Petit déjeuner

Une dédicace pour les pigeons en ville. Ils sont les messagers de la nature, ils sont libres malgré nos débordements, notre envahissement des espaces...

La nature est belle et parfois étonnante

Bon aller je déploies mes ailes et je m'envole

La beauté de l'instant

Un "chouette" câlin pour commencer la journée en douceur !

Maman "caille de Californie" et son petit

Comment ne pas aimer la nature ? Comment ne pas être éblouis devant tant de beauté ?

En Serbie, on célèbre la Cigogne !

 Dans le village de Taras au nord de la Serbie, le mois de juin est l’occasion de célébrer un bel oiseau, la cigogne. Chaque année entre 20 et 40 couples de cigognes viennent s’y installer pour la saison des amours.

La cigogne est d’ailleurs devenue le symbole du village. Depuis 2015, une association créée par plusieurs habitants de Taras protège ces majestueux oiseaux migrateurs. Ils veillent à maintenir un environnement agréable pendant le séjour des cigognes. Une fête de plusieurs jours est organisée en leur honneur. Cours d’éducation et de protection de l’environnement ainsi que divers ateliers sont donnés à tous ceux qui le souhaitent.

Les couples de cigognes ont élu domicile dans ce petit village en raison des nombreux étangs et plans d’eau qui sont un environnement idéal pour elles. Elles peuvent installer leur nid et se nourrir en toute tranquillité. C’est d’ailleurs au mois de juin que les petits cigogneaux voient le jour.

A la naissance, ils ne pèsent pas plus de 75 grammes n’ont pas de plumes mais un petit duvet blanc. Leur croissance est très rapide. Pendant deux mois, les petits sont nourris plusieurs fois par jour par leurs parents. Les poussins passent la majeure partie de leur temps à se nourrir et à dormir. La nourriture est déposée au centre du nid.

Les cigogneaux se nourrissent de petites proies régurgitées par leurs parents. Ce n’est que deux mois après leur naissance, que les petits poussins deviennent semblables à leurs parents.

Ils apprennent alors à voler et à chasser avec l’aide de ces derniers. C’est au mois d’août qu’a lieu la période de la séparation.

Les jeunes se regroupent et partent en migration vers le sud avant les adultes.

L’incroyable épopée de l’oiseau qui est né deux fois

Paire de de Râles à gorge blanche 

Tel le phoenix de la mythologie, le râle de Cuvier d’Aldabra est revenu à la vie après avoir disparu il y a 136 000 ans. A la préhistoire, le volatile vivait tranquille sur l’atoll d’Aldabra, dans l’océan Indien. Se trouvant si bien sur ces confettis émergés, sans prédateurs, il finit par perdre sa capacité de voler puis par ne plus avoir d’ailes comme le dodo ou le kiwi.

Mais, une période post glaciaire vit une hausse du niveau des mers submerger son milieu et, incapable de migrer l’oiseau s’est éteint. Cependant, aussi surprenant que cela puisse paraître, lorsque le niveau des mers a de nouveau baissé, laissant réapparaitre les îles, l’ancêtre de cet oiseau, le râle de Cuvier, qui vivait à Madagascar, s’est de nouveau installé sur ces confettis de terre vierges. Et là, l’évolution a refait le même chemin, donnant naissance au même râle de Cuvier d’Aldabra.

Une répétition d’un chemin évolutif, phénomène qui, s’il n’est pas nouveau, reste très rare. L’histoire se répètera-t-elle jusqu’au bout ? En effet, du fait du réchauffement climatique, le niveau des mers augmente et risque d’engloutir de nouveau l’atoll. Après être né deux fois, le râle d’Aldabra mourra-t-il également deux fois ?