« Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. »  Lc 11, 29-32

Les foules qui s’amassent demandent un signe, ce que Jésus leur refuse. Pourtant, dans l’évangile d’hier, quand les disciples demandent à Jésus de leur apprendre à prier, ce dernier répond positivement. Pourquoi deux réponses différentes ?
Dans l’évangile du jour, les foules font une demande sans vraiment la prendre au sérieux. Leur « demande » n’en est pas réellement une. Du signe qu’ils « demandent », ils veulent que celui-ci leur ressemble, c’est-à-dire les conforte dans leur manière d’être et d’agir. Si ce n’est pas le cas, ils ne le reconnaitront pas comme un signe venant de Dieu. Ce qui est dénoncé ici, c’est l’arrogance dont ils font preuve en refusant d’écouter ce qui leur est annoncé par la Parole.
Ne m’arrive-t-il pas, d’exiger de Dieu certaines choses ? Suis-je disposé à écouter, quand bien même la parole entendue « ne me fait pas plaisir » ?
A partir du signe de Jonas, la foule est invitée à accueillir ce que Dieu veut lui dire pour la ramener à lui.Pour cela, il faut avoir l’intention sincère et droite de se mettre en chemin. Même si le chemin proposé, en ce temps de Carême, paraît long ou que nous nous sentons loin de Dieu, il ne faut pas passer à côté. Les habitants de Ninive, eux, ont bien perçu que le signe donné ne doit pas rester quelque chose d’extérieur à celui qui le perçoit, mais qu’il doit l’habiter, en vue d’un réajustement à Dieu. Le signe de Jonas se veut être un modèle du changement qui s’opère en ce moment même dans de nombreuses nations. Aussi cette génération est-elle aussi invitée à se convertir, de peur de se trouver en décalage avec le monde qui, lui, tend vers Dieu. Soyons donc attentifs à ce que notre temps de carême soit une démarche sérieuse, où nous laisserons Dieu nous montrer le chemin à arpenter pour retourner vers lui.

Axe d’effort pour aujourd'hui

Seigneur, permets que chacun de tes enfants se laisse toucher en écoutant ta parole et en la mettant en pratique et qu’ainsi il réponde librement au bonheur que tu veux pour lui.

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Laissons Dieu nous parler dès notre réveil, afin d’être un encouragement pour notre entourage. Si nous sentons que les circonstances de la vie ont endormi notre coeur et nos oreilles, laissons Sa parole nous réveiller de cette torpeur !

Dans ce passage, Jésus met au centre de la vie des douze deux choses essentielles : la prière et la confiance. Le Notre Père est une prière de confiance envers Dieu « qui sait » et qui nous permet de nous laisser nous mettre à son rythme. Ce n’est pas seulement s’en remettre à lui dans la prière mais dans toute notre vie, confiance totale.
Cette confiance doit traduire à la fois l’amour que nous lui portons et l’abandon que nous cherchons à vivre entre ses mains. Il nous demande d’ouvrir notre cœur à sa présence, à son amour et à sa vie en nous.
Il nous invite aussi à mettre cette confiance en place avec notre prochain, notamment celui qu’il nous demande de pardonner. Un pardon plein de sincérité, qui ne pèse pas ce qu’il pourrait obtenir en retour, un pardon entier, empli de confiance en l’autre.
Voilà pourquoi il veut nous aider à nous adresser au Père, pour que, pleins de confiance, dans la prière et dans notre vie, nous nous ouvrions pleinement à Lui.

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Axe d’effort pour aujourd'hui

Prière pour les vocations
Seigneur, donne à ton Eglise de saintes vocations, des hommes et des femmes qui parmi ton peuple veulent te servir, dans le mariage ou dans une autre vocation. Prions pour que chacun se pose un jour la question : quelle est ma vocation, où Dieu m’attend-il ?

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