Elle étend sur les choses une clarté blafarde, un nuage de cendre qui fait pleurer tes yeux; Tout ce que tu aimais semble te dire adieu, et tu n'entrevois plus que la mort sous ses hardes. Alors l'autre s'invite et prend toute la place. Elle chasse amis, parents, et d'un trait, les effacent. Autour de toi plus rien, elle amortit les bruits, elle baisse la lumière, t'alanguit de paresse, elle est douce et jalouse, elle prépare ta nuit. Cette lente asphyxie, c'est elle, c'est la tristesse.

J'ai cherché dans l'absence un remède à mes maux ; J'ai fui les lieux charmants .Caché dans ces forêts dont l'ombre est éternelle, J'ai trouvé le silence, et jamais le repos. Par les sombres détours d'une route inconnue J'arrive sur ces monts ! Quel calme ! quelle immense étendue ! La mer paraît sans borne,et dans l'azur des cieux est au loin confondue. Et tandis que l'hiver habite ces montagnes, plus bas l'été brûlant dessèche les campagnes,et l'oiseau par ses chants n'a jamais égayé ce lieu triste et sauvage. Tout se tait, tout est mort; mourez, honteux soupirs, mourez importuns souvenirs .Tandis qu'avec mes pleurs la plainte et les regrets coulent de mon âme attendrie, j'avance, et de nouveaux objets interrompent ma rêverie. Je vois naître à mes pieds ces ruisseaux différents, qui, changés tout-à-coup en rapides torrents, traversent à grand bruit les ravines profondes.Dans ce séjour tranquille, aux regards des humains que ne puis-je cacher le reste de ma vie ! Que ne puis-je du moins y laisser mes chagrins ! 

Une avalanche de larmes coule sur mes joues. D’avance je dépose les armes .Dans ma tête tout est flou. Un surplus de pilules m’aidera t-il à m’endormir ? Je remue, je gesticule. Que sera mon avenir ? Eveillée les yeux rougis la journée s’annonce longue.Un tas de questions m’inondent

Dans ma tete, je garde tous les mots,toutes les tristesses  qu'un jour, j'écrirais.

Ma tête explose, mon corps implose, mon esprit fulmine et mon cœur rumine.Je suis tombée, au point de ne jamais pouvoir me relever. Je n'en ai plus l'envie, ni la force. Je suis à bout, mon cerveau ne répond plus, la noirceur de mon corps est imbibée de douleur.Hantée par un passé qui m'atteint, un passé qui m’éteint. Je vais sombrer, je vais plonger. Je ne sais plus quoi faire,je suis perdue,je ne sais plus comment faire face 

Je m'appelle larme .. J'apparais quand tu vas mal .. Quand la vie te semble trop fatale ... Je m'appelle blessure .. Je déchire ton cœur de mille fissures.. Contre lesquelles il n'existe aucune armure ... Je m'appelle désespoir.. Tu es sous mon emprise quand il fait noir.. Quand tu as perdu tout espoir ...

La vie est une larme qui coule sur la peau et qui s'en va mourir, épuisée, sur le sol de la destinée.

Ne comptez pas trop sur quelqu'un dans ce bas monde parce que même votre propre ombre vous quitte quand vous êtes dans l'obscurité...

Si je pleure, j'accueille mes larmes. Elles aussi recherchent mon sourire. Les larmes sont des émotions à ne pas refouler!!! bien souvent le schéma de vie se répète et nous voici alors face à notre enfant par exemple qui pleure entrain de lui dire : "ah non pleures pas : tu es grande!!!" .... Ce n'est pas la meilleure chose à faire : comment peut-il apprendre à gérer ses peines si on l'empêche de les accueillir, de les ressentir?Il est préférable : de lui dire : "allons je sais que tu es triste, je le vois : veux tu m'expliquer pourquoi tu es triste : pleures si tu le veux : laisses aller tes larmes : nous en parlerons si tu en as envie." Avoir une attitude juste et un esprit d'ouverture est une chose que nous pouvons tous développer : en essayant toujours encore et encore : nous y parviendrons,soyons à l'écoute de soi et des autres

Je sais aujourd'hui que l'attente creuse, mais qu'elle comble aussi. L'attente ouvre une brèche par laquelle les jours viennent s'engouffrer, semblables et tranquilles, par laquelle le temps s'accumule, s'amalgame, et forme peu à peu une boule compacte, sans aspérités, qui remplit l'espace.