>> Toutes les rubriques <<
· Au jour le jour (75)
· Déclaration d'amour (57)
· Saint Valentin (162)
· Mes creas - Jour de la semaine (307)
· Le jour du Seigneur (168)
· Mes creas - Bonne journée (456)
· La vie de l'Eglise (45)
· Gifs dieu nous bénisse (133)
· Carême 2014 Année A (52)
· Carême 2015 Année B (93)
aimer amis amour anges annonce background belle bisous bonjour bonne bonne journée centerblog
Rechercheramen
Par Anonyme, le 25.07.2021
j'aime vraiment ce message
Par Anonyme, le 25.07.2021
merci mon dieu pour ce nouveau jour que tu m'offres que ton nom soit glorifié à jamais.tout est grâce
Par Stéphane, le 23.06.2021
ma lumière et mon salut c'est le seigneur
Par Anonyme, le 06.06.2021
c'est mon anniversaire
Par Anonyme, le 10.05.2021
· Déclaration d'amour
· Fête st valentin... Poème
· Message d'amour en image
· Poême d'amour
· Merci Seigneur
· Poême d'amour
· Bon Dimanche dans la paix du Christ
· Les 5 préceptes ou commandements de l'église catholique
· St Valentin...Poême
· Bienvenue dans le blog de l'espérance
· Déclaration d'amour
· La prière du Rosaire
· message d'amour
· Neuvaine à St André
· Déclaration d'amour
Date de création : 13.10.2012
Dernière mise à jour :
14.03.2020
4342 articles
Toutes ces images sont trouvées sur le net
si une vous appartiens et que vous désirez que je la retire, ecrivez moi
merci
En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus.Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »Ensuite, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient,ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons,Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.
En cette année sainte, les lectures bibliques de ce dimanche nous donnent un très bel éclairage sur la miséricorde. Elles nous révèlent un Dieu qui accueille et qui pardonne. Il veut à tout prix nous sortir de notre situation de péché.
C’est cette miséricorde que nous trouvons dans l’Évangile. Jésus est invité chez un pharisien, un homme profondément religieux et fidèle à la loi de Moïse. Sa table est ouverte à tous. Toutefois, il est choqué par l’arrivée de cette femme qui survient sans être invitée. Elle est désignée comme « pécheresse ». En clair c’est une prostituée. Elle avait dû suivre Jésus et entendre ces enseignements. Elle comprend qu’il remet les péchés. Alors elle se tourne vers lui car elle a pleine confiance en lui.
L’Évangile nous parle des larmes de cette femme, de ses baisers, de son parfum très coûteux. En venant ainsi à Jésus, elle fait preuve d’un grand amour. Mais en y regardant de plus près, nous comprenons que ce n’est pas l’amour seul qui donne le pardon mais la foi, la confiance en Jésus. Avant d’accomplir son geste, elle a entendu et accepté les paroles de Jésus. Elle sait que ses nombreuses fautes sont pardonnées parce qu’elle a confiance en Jésus.
Cela, le pharisien ne le comprend pas. Il se dit que si Jésus était un prophète, il saurait qui est cette femme ; il ne ce laisserait pas approcher par elle car elle est officiellement condamnée pour ses activités. Ils sont nombreux dans notre société ceux et celles qui sont définitivement rejetées à cause de leur passé. De nombreux chrétiens font preuve d’une raideur extrême à l’égard de ceux qui sont différents. Ils ne savent pas tenir une conversation sans dire tout le mal qu’ils pensent de telle ou telle personne, et parfois de tel ou tel prêtre.
Cet évangile nous révèle que devant Dieu nous sommes tous pécheurs. Ce péché qui nous colle à la peau c’est bien plus qu’une infraction à la morale ou à des lois ; il est surtout un rejet de Dieu. On lui tourne le dos, on organise sa vie en dehors de lui. Mais là où le péché a abondé, la grâce (le pardon) a surabondé. Le grand pêcheur qui est accablé par le poids de ses fautes va s’émerveiller de la remise de ses dettes. Le pardon révèle l’horreur de ce qui a été fait et surtout l’amour de celui qui pardonne.
Ce pardon ne change pas le passé, mais il change l’avenir ; il nous ouvre un chemin d’espérance. Nous pouvons « payer » notre dette par plus de foi et plus d’amour. Le Christ se présente à nous tous comme le chemin qui nous permet d’aller à Dieu ; ce chemin est ouvert même aux plus grands pécheurs. Il faut le dire et le redire à ce qui ne le savent pas : Dieu veut faire miséricorde à tous. C’est pour nous et pour le monde entier qu’il a livré son corps est versé son sang. Il nous veut tous avec lui car il nous aime tous.
En ce dimanche, le Seigneur Jésus nous invite à la table de sa parole et à celle de son eucharistie. Si nous voulons être en communion avec lui, nous devons apprendre à regarder les autres avec le même regard d’accueil et d’amour que lui ; nous devons rejeter les paroles blessantes car c’est du poison. Nous ne devons jamais oublier la miséricorde qu’il nous a manifestée.
Oui sois avec nous, Seigneur, pour que toute notre vie soit ajustée à ton amour. Donne-nous d’en témoigner par nos paroles et nos actes auprès de tous ceux et celles que tu mets sur notre route. Amen
Le temps qui suit la communion est essentiel pour notre rencontre avec le Christ. La plupart d’entre nous se sont probablement éclipsés une fois ou deux juste après la communion, parce nous avions d’autres obligations. Mais si l’assemblée peut ne pas l’avoir remarqué, cela n’est pas passé inaperçu pour Dieu.
Là où j’ai grandi, il était rare qu’un fidèle parte avant la fin de la messe. Mais au cours de mes nombreux déplacements, j’ai été frappée par les différences de comportement d’une région à l’autre, voire d’une paroisse à l’autre. Lorsque ce phénomène ne concerne qu’une personne ou deux, rien de grave, mais quand la moitié des paroissiens disparaît avant la bénédiction finale, cela m’attriste.
Avez-vous besoin d’une bonne raison pour rester à la messe jusqu’à la fin ?
Moi qui suis religieuse, je ferais scandale si je quittais l’église en hâte après la communion. Mais si je reste, c’est pour d’autres raisons :
1. La communion est un partage : la recevoir, c’est recevoir Jésus Lui-même. Partir immédiatement après, c’est comme filer à peine le dessert avalé quand on a été invité à dîner chez des amis, en s’exclamant : « C’était merveilleux, à dimanche prochain j’espère ! ». Pour véritablement communier avec notre Seigneur, nous devons prendre le temps d’apprécier ce moment partagé avec Lui.
2. Partir trop tôt, c’est comme claquer la porte : au couvent, avant la messe nous consacrons une demi-heure à méditer sur les Évangiles. Parfois, je suis en retard, je prends ma place en hâte, la tête baissée, gênée parce que je ne me suis pas réveillée. Mais j’ai compris récemment que ce n’est pas pour éviter d’être jugée que je devais être là à l’heure, mais parce que c’est Jésus que je vais voir. Pourquoi attachons-nous tant d’importance aux réactions des autres, alors que c’est Jésus qui compte ? Pourquoi nous précipiter vers des activités ordinaires alors que le créateur de l’Univers attend notre présence ?
3. La messe n’est pas une activité de plus : je vois souvent des gens se dépêcher de quitter la messe comme s’ils avaient hâte de s’acquitter d’une obligation. Vivre en catholique, ce n’est pas remplir une série d’obligations mais être invité à vivre dans la foi. Si nous allons à la messe uniquement pour nous sentir en règle avec l’Église, nous passons à côté de la vie spirituelle, qui nous appelle a établir une relation véritable avec Dieu et à nous transformer.
4. La bénédiction finale est importante :Zacharie, le père de saint Jean-Baptiste, entra dans le Saint des saints le jour où l’ange lui annonça que sa femme et lui auraient un fils. Les gens massés à l’extérieur attendaient sa bénédiction mais Zacharie sortit du sanctuaire frappé de mutisme parce qu’il n’avait pas cru au message de l’ange. La bénédiction est un geste précieux, et la foule fut sûrement très déçue. Quand le prêtre la donne à la fin de la célébration eucharistique, c’est Dieu Lui-même qui nous bénit. Si Jésus en personne s’apprêtait à nous bénir avant que nous ne quittions l’église, n’attendrions-nous pas un peu ?
5. On reçoit vraiment la grâce : selon le catéchisme, « les fruits des sacrements dépendent aussi des dispositions de celui qui les reçoit » (Catéchisme de l’Église catholique, n°1128).
Les sacrements ont un pouvoir en soi mais c’est à nous qu’il appartient de laisser ce pouvoir entrer dans notre âme. Si nous nous précipitons hors de l’église après la communion, il est probable que nous ne sommes pas pleinement conscients de l’événement extraordinaire qui s’est produit, à savoir que nous venons d’absorber le corps et le sang du Christ. Ce n’est pas rien ! Voilà qui mérite une disposition de grand respect, ne serait-ce que parce que nous avons besoin de toute la grâce que nous pouvons recevoir.
Sœur Theresa Aletheia Noble