Un jour prochain, Ou peut-être demain. Quand le soleil ne sera plus, Quand je serai déchue De cette vie. Partir dans l’oubli , vivre Avec ce Tam Tam, Qui là-dedans M’enflamme. Vivre sans me bruler, Sans éclater, Toute apaisée. Aimer, Sans être apeurée De tout perdre, Être loin, Exister dans un coin, Vivre sans lendemain. Que ce vent, Sans rien entendre ,Balaie le silence En cendre, Loin de ma douleur D’un cœur En fissure, D’une vie En égratignure.

J'entends le bruit continu du vent Qui souffle sur les arbres la nuit. Les feuilles immobiles auparavant Sont soudainement prises à minuit D'un désir intense de se détacher Des branches et trouver la liberté. Libérées, elles volent pour chercher D'autres lieux pour s'y attacher. Epuisées après la chute du vent Elles se retrouvent sur le sol sans merci piétinées par les passants. Elles regrettent alors les temps Anciens , jeunes, belles Elles respiraient de la cime des arbres A plein poumons cet air pur; rebelles Elles ignoraient la beauté du cadre Fort malheureuses d'avoir été liées. L'âme attristée, elles se mirent à pleurer, Leurs chaudes larmes par le sol absorbées, Elles comprenaient trop tard le sens inné De la vraie justice et liberté.

Pourquoi je reste accrochée, pourquoi je continue d'attendre un SMS, un appel, un signe de ta part ? Pourquoi est-ce qu'il y a cette partie de moi qui t'appartient encore ? Pourquoi ai-je encore mal de te savoir  sans moi ? Pourquoi le moindre souvenir de toi me bouleverse ?

Repliée dans le calme de mon esprit, Invisible aux autres je vois tout. Et ton indifférence accentue l'infini De la douleur qui me met à genou. Bercée par les lumières du monde, Pendant que je pleure dans mon ♥, Tu ne ressens pas le flot d'ondes Que je t'envoie dans mon malheur.

Si je t'aime d'amour, ce sera pour toujours. Si je t'aime comme ami, ce sera pour la vie. Si je ne peux t'aimer, ce sera notre destinée, De nous éloigner, chacun de notre côté. Sans nous voir, ni se parler, Mais de penser, à ce qui aurait pu nous arriver.

Si je savais peindre des toiles, je dessinerai ton visage si beau, dans un ciel d'étoiles, pour te l'offrir en cadeau

La lumière allumée, Je ne fais que chercher Trouver, oublier… Je ne fais que penser Aux idées inachevées Le blanc est-il le contraire du noir? Faut-il vraiment y croire?! Je me pose ces questions le soir… C'est ce qui fait qu'elles sont dérisoires. Il fut un temps où je n'existais plus Mon esprit avait quitté Mon corps animé Et ensuite, tout a recommencé La lumière allumée, Je ne fais que chercher, Trouver, oublier… Je ne fais que penser Aux idées achevées.

Mort en ton bel âge, Terrible message ,Il ne reste de ton visage ,Que le souvenir d’un passage ,Ainsi sont nos vies : Espérances et folies Tourments et maladies ,Vanité des rires évanouis, Ne reste que la nuit Semblable à un puit, D’où l’eau s’est enfuit, Ne reste que la nuit…

Pendant ces derniers temps, Je n'attends que la nuit. J'apprehende cet instant, Pour te rejoindre dans mon lit. Ce n'est que dans mes rêves Que je peux t'approcher. Ce n'est que dans mes rêves Que tu peux m'aimer. Je passe toute la nuit dans tes bras Donnant ma vie pour rester avec toi. Et ce n'est seulement que dans ces instants Que je peux t'embrasser , Dans mon bonheur m'allonger aupres de toi Et t'entendre dire que tu n'aimes que moi. Mais le bonheur n'etant pas éternel, Je redescends sur terre sans aile. Sans toi, seule, avec le coeur dechiré, Esperant survivre à la prochaine soirée.

Il est pluss Facile de détruire La Lumiere qui est en soi Que de Vaincre L'ombre Qui est Autour...