Ne laisse pas les autres colorier ta vie; Ils n'ont que des crayons noirs.

Regarde la mer comme elle est agitée, elle est comme moi, très dévastée. Elle est énervée comme si on lui avait fait du mal, elle est comme moi, blessée. Regarde comme elle fait du bruit, elle est triste, elle est comme moi, en colère. Elle bouge tel une louve enragée, tel un animal emprisonnée, elle est comme moi enfermée. Elle n'attend que ça, être libérée.

La culpabilité est un sentiment irrationnel, le sentiment d'être responsable de tout le mal du monde. Le remords, lui exprime une nostalgie, le regret de ce qui aurait pu être et n'a pas été.

Il y a un temps où ce n'est plus le jour, et ce n'est pas encore la nuit. Ce n'est qu'à cette heure-là que l'on peut commencer à regarder les choses, ou sa vie : c'est qu'il nous faut un peu d'obscur pour bien voir, étant nous-mêmes composés de clair et d'ombre".

Il n’y a pas la moindre sagesse dans ma vie. Pas non plus de folie. Je ne sais pas au juste ce qu’il y a dans ma vie. La vie peut-être, simplement. Et la solitude, sagesse et folie confondues. La solitude occupe ma maison à un point incroyable de sans gêne. Elle ne laisse rien en dehors d’ elle, sauf la page blanche. C’ est lorsque j’écris que je suis le moins seul. La solitude, quand elle monte dans un couple, est terrible, malfaisante. Quand elle entre chez moi, elle est – comment dire: détendue. Elle a ses habitudes, sa place faite. La solitude est une maladie dont on ne guérit qu’ à condition de la laisser prendre ses aises et de ne surtout pas chercher le remède, nulle part. J’ai toujours craint ceux qui ne supportent pas d’être seuls et demandent au couple, au travail, à l’ amitié, voire, même au diable ce que ni le couple, ni le travail, ni l’amitié ni le diable ne peuvent donner : une protection contre soi-même, une assurance de ne jamais avoir affaire à la vérité solitaire de sa propre vie. Ces gens-là sont infréquentables. Leur incapacité d’être seuls fait d’eux les personnes les plus seules au monde.

Voici des heures que je rêve au dessus de ce papier blanc. Je vous l'envoie. Regardez-le longuement à votre tour, je vous offre toutes les richesses de mon silence

C’est quand le printemps ..J’ai traversé celui-ci sans prendre mon temps. Je l’ai touché du doigt, il y a bien longtemps,ne cherchant pas en retenir tous les bons moments .Quand dans chaque sourire, on dessine insouciant un espoir que l’on veut garder, toujours vivant. Regarder le monde avec nos yeux d’enfants,pour essayer de ne jamais devenir grand. Et pourtant, qu’il est bon ce temps, où main dans la main en chantant on sautait dans les flaques d’eau souriants. Même pas peur des remarques des parents. Nous n’étions, que des bambins riants. Qu’il est bon de revivre tout cela en pensant,car dans nos coeurs, ce sont des souvenirs pansants. Chaque petites douleurs de la vie nous égratignant. Car aujourd’hui, nous sommes devenus grands. Mais où est le printemps. Mes cheveux aujourd’hui grisonnants .Pour moi j’ai beaucoup de temps .Mais hélas, pas de temps à perdre pourtant. Car ici, arrive le mauvais temps .Celui des douleurs et des tourments .Mais où est le printemps?????? Malheureusement, je n’ai plus vingt ans

Je ne suis pas négative.J'ai réalisé mon rêve .Celui d'avoir des enfants. De les éduquer du mieux possible. Ils sont ma fierté. Mes années m'ont appris a grandir,a être moi,a m'endurcir contre la vie,a comprendre mes erreurs,et la réalité. On ne m'avait pas appris a ne pas être soumise. A être une femme,mais juste mère et compagne. Maintenant je sais que le couple ce n'est pas ça. C'est être Ami avant d'être amant. Il n'est pas trop tard pour redevenir une femme,sans contrainte et assouvir mes besoins. 

Le bonheur c'est une fleur éclose qu'un vent léger câline, le nid où se repose le soleil qui décline. C'est un rire d'enfant sous les étoiles, au loin, la lune que l'on surprend toute pâle au matin. C'est l'ombre de la nuit sur l'or brûlant des blés, la source qui jaillit, ivre de liberté.C'est la fenêtre ouverte aux flots de l'océan, et cette main offerte à vos pas chancelants. C'est un instant magique de paix et de silence, un accord de musique sur la piste de danse. C'est le temps suspendu qu'on voudrait retenir et qui déjà n'est plus. C'est le mieux sans le pire.

Lorsque demain refleurira dans une aube nouvelle, que le jour osera accrocher des dentelles au masque de la nuit,et que le vent du large dans un large sourire mettra sur tes regrets le voile de l'oubli, sera-t-il encore temps ?