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Date de création : 13.10.2012
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28è dimanche ordinaire: DIEU aime tous les hommes

Publié à 19:05 par jesus83marie Tags : image centerblog gif vie merci monde bonne homme amour enfants société dieu femmes
28è dimanche ordinaire: DIEU aime tous les hommes

 

evangile3.gifEn ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

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Les textes bibliques de ce dimanche nous annoncent une bonne nouvelle de la plus haute importance : pour Dieu, il n’y a pas de frontière, pas d’exclus.

L’Évangile nous donne précisément un témoignage de cet amour surabondant qui est en Jésus : Il nous montre ces dix lépreux qui viennent à sa rencontre.Ces pauvres hommes sont des exclus de la société. Ils doivent se tenir à l’écart. A l’occasion du passage de Jésus, ils viennent implorer leur guérison. La suite, nous la connaissons : tous les dix sont guéris ; mais un seul revient à Jésus. Il estime plus important de remercier que d’aller tout de suite rencontrer le prêtre.

Saint Luc précise que cet homme était un samaritain, un exclu de la communauté juive. Il ne pouvait donc pas aller rencontrer le prêtre.Alors, il revient à Jésus qui l’accueille. Cet événement nous rappelle que le Christ n’est pas venu que pour les gens de son peuple. La mission commence auprès d’eux, mais elle doit se poursuivre dans le monde entier. Elle est universelle.Comme Naaman, le Samaritain revient en glorifiant Dieu. Lui, l’étranger a été le seul à faire cette démarche.

En lisant cet Évangile, nous sommes renvoyés à nous-mêmes :comment nous comportons nous envers Dieu ? Est-ce que nous pensons à le remercier et à lui rendre grâce pour tous ses bienfaits ?Nous sommes souvent comme des aveugles : nous sommes tellement habitués aux bienfaits de Dieu que nous les remarquons à peine.

Et pourtant, ces dons de Dieu sont nombreux : pensons à la vie qui nous est conservée, la foi qui nous est donnée, la Parole de Dieu qui nous éclaire.Pour tous ces dons, nous devrions dire un merci joyeux et spontané. Nous disciples du Christ, nous devrions être des spécialistes de l’action de grâce.

Et surtout, nous rendons grâce à Dieu pour le salut en Jésus Christ qui est offert à tous, même à ceux et celles qui se sentent exclus. Nous pensons à tous les lépreux de tous les temps, les personnes qu’on dit anormales, les marginaux, ceux qui dérangent notre vie bien tranquille. La bonne nouvelle de l’Évangile est pour tous.Elle s’adresse aux pauvres, aux prisonniers, ceux et celles qui sont tombés bien bas. Le monde les méprise, mais ils ont la première place dans le cœur de Dieu. Tout l’Évangile nous dit que Jésus est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Et il compte sur nous pour le leur dire.

Chaque dimanche, nous célébrons l’Eucharistie qui nous purifie.Elle rassemble en un seul peuple des hommes, des femmes et des enfants très différents.Elle nous rend ouverts à ceux qui voudraient y entrer. Chaque année, nous accueillons au catéchisme des enfants qui demandent le baptême. Des adultes font aussi cette démarche. Nous rendons grâce pour ce don de Dieu offert à tous ; et nous le supplions :« Ramène à toi tous tes enfants dispersés… »Donne-nous de ne pas faire obstacle à ta volonté de sauver tous les hommes mais d’y adhérer par toute notre vie.

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NOTRE Dame du Rosaire priez pour nous

Publié à 13:36 par jesus83marie Tags : pensée monde roman chez amis mort nuit femmes soi
NOTRE Dame du Rosaire priez pour nous

NOTRE PRIÈRE DU JOUR 06 OCTOBRE 2016

 

Notre Dame du Rosaire, bien que nous ayons nous-mêmes besoin de secours, nous osons te prier : Va secourir et consoler ceux qui ont besoin de ton aide. Voici que sévit la violence et la haine, le mépris et le orgueil entraînant la souffrance de millions d’hommes, de femmes et d’enfants nuit et jour dans leur corps et âme. Montre-toi mère et fortifie-les.

 

Des millions de familles divisées, des personnes ont perdu leur chez-soi et errent démunis, parmi des étrangers. Tu as connu cette déréliction durant ta fuite en Egypte : sois-leur recours et force.


Par toute la douleur que tu as endurée sous la Croix, nous te prions de consoler les malades et les blessés, de donner du courage aux prisonniers, et d’assister à l’heure de leur mort ceux qui doivent mourir.

 

Beaucoup d’églises sont fermées ou détruites ; beaucoup de paroisses sont sans pasteur. Partout l’Enfer mène son assaut. Montre que tu es mère, et protège l’Eglise de ton divin Fils et ses pasteurs. Protège aussi les prêtres qui, au front et dans les hôpitaux, font l’office du Bon Samaritain. Donne la force aux séminaristes qui aspirent à l’ordination. Éveille des vocations malgré les difficultés de l’heure, et veille à ne pas laisser s’éteindre l’ardeur de la foi et de la vertu, ni se briser la fidélité à la Sainte Eglise.
Bénie et fortifie nos évêques en leur lourde tâche. Protège et soutiens avant tout notre Saint-Père, dont le cœur se brise à la pensée de son impuissance à soulager les misères, à calmer les souffrances et à rétablir la paix.

 

Et si tu passes là où nos parents et nos familles, nos amis et ceux qui ont œuvré avec nous et qui prient depuis si longtemps pour un monde de paix, de justice et de charité dis-leur, ô Notre-Dame du Rosaire, que tu veilles sur nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Notre Dame du Rosaire, dans notre extrême détresse, montre-toi mère et prie ton divin Fils pour ce monde.
Amen !

Belle créa

Publié à 11:30 par jesus83marie

Les souliers rouges

Les souliers rouges

 

Il était une fois une jolie petite fille, mais si pauvre qu’en été elle était obligée d’aller toujours nu-pieds, et hiver de porter de gros sabots ; de sorte que ses petits pieds finirent par devenir tout rouges, et cela paraissait très dangereux.

Au milieu du village demeurait la vieille mère du cordonnier. Elle se mit à l’ouvrage, et confectionna du mieux qu’elle put, avec de vieilles lisières de drap rouge, une petite paire de chaussons.

Ils étaient assurément fort laids et très grossièrement faits ; mais son intention était bonne, car ces chaussons étaient destinés à la pauvre petite fille. Catherine était son nom.

Le jour même où l’on enterra sa mère, on lui donna les chaussons rouges ; et elle les mit alors pour la première fois. Certes ce n’était pas là une chaussure de deuil, mais Catherine n’en avait pas d’autre. Elle les mit donc à ses pieds nus, et suivit ainsi chaussée le cercueil.

Tout à coup, passa par là une grande et belle voiture, dans laquelle était assise une dame âgée et d’une taille élevée.

Elle regarda la petite fille, et éprouva de la compassion pour elle. Elle dit donc au curé : «Mon bon monsieur, donnez-moi cette petite fille, je serai bonne pour elle et en prendrai bien soin». 

Catherine s’imagina que cela lui arrivait à cause de ses chaussons rouges ; mais la vielle dame dit qu’ils étaient horriblement laids, et les fit brûler. Cependant Catherine fut habillée tout à neuf, et on lui apprit à lire et à coudre. On lui disait qu’elle était jolie : mais le miroir lui répétait : «Vous êtes plus que jolie, Catherine, vous êtes belle et charmante».

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A peu de temps de là, la reine du pays vint en voyage de ce côté avec la petite princesse sa fille. Le peuple accourut en foule au palais, et Catherine se trouvait au milieu de cette foule.

La petite princesse, tout de blanc habillée, se tenait à la fenêtre et était l’objet de l’attention et de la curiosité générales. On ne voyait pas autour d’elle une nombreuse suite, ni sur sa tête une couronne d’or ; en revanche elle avait de charmants souliers de maroquin rouge.

Ils étaient certes autrement beaux que les chaussons confectionnés tant bien que mal pour la petite Catherine par la mère du cordonnier. D’ailleurs y a-t-il au monde quelque chose qui puisse égaler des souliers rouges ?

A peu de temps de là, la reine du pays vint en voyage de ce côté avec la petite princesse sa fille. Le peuple accourut en foule au palais, et Catherine se trouvait au milieu de cette foule. La petite princesse, tout de blanc habillée, se tenait à la fenêtre et était l’objet de l’attention et de la curiosité générales. On ne voyait pas autour d’elle une nombreuse suite, ni sur sa tête une couronne d’or ; en revanche elle avait de charmants souliers de maroquin rouge. Ils étaient certes autrement beaux que les chaussons confectionnés tant bien que mal pour la petite Catherine par la mère du cordonnier. D’ailleurs y a-t-il au monde quelque chose qui puisse égaler des souliers rouges ?

A la fin Catherine devint assez grande pour être admise à la sainte table et faire sa première communion.

On lui donna à cette occasion des robes neuves, et elle dut aussi avoir des souliers neufs. Le premier cordonnier de la ville prit mesure de son pied ; il le fit chez lui dans sa boutique où il y avait de grandes armoires à glaces toutes remplies de beaux souliers et de bottines bien coquettes et luisantes.

C’était en vérité beau à voir ; mais comme la vielle dame n’y voyait pas bien clair, elle n’éprouva pas de plaisir à les regarder.

Or, parmi tous ces jolis souliers, il y en avait justement une paire de rouges tout à fait pareils à ceux qu’avait eus la princesse. Comme ils étaient jolis ! et puis le cordonnier dit à Catherine qu’ils avaient été faits de commande pour l’enfant d’une comtesse, mais qu’ils s’étaient trouvés trop petits.

 

 

Les souliers furent essayés ils chaussaient parfaitement Catherine, et on les acheta. mais la bonne vieille dame ignorait tout à fait qu’ils fussent de cette couleur, car elle n’aurait jamais permis que Catherine allât à l’église en souliers rouges. Néanmoins, c’est ce qui arriva.

Tout le monde regardait les pieds de la jeune fille ; et quand elle traversa l’église pour entrer dans le choeur, il lui sembla que les vieilles statues des Saints tenaient leurs yeux fixés sur ses beaux souliers rouges.

Ce fut là son unique pensée, lorsque l’évêque lui donna le sacrement de la confirmation, pendant tout l’édifiant discours qu’il prononça à cette occasion, pendant que l’orgue faisait entendre ses plus solennels accent auxquels succédaient les voix pures et claires des choeurs. Mais Catherine ne pensait toujours qu’à ses souliers rouges.

Dans l’après-midi, chacun raconta à la vieille dame que Catherine était venue à l’église en souliers rouges ; et la vieille dame de dire alors qu’ils étaient fort laids, qu’il était d’ailleurs tout à fait inconvenant de les porter ; qu’à l’avenir, toutes les fois que Catherine irait à l’église, ce serait en souliers noirs, quand bien même ils seraient vieux et tout usés.

Le dimanche suivant, Catherine s’apprêta pour aller à l’église. Après avoir alternativement considéré à plusieurs reprises ses souliers noirs et ses souliers rouges, elle se décida à mettre encore les rouges.

Il faisait ce jour-là le plus beau soleil qu’on pût voir. Catherine et la vieille dame suivirent un sentier à travers champs et où il y avait en chemin beaucoup de poussière.

A la porte de l’église se tenait un vieux soldat invalide avec une paire de béquilles et une grande belle barbe, plutôt rouge que blanche (le fait est qu’elle était rouge).

Il fit un profond salut et demanda à la vieille dame si elle voulait qu’il essuyât la poussière de ses souliers. Elle lui répondit oui, et Catherine présenta aussi son petit pied. «Voyez donc ! les beaux souliers de bal que cela fait, dit le vieux soldat : garde à vous, quand vous danserez !» et tout en parlant de la sorte, il appliqua un bon coup de la paume de la main sur la semelle.

La vieille dame lui donna une petite pièce de monnaie pour sa peine, puis elle entra avec Catherine dans l’église.

 

 

Chacun dans l’église se prit à regarder les souliers rouges de Catherine, et toutes les antiques statues de saints semblèrent encore fixer leurs yeux sur ces souliers.

Et quand Catherine s’agenouilla aux pieds de l’autel, elle ne pensa encore qu’à ses souliers. Elle oublia à quel ineffable mystère on avait bien voulu l’admettre en lui permettant de prendre place à la sainte table huit jours auparavant : elle oublia l’édifiante allocution dont cette pieuse solennité avait fourni le sujet à l’officiant, elle oublia de faire ses prières…

Enfin tout le monde sortit de l’église et la vieille dame remonta dans son carrosse qui, pendant l’office, était venu l’attendre à la porte. Catherine levait justement le pied pour y monter à son tour, quand le vieux soldat s’écria encore : «Voyez donc les beaux souliers de bal !»

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Et alors Catherine ne put pas s’empêcher d’essayer de faire un ou deux pas de danse, et une fois qu’elle eut commencé de danser, ses pieds ne s’arrêtent plus.

On eût dit que les souliers exerçaient sur elle une espèce de puissance magique. Elle s’en alla en effet dansant tout autour de l’église, sans pouvoir s’arrêter, de sorte que le cocher de la vieille dame fut obligé de courir après elle, de la saisir par le corps et de la hisser dans le carrosse.

Ses pieds n’en continuèrent pourtant pas moins à danser, de sorte qu’ils heurtèrent souvent les jambes de la bonne vieille dame. On finit par ôter à Catherine ses souliers, et alors seulement ses jambes demeurèrent en repos.

Quand on fut de retour au logis, les souliers furent placés dans une armoire ; mais Catherine ne pouvait pas s’empêcher d’aller à tout moment les regarder.

A quelque temps de là, la vieille dame se trouva malade au lit, et les médecins déclarèrent qu’elle n’en reviendrait pas.

Elle aurait eu besoin d’être bien soignée, bien veillée, et assurément Catherine plus que toute autre était tenue de lui rendre un pareil service ; mais il devait y avoir un grand bal dans la ville, et Catherine y avait été invitée.

Elle considérait attentivement sa vieille protectrice, sentait l’impossibilité qu’elle guérit jamais, puis allait regarder les souliers rouges en pensant qu’après tout il ne pouvait pas y avoir grand mal de sa part d’aller à ce bal. Il lui vint alors à l’idée d’essayer tout au moins encore une fois de mettre ses beaux souliers rouges, fait assurément fort innocent en lui-même, se dit-elle, mais alors, elle partit tout à coup pour le bal et se mit à danser.

Alors, toutes les fois qu’elle aurait dû aller à droite, les souliers la faisaient aller à gauche ; et, quand il lui fallut, pour exécuter les figures du quadrille, remonter le salon, les souliers l’entraînèrent du côté opposé, puis en bas de l’escalier, puis dans la rue, puis hors des portes de la ville.

Ils s’en allèrent toujours de la sorte dansant, toujours dansant, jusqu’à ce qu’enfin ils la conduisissent dans une grande et sombre forêt.

Là, elle aperçut entre les arbres une vive lumière, et elle crut que c’était la lune, car elle avait tout à fait la figure d’un homme. Le fait est que c’était bel et bien un visage d’homme, car là encore était assis le vieux soldat à la grande barde rouge, lui faisant des signes de tête et disant : «Voyez donc les beaux souliers de bal !».

 

Elle tressaillit d’épouvante et aurait bien voulu alors se débarrasser de ses maudits souliers rouges ; mais ils tenaient trop fort. Elle retira ses bas aussi loin qu’elle put, mais les souliers étaient devenus complètement adhérents à ses pieds.

Elle fut donc obligée de s’en aller toujours dansant, dansant à travers plaines et marais, dansant par la pluie et par la clarté du soleil, dansant nuit et jour ; mais c’était surtout pendant les heures de la nuit, que cela faisait un effroyable supplice !

Elle dansa jusqu’au cimetière, mais les morts n’ont guère envie de danser, et de fait ils ont bien mieux à faire ! Elle essaya de s’asseoir sur la tombe du pauvre, là où croit l’amère tanaisie. Mais il ne pouvait y avoir de repos pour ses membres fatigués, et quand elle arriva du côté de la grande porte de l’église qui était tout ouverte, elle aperçut là un ange, en longs vêtements blancs, avec des ailes qui de ses épaules descendaient jusqu’à terre.

Son visage était grave et sévère, et à la main, il tenait un glaive grand et brillant.

«Vous continuerez, lui dit-il, vous continuerez à toujours danser ainsi avec vos souliers rouges jusqu’à ce que vous finissiez par être pâle et froide, jusqu’à ce que vous ne soyez plus qu’un squelette ! Vous danserez de porte en porte, frappant à toute les maisons où demeurent des enfants vaniteux et orgueilleux, afin qu’ils vous entendent et qu’ils tremblent ! Allons, dansez !»

 

 

«Grâce ! grâce !» s’écria Catherine ; mais elle n’entendit pas la réponse de l’ange ; car les souliers l’entraînèrent à travers la contrée, par les grandes routes et par les chemins de traverse, toujours dansant.

Un matin, elle passa en dansant devant une porte qu’elle connaissait fort bien. Cette porte était toute tendue de noir, et une bière sur laquelle étaient placés une couronne de fleurs et un crucifix en sortit tout à coup. A cela elle comprit que la vieille dame, sa bienfaitrice, était morte ; elle se sentit alors abandonnée par tout le monde et condamnée par l’ange de Dieu.

Elle s’en allait cependant toujours dansant, toujours dansant, obligée de danser même au milieu de l’obscurité des nuits.

Les souliers rouges la conduisaient à travers les ronces et les épines qui vous déchiraient ses pieds et vous les mettaient en sang. En dansant de la sorte à travers les bruyères, elle arriva à une petite maison isolée.

Elle savait que le bourreau demeurait là, et elle frappa à la fenêtre en disant : «Sortez, sortez, car je ne puis entrer dans votre maison moi, il faut que je danse !».

«Vous ne savez pas qui je suis, à ce que j’imagine, répondit-il : c’est moi qui coupe la tête aux méchants, et je ne vais pas tarder à avoir de la besogne, car j’entends ma hache qui tinte».

«Oh ! ne me coupez pas la tête, dit Catherine, car alors je ne pourrais plus me repentir de mes péchés ; coupez-moi plutôt les pieds et les souliers rouges avec».

Et elle confessa sa conduite coupable, et le bourreau lui coupa les pieds et les souliers rouges avec ; et les souliers rouges s’en allèrent seuls toujours dansant à travers la campagne, jusque dans les profondeurs de la forêt.

 

 

Le bourreau lui fit ensuite des pieds de bois et une paire de béquilles ; puis il lui apprit le psaume que chantent toujours les pêcheurs. Elle lui baisa alors la main avec laquelle il tenait la hache et elle reprit son chemin à travers les bruyères.

«Maintenant, se dit-elle, que j’ai assez souffert pour les souliers rouges, je m’en vais aller à l’église, afin que tout le monde puisse me voir». Tout en parlant de la sorte, elle se dirigea lestement vers la porte de l’église ; mais quand elle y arriva, elle y trouva les souliers rouges qui dansaient encore devant elle. A cette vue, elle fut saisie de frayeur et s’enfuit bien vite.

Elle fut très triste toute cette semaine-là, et répandit des torrents de larmes amères ; mais quand arriva le dimanche, elle se dit : «Maintenant certes, j’ai assez souffert, assez lutté : je ne crains pas de dire que je suis tout aussi bonne qu’une foule de gens qui sont là dans l’église et qui ont si bonne opinion d’eux-mêmes.»

Elle partit donc avec plus de résolution que l’autre fois, mais elle ne fut pas plutôt arrivée à la porte du cimetière, qu’elle aperçut les souliers rouges dansant devant elle, et elle fut de nouveau saisie de terreur. elle s’en retourna donc bien vite et se repentit alors sincèrement de son orgueil et de sa conduite coupable.

Elle s’en alla trouver ensuite M. le curé pour le prier de vouloir bien lui trouver une place de servante ; elle assura qu’elle serait bien laborieuse et qu’elle ferait tout ce qu’elle pourrait pour contenter les maîtres qu’il lui donnerait.

Elle ajouta qu’elle ne tenait pas aux gages, que tout ce qu’elle demandait c’était d’avoir un gite et de servir de bons maîtres. Le bon prêtre eut pitié d’elle, et la recommanda à une dame charitable qui la prit à son service. Catherine devint laborieuse et raisonnable. Tous les enfants l’aimaient bien, et quand il leur arrivait de causer coquetterie ou beauté, Catherine hochait de la tête.

Un dimanche qu’ils s’en allaient tous à l’église, ils lui demandèrent si elle n’y viendrait pas avec eux ; mais au lieu de leur répondre elle se contenta de regarder ses béquilles d’un air triste et les larmes dans les yeux.

Les autres s’en allèrent donc à l’église, tandis que Catherine gagnait seule sa petite chambre. Il n’y avait juste de la place que pour un lit et une chaise ; elle s’y assit avec son livre de prières à la main, et pendant qu’elle lisait avec dévotion, le vent lui apportait les sons si suaves de l’orgue retentissant dans l’église.

Elevant alors vers le ciel ses yeux baignés de larmes, elle s’écria : «Seigneur, ayez pitié de moi !».

A ce moment, le soleil perça les nuages qui l’avaient jusqu’alors obscurci, et ses rayons projetèrent un éclat plus vif que jamais. Alors apparut aux yeux de Catherine l’ange de Dieu, aux longs vêtements blancs, le même qu’elle avait déjà vu à la porte de l’église dans la terrible nuit que vous savez.

Mais au lieu d’une flamboyante épée, il tenait à la main un beau rameau vert avec de grosses touffes de roses. Il en toucha le plafond, s’éleva dans les airs, et à l’endroit qu’il avait touché brilla aussitôt une étoile d’or.

L’ange toucha les murailles, et elles s’écroulèrent. Catherine aperçut alors l’orgue dont elle entendait les sons harmonieux ; elle vit les statues des saints, et tous les fidèles chantant autour d’elle les louanges du Seigneur.

L’église avait tout à coup été transportée dans la chambre de la pauvre fille, ou plutôt c’est elle qui avait été transportée dans l’église. Elle s’y trouvait auprès du reste de la famille, et quand les chants cessèrent chacun lui fit avec la tête un petit signe d’amitié comme pour lui dire : «C’est bien à vous, Catherine, d’être venue».

«C’est la grâce de Dieu» se dit-elle.

Et l’orgue fit retentir ses sons les plus puissants, et les voix de l’assistance se mêlèrent en un doux concert.

Le soleil darda à travers la fenêtre ses rayons les plus vifs sur Catherine, et alors son coeur se trouva tellement inondé de lumière, de paix et de joie, qu’il se brisa. A ce moment l’âme de Catherine s’envola vers Dieu sur un des rayons de soleil, et dans le ciel il ne fut pas mention des souliers rouges.

Bonne journée

Publié à 11:24 par jesus83marie

Octobre: mois du Rosaire

Publié à 17:32 par jesus83marie Tags : centerblog image gif mort dieu femmes livre
Octobre: mois du Rosaire

CATÉCHÈSE : DEUX CONSEILS POUR BIEN RÉCITER LE ROSAIRE

 

J'ai parcouru des pages de saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans son livre « Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire », que je voudrais partager avec vous.

Il dit : Prenez surtout garde aux 2 fautes ordinaires que font presque tous ceux qui disent le Chapelet ou le Rosaire...

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Premier conseil pour bien réciter notre Chapelet : avoir une intention de Prière

 

La première faute ordinaire de beaucoup de personnes, c'est de ne prendre aucune intention en disant le chapelet, en sorte que, si vous leur demandiez pourquoi ils disent leur chapelet, ils ne sauraient vous répondre. C'est pourquoi ayez toujours en vue, en récitant votre Rosaire, quelques grâces à demander, quelque vertu à imiter, ou quelque péché à détruire.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort nous suggère la formulation suivante. Pour le premier mystère joyeux par exemple : « Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette (première) dizaine, en l'honneur de (l'Annonciation), et nous Vous demandons, par ce mystère et par l'intercession de votre Très Sainte Mère, la grâce (de l'humilité) ».

 

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Deuxième conseil pour bien réciter notre Chapelet : ne nous précipitons pas !

La seconde faute qu'on commet ordinairement en récitant le saint Rosaire, c'est qu'on regarde le Rosaire comme une obligation qui pèse bien fort sur les épaules et qu'il faut réciter obligatoirement, surtout quand on s'en est fait un principe de conscience...

Saint Louis Marie Grignion propose de faire une pause à tous les endroits où il y a une barre.

 

Notre Père qui es aux cieux / que Ton Nom soit sanctifié / que Ton règne arrive / que Ta volonté soit faite / sur la terre comme au ciel /
Donne-nous aujourd'hui / notre pain de ce jour / pardonne-nous nos offenses / comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés / et ne nous laisse pas entrer en tentation / mais délivre-nous du mal. Amen.

 

Je vous salue, Marie, pleine de grâce / le Seigneur est avec Vous / Vous êtes bénie entre toutes les femmes / et Jésus le fruit de Vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu / priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant / et à l'heure de notre mort. Amen.

Marie Grignion de Montfort précise : « Vous aurez d'abord de la peine à faire ces pauses, par la mauvaise habitude que vous avez de prier à la hâte. Une dizaine, dite ainsi posément, vous sera plus méritoire que mille Ave récités à la hâte, sans réfléchir ni s'arrêter. »

Faisons donc l'expérience

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joyeux anniversaire

Publié à 17:09 par jesus83marie

Bonne journée

Publié à 16:57 par jesus83marie

26è dimanche ordinaire: Prenons soin des plus pauvres

26è dimanche ordinaire: Prenons soin des plus pauvres

 

 

evangile3.gifEn ce temps-là,  Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères. Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui. Alors il cria : “Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. – Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance. Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.” Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !”  Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.” Abraham répondit : “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »

 

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Dans l’Évangile de ce dimanche, nous entendons Jésus nous raconter une parabole destinée à nous faire réfléchir. Il nous parle d’une réalité qui est à nos portes et que nous avons sous nos yeux chaque jour :d’un côté des pauvres de plus en plus pauvres et de l’autre des riches de plus en plus riches ; d’un côté ceux qui ont trop et qui ne savent plus quoi faire de ce qu’ils possèdent, de l’autre ceux qui ne peuvent plus avoir accès aux soins et qui n’ont plus les moyens de se procurer le minimum vital pour survivre ;toujours moins alors que les autres réussissent à acquérir toujours plus.

 

Voilà une situation bien connue : on en parle chaque jour ; on la dénonce, mais tout continue. Il y a toujours aujourd’hui des milliers de riches« qui portent des vêtements de luxe et font chaque jour des festins somptueux ». A leur porte, se trouvent des millions de Lazare qui voudraient bien se rassasier de ce qui aimons-nous-spt8.giftombe de la table des riches. Comment ne pas penser à tous ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont dû fuir leur pays en  guerre.Ils ont tout perdu et se retrouvent dans la plus extrême précarité.

 

Cela ne veut pas dire que la richesse  est un mal. A l’époque de Jésus, elle était même considérée comme un signe de la faveur de Dieu. Le péché des riches n’est pas d’être riches. Ce que Jésus leur reproche, c’est de ne pas voir les pauvres. Ils ne voient que les riches ; ils ne voient qu’eux-mêmes. Ils sont trop occupés à s’enrichir ; ils ne veulent pas perdre leur temps à s’occuper des pauvres.Ils s’enfoncent dans leur aveuglement mais aussi dans leur indifférence envers les pauvres. Ce qui cause la perte des riches c’est que leur cœur est devenu un désert d’humanité.

 

Cet Évangile s’adresse aussi à chacun de nous. Sans doute, nous ne sommes pas de ceux qui sont très riches. Mais nous ne sommes pas non plus parmi les plus pauvres du monde.  En ce jour, le Christ voudrait nous inviter à ouvrir nos yeux et notre cœur. Le Secours Catholique, le CCFD Terre solidaire et bien d’autres organismes nous rappellent la nécessité de changer nos habitudes pour que les plus pauvres a6377e23.gifpuissent sortir de leur misère.

 Voilà ces appels d’Amos, de Paul et de Jésus. Il ne manque pas de moyen pour nous secouer de notre torpeur. Les médias (journaux, radio, télévision, Internet) nous donnent les moyens d’être informés. Les pauvres nous tendent la main. De nombreux organismes de solidarité nous appellent à participer à cette lutte contre la précarité. Et n’oublions pas d’écouter« Moïse et les prophètes » et surtout les Évangiles. A travers eux, c’est Dieu qui nous parle. Il vient nous rappeler que riches et pauvres sont ses enfants bien-aimés. Jésus s’est rendu chez les uns et chez les autres pour combler le fossé qui les séparait.

 L’Eucharistie qui nous rassemble nous annonce un monde où il n’y aura plus de pauvres. Dans ce monde nouveau, tous, riches et pauvres se retrouveront à la même table ; ils partageront ce qu’ils possèdent. Personne n’y manquera du nécessaire. Tous auront assez pour entrer dans la fête.Le monde que l’Eucharistie annonce c’est celui-là même que le  Christ est venu instaurer. Rendons-lui grâce et ÉCOUTONS-LE.

 

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Mes créas bonne nuit

Publié à 13:14 par jesus83marie