Après l’invitation au silence reçue la semaine dernière, nous sommes désormais dans un climat intérieur propice pour entendre la Parole de Dieu. L’Evangile, la ‘Bonne Nouvelle’ vient jusqu’à nous dans la personne de Jésus de Nazareth, vrai homme et vrai Dieu.Mais il faut nous préparer à cette venue. Cela va de soi : nous n’accueillons pas un bon ami chez nous à la va-vite mais nous rangeons notre maison, nous cuisinons un bon repas et surtout nous apprêtons notre cœur. Afin que la rencontre soit vécue avec intensité, afin que nous ne passions pas à côté de ce moment tant espéré.

  Le Seigneur vient. Certes, il est notre Ami, et même notre meilleur ami, Celui dont l’amitié ne peut nous décevoir ni nous tromper. Aussi pouvons-nous le recevoir tout simplement, tout bonnement. Mais il est en même temps, le Seigneur, notre Sauveur. Il est la « lumière du monde » (Jn 8,12) qui vient jusqu’à nous. Et la lumière a pour effet de dévoiler les ténèbres, de démasquer nos zones d’ombre secrètes. Quand l’Amour vient dans le monde, c’est le non-amour qui apparaît par contraste, c’est le péché qui, jusque-là sournoisement camouflé, apparaît à son tour, malgré lui.

 Faire la vérité dans nos vies

 « Celui qui fait la vérité vient à la lumière » (Jn 3,21)La vérité, c’est ce qui fait le lien entre la réalité perçue, la pensée, la parole et l’action « Voir vrai, et dire vrai, sous la lumière de Dieu, pour faire vrai ensuite, pour mettre la vérité dans sa vie. »  
Venir à la lumière de Dieu, choisir de faire la vérité est bien sûr un combat spirituel, un processus décapant de discernement intérieur. « Tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. » (Jn 3,20-21) 
 Se laisser illuminer par l’Esprit Saint
            Dans ce chemin de vérité qui consiste à venir à la lumière, l’Esprit Saint joue un rôle de choix. Ce rôle, il le joue tout d’abord dans l’oraison, dans notre temps de prière personnelle. Quand nous nous arrêtons de courir pour nous placer devant Dieu, en vérité

Laisser faire l’Esprit Saint dans notre vie de prière et le laisser nous instruire. L’Esprit Saint n’est pas une énergie, une force secrète. C’est une Personne, unie au Père et au Fils. C’est notre discret ‘compagnon de route’ qui prépare notre cœur à la venue du Seigneur. Il le fait d’abord en nous remémorant les paroles de Jésus.

L’autre rôle que joue l’Esprit en plus de ce rôle de lumière qui éclaire notre intelligence, c’est un rôle d’amour. « Si vous m’aimez, gardez mes commandements, et moi, je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Consolateur pour qu’Il demeure toujours avec vous. L’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point. » [Jn 14,15-17] Le Christ nous envoie donc l’Esprit pour nous consoler de l’absence du Maître bien aimé ; pour nous tenir compagnie, pour nous remplir le cœur d’amour pour ce Maître.
Dans l’attente de la venue de son Fils, Dieu nous console déjà par la présence en nous de son Esprit. Il est la trace de sa présence, celui qui nous guide vers la lumière du Verbe qui pointe à l’horizon. D’où l’importance de l’invoquer régulièrement, en particulier au début de notre temps de prière.

  Grandir en humilité
            Dieu vient pour nous consoler. Son désir est de nous sauver, non de nous condamner. Sinon pourquoi nous aurait-il créés ?
Dieu ne vient pas nous aliéner mais au contraire nous donner de vivre de sa Vie. Pourquoi craindre Celui sans qui nous ne serions mêmes pas ? Au contraire, ouvrons-lui grand notre cœur.

Mais pour que Dieu vienne en nous, pour que Dieu avance de cette grande marche d’amour dans nos âmes, il faut de la place, il Lui faut du vide, il Lui faut des abîmes de vide, car il est infini, Lui… Et ce vide, c’est l’humilité qui le creuse

L’humilité n’est pas de la dépréciation de soi ou de la modestie. C’est être soi-même devant Dieu, pas plus, mais pas moins. Soi-même avec ses grandeurs et ses faiblesses, avec ses fautes et ses péchés aussi.

Voici donc notre programme de la semaine : venir à la lumière pour préparer notre cœur à la venue du Christ. 3 pistes de méditation et de mise en pratique :

 •Faire la vérité : avoir le courage de nous confronter à la lumière de l’Evangile et de reconnaître les ténèbres de nos vies. Cela peut nous conduire à demander le sacrement de réconciliation.
•Se laisser illuminer par l’Esprit Saint: invoquer le Consolateur dans notre vie de prière et nous laisser guider par Lui d’une manière nouvelle.
•Grandir en humilité : décider d’arrêter de nous mentir à nous-mêmes ou aux autres quand nous jouons un personnage qui n’est pas nous. « Être ce que l’on est. »

Je suis enfant de Dieu héritier du royaume, fils ou fille de Roi ; tous les trésors et richesses du Roi sont également à moi. Seigneur tu connais mes besoins, viens me combler de ta grâce et de tes bienfaits.

« Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu. » Mt 18,12-14

************

Dieu part à la recherche de chacun de nous, c'est un père aimant qui se soucis de chacun de ses enfants; il nous rejoint dans nos misères, nos faiblesses, nos péchés, nos peines pour nous relever et nous ramener près de lui où nous serons comblés et rassasiés.

Le Seigneur viens jusqu'à nous et nous devonspour cela préparer son chemin; mais comment ? Quelles montagnes et quelles collines devons-nous abaisser pour que le seigneur puisse venir jusqu’à nous ? Quelle conversion devons-nous opérer aujourd’hui dans notre vie pour que le seigneur nous trouve ? Car si Dieu nous recherche comme la brebis perdue, nous devons aussi nous disposer pour accueillir sa grâce.

Dans ce temps de l’avent où nous préparons la venue de notre Seigneur et Sauveur,Jésus Christ, ouvrons les portes de notre coeur à Jésus qui attend un signe de notre pas;notre OUI.En effet, Dieu ne veut pas notre perte mais notre salut. 

 ****************************************

Tu as promis, Dieu tout-puissant

d’envoyer un sauveur à tous les peuples

de la terre ; donne-nous la grâce

d’attendre dans la joie le jour

glorieux de sa naissance.

Seigneur, notre Dieu, tu nous as envoyé ton Fils Jésus : dans nos ténèbres il a fait jaillir la lumière de sa vie ; qu’il nous réveille maintenant de tout sommeil, qu’il nous réveille de toute mort. Grâce  à lui, nous vivrons pour toi et nous marcherons vers ton royaume. Toi qui règne avec Lui et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !

Seigneur Jésus, tu t’es fait l’un de nous pour nous affranchir du péché, délivre-moi de tous ce qui n’est pas de toi. Que ton sang précieux me lave, me purifie et me sanctifie. Donne-moi la force de ton esprit saint afin que je ne retombe pas dans mes veilles habitudes et de pouvoir te recevoir d’un cœur sincère et joyeux.

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » Mt 11,28

*************************

Le seigneur vient nous libérer, il vient prendre sur lui tous nos fardeaux, nos misères, nos péchés... pour nous donner en retour sa paix et sa joie.

Mais pour qu'il puisse nous libérer nous devons faire le pas d'aller vers lui, nous laisser toucher, nous laisser aimer; nous devons ouvrir nos coeurs à sa grâce.

En ce temps de l'avent disposons nos coeurs afin d'acceuillir notre sauveur en recentrant notre vie sur ce qui est essentiel: l'intimité avec Jésus, la conformité de notre vie de tous les jours avec l'évangile. Approchons nous du trône de la grâce, n'ayons pas peur de notre Dieu, il nous aime et ne veut que le bonheur pour chacun de ses enfants.

Dieu tout-puissant, tu nous demandes de préparer le chemin de ton fils; ne permets pas que la fatigue nous abatte, alors que nous attendons la venue bienheureuse de celui qui nous rendra les forces et la santé. Amen !

«Amen, je vous le dis: Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui » Mt 11, 11-15

Avec Jean Baptiste, le temps des prophètes prend fin. Il est le précurseur, celui qui annonce donc la venue imminente du Christ. Avec le Messie, nous vivons le temps de la présence du royaume dans le monde; temps durant lequel chacun doit s'arracher à la vie mondaine pour vivre de la grâce de dieu. Les prophètes et les lois ont eu pour rôle de préparer l'humanité à entrer dans ce temps.

Reveille-nous, Seigneur,

décide-nous à préparer les

chemins de ton fils,

afin que par le mystère

de sa venue, nous puissions

te servir d'un coeur purifié.

Dieu qui nous as sauvés, exauce-nous; transforme-nous en disciples de la lumière et en artisans de la vérité; puisque en naissant de toi, nous sommes devenus des fils de lumière, fais que nous sachions te rendre témoignage devant les hommes.Par Jésus Christ Notre Seigneur. Amen !

« Mais la sagesse de Dieu se révèle
juste, à travers ce qu'elle fait. »
Mt 11,11-19

Selon les évènements ou situations de la vie, on pourrait toujours trouver des raisons, des arguments pour refuser de suivre l'enseignement du christ; cela n'enlève rien à la valeur de sa parole. Par contre, si on s'applique à vivre continuellement selon ses commandements, d'abondantes grâces combleront notre être. Que ce temps de l'avent nous aide à libérer nos vies de toutes ténèbres afin d'accueillir notre sauveur dans la joie et la paix.

Tiens ton peuple éveillé, Seigneur, pour la venue de ton fils; puissions-nous, fidèles à son avertissement, garder au coeur toutes lumières de foi et d'amour pour nous porter à sa rencontre.

Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres, toi qui as appelé la lumière "jour" et les ténèbres 'nuit", arrache aussi nos coeurs à l'obscurité du péché et fais-nous parvenir à la vraie lumière qui est le christ.

Ah ! si j'avais accepté ce poste…Ah ! si j’étais parti vivre à l’étranger…Ah ! si j'avais fait le premier pas…Nos regrets et rêves déçus ne se comptent plus et nous avons parfois la sensation d’avoir raté de belles occasions. Comment se libérer de ces regards en arrière? Comment vivre notre quotidien dans la paix ? Le Christ est venu dans le monde pour nous donner la Vie. Alors choisissons Le pour être des Vivants ! 
« Sur la ligne de l’horizon, mes enfants, le ciel et la terre semblent se rejoindre. Mais non, là où ils s’unissent, en réalité, c’est dans vos cœurs, lorsque vous vivez saintement la vie ordinaire. » Saint Josemaria, Aimer le monde passionnément
Voici les 5 clés que Saint Josémaria, fondateur de l’Opus Dei, nous donne pour sanctifier notre vie ordinaire :


Clé n°1 : Aimer notre quotidien. 
C’est dans la vie ordinaire que nous trouverons le Seigneur. Pas dans nos rêves ! «Tenez-vous-en à la réalité la plus matérielle et la plus immédiate, car c'est là que se trouve le Seigneur».


Clé n°2 : Découvrir ce « quelque chose de divin » caché derrière les détails
Dieu s’intéresse à tous les détails de notre vie et quelques soient les circonstances, nous pouvons lui parler. Apprenons à nous adresser à lui à tout instant de la journée, dans notre travail, nos occupations, nos loisirs et à en faire une prière continuelle.


Clé n°3 : Rechercher l’unité de vie
Nous sommes tentés de mener une double vie : la vie intérieure d’un côté avec Dieu et de l’autre la vie avec les autres, celle du quotidien. Saint Josemaria nous fait comprendre que l’une ne grandit pas sans l’autre. La prière nous aide à devenir meilleurs ! Patience devant l’ado révolté, sens de l’amitié et capacité d’émerveillement dans les relations aux autres, sérénité devant un échec cuisant…c’est avec cette «matière première » que nous apprenons à devenir saints !


Clé n°4 : Voir le Christ dans les autres
Notre vie quotidienne est essentiellement une vie de relations, sources de joies comme de tensions. Et pourtant, on ne peut vivre tout seul : « Nul n'est un vers détaché; nous faisons tous partie d'un même poème divin que Dieu écrit avec le concours de notre liberté » Comment faire alors ? Le secret est de « reconnaître dans nos frères les hommes le Christ qui vient à notre rencontre ». Nos relations quotidiennes sont alors transformées !


Clé n°5 : Tout faire par amour
Dieu ne nous demande pas d’être des héros ! Il préfère plutôt qu’on fasse nos tâches quotidiennes humblement en y mettant tout notre amour : «Tout ce que l’on fait par amour prend de la beauté, de la grandeur». 


Aujourd’hui nous vous proposons de choisir une de ces  5 clés, peut-être celle avec laquelle nous avons le plus de mal…

« Chacun sa rouute, chacun son chemiiin, chacun son rêve, chacun son destin…» vers Dieu ?  Le chanteur Tonton David fait fausse route! En allant vers la crèche, on peut avoir envie de laisser tomber les autres pour avancer plus vite. Mais impossible de marcher dans la Lumière sans ses compagnons de route :« Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute. » (Jn, 2, 9-10) Aimer son prochain est donc une route privilégiée pour rencontrer Dieu!

C’est Dieu qui nous a aimés le premier et il ne cesse de le faire. Et cet amour que nous avons reçus, quand il déborde, nous porte vers les autres. Nous avons été créés pour aimer et être aimés : « J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. » (Co, 13, 1) Mais comment aimer celui qui nous agace, qui nous méprise ou  qui nous rebute? Comment voir au-delà de ses défauts ? Au-delà de l’image qu’il nous donne? Ce n’est pas du jour au lendemain que l’on change son regard, mais petit à petit, en fréquentant Jésus. «  Nous avons besoin d’implorer chaque jour, de demander sa grâce pour qu’il ouvre notre cœur froid… » : suivons le Pape François dans Evangelii Gaudium.

 Dans le visage de nos frères, et en particulier des plus pauvres, se reflète le visage du Christ. Mère Teresa nous dit: «Jésus vient à nous en cela : ceux qui ont faim, ceux qui sont seuls, les malades de l’alcool et de la drogue, les personnes prostituées, les mendiants de rues… Les repousser c’est repousser le Christ. Mais il est possible que Jésus vienne à nous dans un membre de notre famille, un proche « prochain » que nous avons plus de mal à aimer. »

Aujourd’hui je peux décider de faire un geste d’amour à quelqu’un directement,  sans intermédiaire : écouter une voisine seule, remercier mes parents, aller visiter mon grand-père ou un ami malade, donner un moment au sdf que je croise.

Prière:
Seigneur, transforme mon cœur de pierre en cœur de chair.  Prête-moi tes yeux pour regarder mon prochain
et ton cœur pour l’aimer gratuitement

Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.Voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. - Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. »Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. » Or, certains des envoyés étaient des pharisiens.Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? » Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas :c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.

Ce 3ème dimanche de l’Avent nous invite à la joie. Cette joie c’est le signe de notre foi. Le chrétien se doit d’être un homme joyeux. Le pape Paul VI écrivait que « personne n’est exclu de la joie du Seigneur ». Et dans son exhortation « la joie de l’Evangile », le pape François nous dit : « Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques. » C’est dommage pour eux et pour leur entourage. Nous avons tous à redécouvrir que l’action de l’Esprit de Dieu en nous est source de joie.

L’Evangile de ce dimanche est une annonce de Celui qui apporte la vraie joie au monde. Non, il ne s’agit pas de Jean Baptiste ; ce dernier n’est que le témoin de la Lumière. Sa mission, c’est de la montrer et de lui rendre témoignage : « Au milieu de vous, se tient celui que vous ne connaissez pas ». De même que l’arbre de vie était au milieu du jardin d’Eden, de même Jésus est au milieu de nous. Il se propose à tous. Tous peuvent avoir accès à lui. C’est l’abaissement d’un Dieu qui s’est fait homme et qui a vécu trente ans comme un homme.

Jean Baptiste est venu annoncer la Lumière dans un monde de ténèbres. Il est venu annoncer la Parole dans un monde de silence. Il faut savoir que, depuis longtemps, il n’y avait plus de prophète pour parler de la part de Dieu. Mais l’Evangile de ce dimanche nous annonce le changement : En Jésus, c’est Dieu qui vient à nous. Il est le Verbe de Dieu, la Parole de  Dieu. Avec lui, la bonne nouvelle sera annoncée aux pauvres, aux exclus, aux prisonniers. Plus tard, Jésus dira que le Fils de l’homme n’est pas venu pour les bien-portants mais pour les malades.

Voilà ce message de joie. Il nous rejoint dans un monde qui souffre de la violence, de l’injustice et de l’égoïsme : « quand la vie intérieure se ferme sur ses propres intérêts, il n’y a plus de place pour les autres, les pauvres n’entrent plus, on n’écoute plus la voix de Dieu… Même des croyants courent ce risque… Beaucoup y succombent et se transforment en  personnes vexées, mécontentes, sans vie » (Pape François) 

Dans quelques jours, nous allons fêter Noël. Tout est prévu pour que ce soit « un Noël de rêve » : cadeaux, réveillon, illumination de nos rues… Mais le risque est grand d’oublier Celui qui est à la source de cette fête. Et c’est là, dans le désert de nos vies, qu’il nous faut réentendre ce message de Jean Baptiste : « Au milieu de vous, se tient Celui que vous ne connaissez pas ». Notre mission, c’est de révéler cette présence du Christ dans notre monde. Les plus beaux cadeaux, les plus fastueux réveillons ne peuvent pas vraiment nous combler. C’est seulement auprès du Seigneur que nous trouverons la vraie joie.

Nous te demandons  Seigneur de faire  de nous un peuple de témoins joyeux de ta présence et de ton amour. Toi seul peux nous aider à évangéliser Noël car tu en es le principal acteur. Tu nous invites et nous attends tous à la crèche. Donne-nous de répondre joyeusement à ton appel.

Source Dimanche prochain