Noël, c’est dans quatre jours ! Dans l’effervescence des magasins, la course aux derniers cadeaux et le tumulte des rues décorées, le temps file entre nos doigts…Et nous ne nous sentons pas prêts ! Pour ceux qui ont suivi ces « 25 jours pour suivre l’étoile » en pointillé, il est temps de s’y remettre avant le Jour J ;
Dieu vient, et il vient parmi nous. Pas seulement il y a 2000 ans, mais chaque jour de notre vie ! Avons-nous soif de  Dieu ?  

Une nuit, à l’insu de tous, Sœur Emmanuelle est restée dans la grotte de Bethléem où serait né Jésus : «…j’ai passé la nuit devant cette mangeoire où il y a 2000 ans, on a déposé un être de chair et d’os, Dieu devenu enfant, c’était l’Emmanuel. Ah mon Dieu ! Quelle nuit ! »  A 90 ans, Sœur Emmanuelle nous partage ce moment de grâce : http://Soeur-Emmanuelle

Aujourd’hui, je peux aller me recueillir devant la crèche d’une église, après la messe, par exemple, laisser le berceau se creuser en moi et m’ouvrir sur l’infini que seul cet enfant peut combler. 
«Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu.» (Mt 5,8)

Prière :
Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne.
Psaume 50, versets 12 et 14

Merci Marie parce que tu as dit oui. Merci Marie pour ta joie ! Merci Marie parce que tu nous as donné ton Fils. A trois jours de Noël, entrons dans la joie de Marie et rendons grâce pour les merveilles que Dieu a faites pour elle et pour nous.

En disant oui à l’ange Gabriel, Marie renonce à l’avenir qui lui était promis avec Joseph : une vie « normale » au village, entourée d’enfants. Sa route était pourtant tracée. Mais Marie a choisi de s’abandonner à Dieu en allant contre tous les codes de son temps. Elle n’a pas dit oui parce qu’elle savait que tout irait bien; elle a dit oui parce qu’elle faisait profondément confiance à l’envoyé de Dieu !

Hier, le Pape François nous a invités à la suivre: « Combien de fois Jésus passe dans notre vie et combien de fois il nous envoie un ange, combien de fois, nous ne nous en rendons pas compte parce que nous sommes si pris, plongés dans nos pensées, dans nos affaires, et même en ces jours dans nos préparatifs de Noël, que nous ne nous rendons pas compte qu’Il passe et qu’il frappe à la porte de notre cœur, en demandant accueil, en demandant un « Oui » comme celui de Marie. »

Aujourd’hui, quel « oui » je peux dire pour ouvrir un peu plus à l’Enfant-Dieu qui frappe à ma porte ? Oui à l’accueil du petit ? Oui à la bienveillance ? Oui au pardon ? Oui à sa miséricorde ?

Vous avez sûrement vu les fruits de vos oui donnés pendant ces 25 jours ! Avec Marie, rendons grâce à Dieu par le Magnificat :

Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles :
Saint est son nom !

Viens Esprit-Saint !
Éclaire mon intelligence pour que je connaisse tes commandements, fortifie mon coeur contre les embûches de l’ennemi, enflamme ma volonté.
J’ai entendu ta voix et ne veux m’endurcir
ni opposer de résistance en disant : après..., demain.
Nunc coepi ! Maintenant ! De peur qu’il n’y ait pas de demain.

Ô Esprit de vérité et de sagesse,
Esprit d’intelligence et de conseil,
Esprit de joie et de paix !
Je veux ce que Tu veux,
je veux parce que Tu veux,
je veux comme Tu voudras,
je veux quand Tu voudras...

Sainte Marie, siège de la Sagesse,
priez pour moi.
Saint Joseph, mon Père et seigneur,
priez pour moi.
Mon ange gardien, priez pour moi.

Nous sommes à la veille de Noël ! C’est le moment où les familles se retrouvent, quelquefois après de longs mois d’éloignement. Quelle joie de retrouver nos frères et sœurs, nos enfants, nos parents. Mais ce n’est pas toujours facile de renouer avec les siens…Mésententes, tensions et absences de certains peuvent parfois ternir ces retrouvailles. Et certains évènements ont pu rendre notre vie bien compliquée et lourde à porter.

Mais le Seigneur vient porter notre fardeau : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.» (Mt, 11, 28) Au pied de la crèche, déposons tout ce qui pèse dans notre vie de famille. Demandons la grâce d’être réunis à nouveau dans la paix, laissons-nous réconcilier par Jésus. Cela demande des efforts particuliers mais si nous nous laissons habiter par la joie de Noël, tout deviendra plus facile. Et puis, quoi de plus beau que de prier en famille ! Nous vous proposons de lire cette prière du Pape François :

« Jésus, Marie et Joseph, en vous nous contemplons la splendeur de l’amour véritable, à vous nous nous adressons avec confiance. Sainte Famille de Nazareth, fais aussi de nos familles des lieux de communion et des cénacles de prière, des écoles authentiques de l’Evangile et des petites églises domestiques. Sainte Famille de Nazareth, que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience de la violence, de la fermeture et de la division : que quiconque a été blessé ou scandalisé connaisse rapidement consolation et guérison (…). Jésus, Marie et Joseph, écoutez-nous, exaucez- notre prière. Amen. »

Mais cette union n’est pas exclusive, elle nous ouvre aux autres ! Noël est aussi la fête de l’hospitalité : accueillir Jésus c’est aussi accueillir les plus petits chez nous. «...chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt, 25, 40)

Aujourd’hui, je peux inviter chez moi quelqu’un qui ne va pas vivre un Noël très facile. Si ce n’est pas possible, je peux tout simplement téléphoner ou écrire une carte à une personne que je sais seule à Noël. 

Ce soir, c’est Noël ! Depuis 25 jours, nous avançons, guidés par l’étoile, vers la crèche de Bethléem. L’étoile s’est arrêtée au-dessus d’une pauvre petite étable et voilà que les bergers sont entrés les uns après les autres. Après l’annonce des anges, les bergers “se sont hâtés d’y aller et ont découvert Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.” (Lc 2, 16). Quel a dû être leur étonnement de voir ce petit enfant couché dans une mangeoire, entre un boeuf et un âne! Et pourtant, dans la pauvreté de cet univers, les bergers ont reconnu l’Enfant-Dieu.

Et nous ? Sommes-nous impatients de voir Jésus? Attendons-nous dans la joie la messe de Noël? Nous, les habitués de Noël qui fréquentons les églises, est-ce que nous savons encore nous émerveiller devant ce petit enfant si fragile et si paisible?

Si nous avions été avec ces bergers, si nous pouvions aujourd’hui entrer dans la crèche, que voudrions-nous dire à Jésus? Quel geste ferions-nous pour lui montrer que nous l’aimons?
Le Pape Paul VI disait : « A Noël Jésus vient en nous sous les traits attendrissants de l’enfance, pour nous infuser une confiance illimitée en sa douce innocence, pour réveiller en nous l’enfant que nous avons été et que, près de lui, nous pouvons redevenir. »

L’histoire de la crèche peut nous sembler bien loin de nous: ces bergers ont vécu il y a 2000 ans! Mais dans l’Eucharistie nous pouvons nous aussi nous rapprocher physiquement de ce petit enfant. A l’approche de la nuit de Noël, demandons à Dieu la grâce de le reconnaître dans ce morceau de pain qu’est l’Eucharistie. Lorsque nous contemplons Dieu dans le Saint Sacrement, nous pouvons imaginer les rayons se diriger vers chacune des personnes qui L’adorent. Dieu s’est incarné pour chacun de nous : « Tu as du prix à mes yeux et je t’aime. »  En cette nuit de Noël, il est le Prince de la Paix et la source de notre vraie Joie !

En cette nuit de Noël, nous vous proposons de venir à la messe de Noël un peu en avance pour prendre un temps de prière et  ainsi vivre la messe dans la Joie de Noël. Comme les bergers autour de la mangeoire, accueillons l’Enfant-Dieu et redisons-lui que nous l’aimons.

Chers frères et soeurs en Christ je vous souhaite un

JOYEUX NOËL !

Que la venue de l'Enfant-Dieu nous apporte d'abondantes grâces et beaucoup de bonheur dans nos vies.

O Saint Enfant-Jésus
qui répands tes grâces sur ceux qui t’invoquent,
regarde-nous prosternés devant ta sainte image
et écoute notre prière.

Nous te recommandons tous les nécessiteux
qui se confient à ton Divin Coeur.

Etends sur eux ta main toute-puissante
et viens au secours de leur indigence.

Etends la main sur les malades
pour les guérir et sanctifier leurs peines ;
sur les affligés pour les consoler ;
sur les pécheurs pour les attirer
à la lumière de ta grâce ;
sur ceux qui, accablés par la douleur et la misère,
invoquent avec confiance ton aide pleine d’amour.

Etends la main encore sur nous pour nous bénir.

Accorde ô Petit Roi,
les trésors de ta miséricorde au monde entier
et garde-nous maintenant et toujours
dans la grâce de ton amour !
Amen !

Vierge Marie, mère de notre sauveur et notre mère, tu connais nos besoins et nos attentes; intercède auprès de ton fils pour nous afin que nos voeux soient exaucés pour la plus grande gloire de Dieu. Amen !