. Compilées dans des actes rendus publics sur aspas-nature.org, toutes aboutissent au même constat : le renard n’est pas un nuisible !

Face au changement climatique et à l’effondrement catastrophique de la biodiversité, deux réalités intimement liées, l’urgence de la transition écologique passe aussi et surtout par un meilleur respect, une meilleure compréhension de la nature qui nous entoure. En 2019, il n’est plus acceptable d’autoriser le massacre continu des renards, et en premier lieu l’horrible pratique de la vènerie sous terre, dès lors que l’utilité écologique et sanitaire de l’animal est reconnue par la communauté scientifique.

Et quand bien même l’utilité des renards ne serait pas démontrée, rien ne justifierait qu’on les massacre à ce point. Avant d’être utiles ou nuisibles, ils sont, tout simplement, et ils obéissent à leur nature intrinsèque, que cela nous plaise ou non. Si nous ne voulons pas courir à notre perte, le 21e siècle se doit d’être celui de la protection, et non plus de la destruction : face au cataclysme écologique annoncé, la sagesse voudrait que nous travaillions avec la nature, et non plus contre elle.

sangliers

Publié à 17:17 par fandeloup
sangliers

Les sangliers sont connus pour avoir l'une des répartitions les plus importantes de la planète. Et pour cause : ils mangent tout ce qu'ils trouvent.